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mercredi 22 août 2012

465 ◆ THE EXPENDABLES 2 de Simon WEST ★★★★☆




Résumé : Les Expendables sont de retour, et cette fois, la mission les touche de très près. Lorsque Mr. Church engage Barney Ross, Lee Christmas, Yin Yang, Gunnar Jensen, Toll Road et Hale Caesar – et deux nouveaux, Billy The Kid et Maggie – l’opération semble facile. Mais quand l’un d’entre eux est tué, les Expendables jurent de le venger. Bien qu’en territoire hostile et donnés perdants, ils vont semer le chaos chez leurs adversaires, et se retrouver à tenter de déjouer une menace inattendue – cinq tonnes de plutonium capables de modifier l’équilibre des forces mondiales. Cette guerre-là n’est pourtant rien comparée à ce qu’ils vont faire subir à l’homme qui a sauvagement assassiné leur frère d’armes…



Mon Avis : THE EXPENDABLES 2 c'est monumentale! 100% action pur et dur, 100% humour : avec des répliques cultes qui fond mouche surtout pour les fans de la première heure. Ah ouais! Des gros films d’action bien musclé, je peux vous dire qu’il n’y a pas mieux et ça fait plaisir de voir ce genre de films comme çà à l’ancienne, qui nous rappelle l'âge d'or des blockbusters des année 80. Je m'attendais à ce que ce second opus soit bien meilleur mais à ce point-là, c’est au dessus de mes espérances! J’ai pris une grosse claque c’est incroyable parce que je savais qu’il allait être bon et qu'il allait me divertir comme il se doit : explosion, combat, humour, vannes avec plein d’autodérision et répliques hilarantes bourrés de références de films des années 80 qui font plaisir et avec tout ça, le plus gros casting de tout les temps! 



Oui, cette suite va encore plus loin, encore plus haut, encore plus fort et encore plus explosif que le premier (car plus d'oseille!) et moi je dis : un grand bravo car cette suite assure le spectacle, le grand spectacle, vraiment, on s’en prend plein le gueule du début jusqu'à la fin. La réalisation y est d’une efficacité redoutable. Ce n’est plus Stallone qui est derrière la caméra bien heureusement et j'ai  vu la différence comparé au premier. C’est plus nerveux, plus rythmé, superbement bien filmé à l’ancienne et une mise en scène classe et stylé (l'entrée de Chuck Norris Ppfff Enorme!). Bourrin, sanglant et sans censure, c’est que du bon! Et puis on trouve de toutes nouvelles scènes d’action très variés : une intro explosif  à base de sniper, combat armé à arme lourde et à mains nus, course poursuite en bateau, en véhicule militaire, crash d'avion, démolition ...c’était trop énorme pour moi! 


Ce qui a de bien avec la saga THE EXPENDABLES c'est qu'il n'y a pas véritablement de scénario et tant mieux! Comme çà on déconnecte notre cerveau et on s’ennuie point (un bête prétexte de vol de plutonium et c'est tout!). On finit évidemment par s’attacher à cette superbe équipe de bras cassé expérimenté (attention!) et à ses guest stars toujours en action, toujours prêtes à se balancer des vannes avec beaucoup d'autodérision dont les clin d'oeil s'adressent à nous les fans de leurs filmographies. Chacun a droit à sa séquence d’action avec équité et ça c’est très fort de la part de Stallone au scénar'. En parlant de Sylvester Stallone, il est moins affuté que dans le premier, il assume ses cheveux et poils  de barbe grisonnants et je l'ai trouvé plus en forme que jamais. On a droit à une autre séquence spectaculaire à l'arme blanche signée Jason Statham. Une petite apparition de Jet Li pour laisser la place aux autres "nouveaux". Une scène décalée pour nous révéler le véritable métier de Dolph Lundgren (lui je guette toujours ses apparitions questions de charisme) et pis y a Scharzy, Willis and co. 



