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mercredi 24 août 2011

385 ◆ COWBOYS AND ALIENS de John FAVREAU ☆





Résumé : Arizona, 1873. Un homme qui a perdu tout souvenir de son passé se retrouve à Absolution, petite ville austère perdue en plein désert. Le seul indice relatif à son histoire est un mystérieux bracelet qui enserre son poignet. Alors que la ville est sous l’emprise du terrible colonel Dolarhyde, les habitants d’Absolution vont être confrontés à une menace bien plus inquiétante, venue d’ailleurs... 





Mon Avis : Cowboys & Aliens, c'est le genre de film que tous les gamins ont rêvé étant petit, en jouant avec des jouets en plastique. En même temps ce genre de cross over délirant, sur le papier ça a quelque chose de jouissif et de délirant. Après on voit que c'est Favreau à la réalisation, là on peut commencer à avoir peur. Il n'a clairement pas le potentiel pour assurer la mise en scène d'une oeuvre potentiellement aussi jouissive. Il aurait fallu quelqu'un comme Raimi (mais bon le pauvre ne peut pas être partout). Parce que si le premier IRON MAN était parfait c'était grâce à la performance de Robert Downey Jr que grâce à la mise en scène ou même au scénario. Ensuite le 2 à part une scène de procès, qui fait ressortir la mégalomanie délirante de Tony Stark... c'était à jeter, la faute à des scènes d'action débiles, sans imagination. Donc la grande question était, Favreau étant un mec qui veut bien faire, va t'il réussir à insuffler du charme à son film en débit de ses défauts? Au début on pourrait penser que oui, Craig ultra charismatique, amnésique, badass, ancien desperado débarque en ville avec un bracelet énigmatique autour du bras. Damned le rêve quoi. Je veux dire on peut s'attendre à un film jouissif au possible, une sorte de Duke Nukem au temps des cow boy. Alors après on voit le casting défiler, Paul Dano, Sam Rockwell, Ford… Des gens biens, sauf que Ford ne sait plus jouer depuis bien longtemps, et Dano et Rockwell sont réduit à des seconds rôles pour faire le nombre, des peureux, ultra chiants au destin éminemment prévisible. Parce que attention il ne faut pas s'attendre à une seule fois surpris durant ce film. Donc le début du film se laisse regarder, puis s'en suit des incohérences à n'en plus finir, des rebondissements aberrants tellement ils sont improbables, prévisibles et d'une connerie sans nom. Ensuite la mise en scène livre très vite ses limites, si le premier quart d'heure est bien foutu le reste est vraiment à la ramasse, et ça n'arrive pas à combler une écriture poussive, des personnages creux, des complexes pères/fils à la mord moi le noeud. Ridicule à souhait! Et c'est cousu de fil blanc, et pas fun pour un sous. Honnêtement il n'y a pas grand chose à sauver de la débâcle. Le film n'assume pas son statut de grand n'importe quoi attendu, et le côté dramatique est juste hilarant, on ne peut rien faire pour lui en somme. En plus on se tape la petite musique triste et blablabla la morale en plus. Et ceci sans parler de toute la niaiserie qui entoure le personnage de Craig. Et les flash back qui ont une photo tellement dégueulasse etc. Bref COWBOYS & ALIENS plus qu'une grosse arnaque.

mercredi 17 août 2011

384 ◆ CAPTAIN AMERICA FIRST AVENGER de Joe JOHNSTON ★★★★☆




Résumé : Captain America : First Avenger nous plonge dans les premières années de l’univers Marvel. Steve Rogers, un jeune homme frêle et timide, se porte volontaire pour participer à un programme expérimental qui va le transformer en un Super Soldat connu sous le nom de Captain America. Allié à Bucky Barnes et Peggy Carter, il sera confronté à la diabolique organisation HYDRA dirigée par le redoutable Red Skull.




