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vendredi 23 janvier 2009

236 ◆ MOON de Duncan JONES ★★★★★




Résumé : Sam Bell vit depuis plus de trois ans dans la station lunaire de Selene, où il gère l'extraction de l'hélium 3, seule solution à la crise de l'énergie sur Terre. Souffrant en silence de son isolement et de la distance le séparant de sa femme et de sa fille, il passe sont temps à imaginer leurs retrouvailles. Mais quelques semaines avant la fin de son contrat pour l'entreprise Lunar, Sam se met à voir et à entendre des choses étranges. D'abord convaincu que son isolement y est pour quelque chose, il se retrouve malgré tout à enquêter et découvre que si ses patrons ont prévu de le remplacer, ils n'ont jamais projeter de le ramener. A moins que ce soit la Lune qui ne souhaite pas le voir partir.




Mon Avis : Un petit bijou servi par la formidable performance de Sam Rockwell qui tiens le film à bout de bras. Esthétiquement irréprochable, une histoire étonnante qui devient de plus en plus hallucinante sans jamais tomber dans le plagiat (2001: L'odyssée de l'espace, À l'aube du 6ème jour...) avec cette histoire d'astronaute "victime" de clonage pour une raison bien précise. P'tit clin d'oeil au mélodie de Clint Mansell très émouvante. Je pourrais vous dire à voir absolument en salle, mais le film a été boycotter par les diffuseurs francais pour la simple raison qu'il ne pourrait pas avoir de succès en salle (c'est vrai qu'il y a pas de monstres dedans Breuuh!!) Non franchement, MOON ...c'est mon coup d'coeur! 


mercredi 14 janvier 2009

233 ◆ SLUMDOG MILLIONAIRE de Danny BOYLE ★★★★★




Résumé : Jamal Malik, 18 ans, orphelin vivant dans les taudis de Mumbai, est sur le point de remporter la somme colossale de 20 millions de roupies lors de la version indienne de l'émission Qui veut gagner des millions ? Il n'est plus qu'à une question de la victoire lorsque la police l'arrête sur un soupçon de tricherie. Sommé de justifier ses bonnes réponses, Jamal explique d'où lui viennent ses connaissances et raconte sa vie dans la rue, ses histoires de famille et même celle de cette fille dont il est tombé amoureux et qu'il a perdue. Mais comment ce jeune homme est-il parvenu en finale d'une émission de télévision ? La réponse ne fait pas partie du jeu, mais elle est passionnante.




Mon Avis : J'éprouve beaucoup de fierté d'être un fan de la première heure de Danny Boyle après avoir vu son dernier film ce soir. Et j'éprouve une plus grande fierté de voir Danny Boyle, un anglais, nous montré à travers cette adaptation litteraire, un film SLUMDOG MILLIONAIRE qui traduit tellement bien le malaise de l'INDE actuelle. Grande puissance mondiale, très en avance technologiquement, mais tellement arriéré culturellement. Chose que n'a jamais su montrer le cinéma "made in Bollywood"... strasse, danse et paillettes avec la bénédiction de la population indienne. Les faits marquants du film : Une romance en guise de fil conducteur de l'histoire. Un jeu télévisé dont les questions vont nous permettre de découvrir le quotidien d'un enfant "musulman" des bidonvilles indiennes. On y traite du racisme religieux (en total raccord avec les derniers attentats de Bombay). L'exploitation de ces enfants des rues via la mafia locale. L'ambition du frère de Jamal qui a pratiquement le même destin que Zézéto dans THE CITY OF GOD de Fernando Meirelles. La débrouille, accompagné d'une bande sonore qui déchire! (A.R RAHMAN enfin récompensé de tout son talent!). La mégastar Anil Kapoor portant le film, sous les traits d'un présentateur soucieux de sa popularité. Moi je suis d'origine indienne et j'ai attendu depuis très longtemps de voir enfin un film qui montre "sans hypocrisie" la vraie réalité de mon pays. Merci Danny t'es le meilleur et tu l'aies tellement que ton film et tellement bien rythmé sans temps mort que l'on ne voit pas le temps passé, avec un final qui te laisse avec une belle boule au ventre!  Faut absolument le voir, car pour Danny, c'est au moins un oscar les "doigts dans l'nez" ;P 



REPLIQUES CULTES°

"De toutes les armes du vaste arsenal soviétique, la meilleure source de profit était sans conteste le célèbre fusil d’assaut automatique modèle 1947 plus connus sous le nom de AK-47 ou Kalachnikov. Le fusil d’assaut le plus célèbre du monde. Une arme appréciée par tout les combattants. Quatre kilos sept d’acier et de bois d’une élégante simplicité. Incassable il ne chauffe pas il ne s’enraye jamais. Couvert de boue ou plein de sable il continue de fonctionner. Il est d’un emploi si facile que même les enfants peuvent s’en servir... Et ils s’en servent. Les soviétiques l’avait fait figuré sur une pièce de monnaie, le Mozambique sur son drapeau. Depuis la fin de la guerre froide, la kalachnikov est devenue le premier produit d’exportation de la Russie, devant la vodka, le caviar et les écrivains suicidaire. En revanche personne n’a jamais fait la queue pour acheter leurs voitures." (LORD OF WAR de Andrew Niccols)

"Ça pose toujours un problème de soulever un corps en un seul morceau. Apparemment, la meilleure façon de procéder est de découper le corps en 6 morceaux et de les mettre en tas. Une fois que vous avez vos 6 morceaux il faut vous en défaire rapidement parce que votre maman ne serait peut-être pas contente de les trouver dans le congélateur. Il semble que la meilleure façon soit de nourrir les porcs avec. Il faut les mettre à la diète quelques jours. Pour un porc affamé des morceaux de cadavre c’est du coq au vin pour un poivrot. Vous devez raser la tête de vos victimes et leur arracher les dents. Ce sont les seules choses que les porcs ne digèrent pas. Vous pourriez les récupérer après bien sûr mais vous n’avez pas envi de fouiller dans la merde de cochon je suppose. Ils dévorent les os comme du beurre. Il vous faut au moins 16 porcs pour finir le travail en un seule fois. Aussi je vous conseille de vous méfier des types qui élèvent les porcs parce que ces bestiaux sont capables de venir à bout d’un cadavre de 100kg en moins de 8 minutes, ce qui veut dire qu’un porc peut engloutir, en moyenne, un kilo de viande toute les minutes. D’où l’expression se goinfrer comme un porc."
(SNATCH de Guy Richie)