En ce qui concerne les nouveaux, le personnage de Chuck Norris est construit toujours tout en dérision sur ses blagues avec la légende du type invincible (cf. j'ai été mordu par un cobra royal... il est mort après 5 jours lol). Ses apparitions ont été bien conçus. comme Bruce Willis et Arnold Schwarzenegger avec de vraies scènes d’actions que tout bon fan attendait impatiemment (comparé a la petit apparition dans le premier), et rien que pour notre plaisir c'est deux-là bossent ensemble avec le retour de répliques cultes et mémorables. Il y a en une Yu Nan, une présence féminine qui fait plaisir à voir avec tous ces gros bras, car c’est toujours sympa une potiche (à vous de vous faire votre opinion) qui tente bien que mal à se mettre à la hauteur des mâles dominant... bien que j'aurais préféré une Michelle Yeo pour son charisme et là j'aurais la garantie d'avoir des séquences de kung fu. Et pour finir, un Jean-Claude Van Damme qui est de retour en très grand forme, toujours avec son coup de pieds sauté mythique. Il tient pour une fois le rôle d'un méchant et il joue le jeu à fond, parfaitement dans son rôle de la véritable ordure bien accompagné par Scott Atkins en sbire.



Bravo à Stallone d'avoir eu cette idée de génie. A l'heure de tous ces remakes qui n'inspirent plus Hollywood. Tant qu'à faire, je préfère revoir les héros de ma jeunesse. Des acteurs qui ne sont pas mort (grâce à leur doublure aussi), qui ont aussi pris de la bouteille et cà fait un bien fou de les retrouver sur grand écran. THE EXPENDABLES 2 c'est un film d'action qui envoie du lourd, du très, très lourd. Pour moi, c'est un énorme coup de cœur, un des meilleurs films de cette année (qui a tenu toutes ses promesses), voir même de ces 10 derniers années car Channing Tatum, Mark Wahlberg et compagnie c'est clair, c'est pas du tout la même chose face à cette armada réunies. Vivement la suite!

mercredi 15 août 2012

464 ◆ TOTAL RECALL 2012 de Len WISEMAN ★☆☆☆☆



Résumé : Modeste ouvrier, Douglas Quaid rêve de s’évader de sa vie frustrante. L’implantation de souvenirs que propose la société Rekall lui paraît l’échappatoire idéale. S’offrir des souvenirs d’agent secret serait parfait… Mais lorsque la procédure d’implantation tourne mal, Quaid se retrouve traqué par la police. Il ne peut plus faire confiance à personne, sauf peut-être à une inconnue qui travaille pour une mystérieuse résistance clandestine. Très vite, la frontière entre l’imagination et la réalité se brouille. Qui est réellement Quaid, et quel est son destin ?




Mon Avis : Len Wiseman nous avait habitué au pire en matière de gros blockbusters sans âme et bourrés d'explosions. Il était difficile de faire pire et pour ne pas changer, il renouvelle dans ce remake toutes les erreurs qui ont fait des ses précédents longs métrages des échecs critiques. Son TOTAL RECALL est donc fatiguant et sans âme, compliqué et énervant. A travers les décors futuristes du film on retrouve un peu de MINORITY REPORT, de BLADE RUNNER il n'arrive jamais à égaler l'original, au mieux à le copier. Malgré la performance convaincante de Colin Farrell, le film ne parvient jamais à nous embarquer et on reste sur la touche pendant plus de deux heures.


463 ◆ ABRAHAM LINCOLN VAMPIRE HUNTER de Timur BEKMAMBETOV ★★★☆☆




Résumé : On suit le jeune Abraham Lincoln qui souhaite venger sa mère tuée par un vampire alors qu’il était enfant. Abraham n’a alors d’autre choix que de devenir un chasseur de vampires…





Mon Avis :  Le titre de ce blockbuster estival annonçait la couleur : un président américain, des vampires et de la baston. Abraham Lincolm, chasseur de vampire, c’est avant tout un bouquin de Seth Grahame Smith qui avait déjà surpris avec son Orgueil et Préjugés et Zombies. Et c’est donc Seth qui signe le scénario de l’adaptation cinématographique de son propre roman, tandis que son ami Tim Burton s’occupe de la production.  Véritable divertissement, un rien abrutissant, assumant sans complexe ses influences de série B, Abraham Lincoln remplit son rôle de blockbuster à merveille. Pas de réflexion à la con, aucun soucis de vraisemblance, ici vous n’avez plus qu’à poser votre cerveau à l’entrée et à profiter. Le titre dit tout, le pitch tenant sur un timbre-poste : on suit le jeune Abraham Lincoln qui souhaite venger sa mère tuée par un vampire alors qu’il était enfant. Abraham n’a alors d’autre choix que de devenir un chasseur de vampires…  Sorte d’anti-Twilight, Abraham Lincoln restaure la figure du vampire en tant que démon assoiffé de sang. Nos vampires sont plus occupés à bouffer de l’humain et à prendre le pouvoir politique qu’à draguer les lycéennes et briller au soleil. Et ça, ça fait plaisir. Ambitieux, démesuré, le film est sans cesse dans le « too much ». Des scènes de baston à la pelle, des séquences spectaculaires, des grandes gerbes de sang : on ne lésine sur rien. A partir du moment où le héros choisit comme arme de prédilection une hache, on sait qu’on va en avoir pour son argent question action gore. Le réalisateur russe Timur Bekmambetov (Wanted : choisis ton destin) use et abuse des ralentis et des effets sonores. Véritables montagnes russes, le film vous embarque dès ses premières séquences pour un voyage étourdissant et un rien écœurant. Régressif et jouissif à souhait. Certes, dans son élan d’exubérance, le film se vautre parfois en beauté, le début de la deuxième partie étant particulièrement faible. De nombreuses erreurs techniques émaillent aussi le long-métrage : nuits américaines foireuses, abus de filtre orange, faux raccords obvious ou encore effets spéciaux parfois peu convaincants. Mais on lui pardonne parce que ça fait partie du lot. Et parce que le film nous offre des scènes qui risquent de devenir cultes. C’est ainsi que j’ai pu voir pour la première fois de ma vie une course poursuite au milieu d’une horde de chevaux sauvages au galop (lancer de cheval inclus). La scène de fin vaut aussi son pesant de cahuètes, puisqu’on y apprend que ce bon Président Obama serait lui aussi un chasseur de vampire, dans la digne lignée de Lincoln.  Bref, vous êtes prévenus, Abraham Lincoln, chasseur de vampires, n’est pas vraiment un film d’action bien sous tous rapports. C’est parfois foutraque, parfois un peu nul, mais tellement dans l’excès que ça en devient brillant. A réserver aux amateurs de baston et aux aventuriers des salles obscures qui n’ont plus peur de rien en terme d’excès à l’américaine. Un plaisir coupable à partager avec des potes et du pop-corn.


mercredi 1 août 2012

462 ◆ BRAVE de Mark ANDREWS & Brenda CHAPMAN ★☆☆☆☆




Résumé : Depuis la nuit des temps, au cœur des terres sauvages et mystérieuses des Highlands d’Ecosse, récits de batailles épiques et légendes mythiques se transmettent de génération en génération. Merida, l’impétueuse fille du roi Fergus et de la reine Elinor, a un problème… Elle est la seule fille au monde à ne pas vouloir devenir princesse ! Maniant l’arc comme personne, Merida refuse de se plier aux règles de la cour et défie une tradition millénaire sacrée aux yeux de tous et particulièrement de sa mère. Dans sa quête de liberté, Merida va involontairement voir se réaliser un vœu bien malheureux et précipiter le royaume dans le chaos. Sa détermination va lui être cruciale pour déjouer cette terrible malédiction.




Mon Avis : Cà, un PIXAR?!! Après de bonnes scènes de présentation de chacun des protagonistes avec un roi (dont la bonomie a gentiment été pomper dans le DRAGONS de chez Dreamworks)... tout à coup! On nous met, comme problématique principale, une intrigue censée nous tenir en haleine avec cette histoire d'ours qui suit gentiment la trame pompé dans le FRERES D'OURS de chez Disney. Non content de cette trouvaille prodigieuse et ô combien hautement subtile, les décomplexés qui ont pondu cette merveilleuse histoire décident de greffer une 2e histoire d'ours - autant se faire plaisir, hein?! Ce qu'on retient par la suite? Qu'on nous a oublié de nous raconter l'histoire de la princesse! Des péripéties pitoyables, des facilités scénaristiques à 2 balles (ah ils ont le bon rôle les feux-follets avec leurs interventions récurrentes quand on doit accélérer le rythme d'une histoire déjà vaseuse ou se sortir d'une impasse). Je n'ai pas bien saisi le but de tout ce remue-ménage? A quoi ça sert? Pour délivrer quel message? Avec quelle intention? Techniquement, c'est sympa, mais dans le fond? De Pixar, il ne reste que le graphisme dans cette pauvre tentative. Pour celles et ceux qui ne connaissent rien à cette boîte d'animation, pourquoi pas ? Mais ça n'enlève rien à la mièvrerie du sujet.. A déconseiller aux fans de la première heure de l'ex-studio phare de John Lassiter.  



REPLIQUES CULTES°

"De toutes les armes du vaste arsenal soviétique, la meilleure source de profit était sans conteste le célèbre fusil d’assaut automatique modèle 1947 plus connus sous le nom de AK-47 ou Kalachnikov. Le fusil d’assaut le plus célèbre du monde. Une arme appréciée par tout les combattants. Quatre kilos sept d’acier et de bois d’une élégante simplicité. Incassable il ne chauffe pas il ne s’enraye jamais. Couvert de boue ou plein de sable il continue de fonctionner. Il est d’un emploi si facile que même les enfants peuvent s’en servir... Et ils s’en servent. Les soviétiques l’avait fait figuré sur une pièce de monnaie, le Mozambique sur son drapeau. Depuis la fin de la guerre froide, la kalachnikov est devenue le premier produit d’exportation de la Russie, devant la vodka, le caviar et les écrivains suicidaire. En revanche personne n’a jamais fait la queue pour acheter leurs voitures." (LORD OF WAR de Andrew Niccols)

"Ça pose toujours un problème de soulever un corps en un seul morceau. Apparemment, la meilleure façon de procéder est de découper le corps en 6 morceaux et de les mettre en tas. Une fois que vous avez vos 6 morceaux il faut vous en défaire rapidement parce que votre maman ne serait peut-être pas contente de les trouver dans le congélateur. Il semble que la meilleure façon soit de nourrir les porcs avec. Il faut les mettre à la diète quelques jours. Pour un porc affamé des morceaux de cadavre c’est du coq au vin pour un poivrot. Vous devez raser la tête de vos victimes et leur arracher les dents. Ce sont les seules choses que les porcs ne digèrent pas. Vous pourriez les récupérer après bien sûr mais vous n’avez pas envi de fouiller dans la merde de cochon je suppose. Ils dévorent les os comme du beurre. Il vous faut au moins 16 porcs pour finir le travail en un seule fois. Aussi je vous conseille de vous méfier des types qui élèvent les porcs parce que ces bestiaux sont capables de venir à bout d’un cadavre de 100kg en moins de 8 minutes, ce qui veut dire qu’un porc peut engloutir, en moyenne, un kilo de viande toute les minutes. D’où l’expression se goinfrer comme un porc."
(SNATCH de Guy Richie)