Mon Avis : Avec Captain America : First Avenger, Joe Johnston mélange les genres - action, aventure, guerre - et nous livre un cocktail très efficace. Sans fausse note. Sans mauvais goût. Et, surtout, sans la pression de Marvel, qui a tendance à trop noyer ses justiciers dans un tout difficile à digérer (Iron Man 2 et Thor pour ne citer qu'eux). Parce que Captain America est le premier, Joe Johnston peut s'affranchir des nombreux inserts chargés de préparer l'avenir ; et n'est pas obligé non plus de se coltiner tous les clins d'œil faisant passer l'intrigue principale au second plan (hormis au début et à la fin, juste pour borner). Du coup, on se retrouve en face d'un divertissement capé, fruit de séquences fortes nimbées dans une belle photographie des années 40. Courses poursuites haletantes, rixes au corps-à-corps rendues impressionnantes par le biais du bouclier-boomerang et vrai méchant (Hugo Weaving, aussi effrayant qu'en agent Smith), Captain America : First Avenger entasse les atouts du blockbuster calibré et assure le spectacle de bout en bout. Porté par un Chris Evans préparé physiquement et psychologiquement, il se permet même quelques invités de luxe (Tommy Lee Jones, impeccable en colonel aigri) pour rallier l'ensemble des suffrages, amplement mérités. 



383 ◆ CONAN THE BARBARIAN de Marcus NISPEL ★☆☆☆☆




Résumé : Pour Conan, le légendaire guerrier cimmérien, ce qui avait commencé comme une vengeance personnelle va se muer en combat épique pour sauver Hyboria d’une puissance maléfique surnaturelle. Face à ses ennemis, aux terrifiantes créatures et aux épreuves d’exception qui l’attendent, Conan va peu à peu comprendre qu’il est l’ultime espoir d’un peuple…




Mon Avis : Le reboot du film de John Milius CONAN THE BARBARIAN, qui voit Conan partir sur les traces de l'assassin de son père, le tyran Khalar Zym, dont l'objectif est de ramener sa femme du monde des morts pour en acquérir tout le pouvoir blah blah blah! Alors voici un remake franchement médiocre (encore un autre). La faute à qui ? Surement pas à l'esthétisme du film, qui vire entre le kitsch et le sérieux, avec ses décors réussis proposant quelques vues d'ensemble vraiment dignes des oeuvres de Frank Frazetta et ses costumes bien choisis. Ce qui est ceci dit le minimum syndical d'une telle production et d'un tel brouhaha précédant la sortie du film et constituant toute l'attente. Mais mise à part la beauté plasitique de l'oeuvre, il n'y a pas grand-chose à sauver. La mise en scène est dénuée de tout souffle épique, ne montre rien, ne propose aucune fresque grandiose que l'on était en droit d'attendre. L'émotion est au point zéro et l'alchimie entre les personnages ne fonctionne jamais. Vient alors l'interprétation, à l'image du film, très inégale : pour le duo des gentils, Jason Momoa ne convainc que rarement en monolithe hargneux, semblant pourtant parfois vraiment habité par le rôle et Rachel Nicols joue horriblement mal et ne présente aucune personnalité quand le méchant duo père et fille se montre plus impliqué, et hélas moins présent à l'écran, exactement comme les rares instants de grâce du film. C'est finalement eux qui apportent le peu d'intérêt à ce reboot. Idem pour Ron Pearlman, touchant mais cantonné au rôle du père assassiné. Mais enfin, ce qui plombe plus que tout le film, c'est le scénario. Empilant les scènes d'action à foison sans aucun raccord ni temps mort, le rythme s'en retrouve si affecté que l'on a parfois l'impression d'avoir devant soi le schéma type du nanar fauché de base (à 38 Million de dollar?). Si encore l'on avait des chorégraphies réussies, cela passerait mais non, l'ensemble des combats exalte la fadeur à plein nez. Bref, CONAN est un film surfait, un coup dans l'eau, victime de ses ambitions. Quant à l'inspiration, on ne doute pas qu'il y en avait derrière la caméra de Marcus Nispel, qui parlait avec passion de son film. Au passage à l'acte, plus rien ne se voit, et l'on a rarement vu film aussi pauvre en mise en scène que riche en matière. Ce n'est pas désagréable, certes, mais cela ne se regarde que d'un seul oeil


382 ◆ LA PIEL QUE HABITO de Pedro ALMODOVAR ★★★★☆




Résumé : Depuis que sa femme a été victime de brûlures dans un accident de voiture, le docteur Robert Ledgard, éminent chirurgien esthétique, se consacre à la création d’une nouvelle peau, grâce à laquelle il aurait pu sauver son épouse. Douze ans après le drame, il réussit dans son laboratoire privé à cultiver cette peau : sensible aux caresses, elle constitue néanmoins une véritable cuirasse contre toute agression, tant externe qu’interne, dont est victime l’organe le plus étendu de notre corps. Pour y parvenir, le chirurgien a recours aux possibilités qu’offre la thérapie cellulaire. Outre les années de recherche et d’expérimentation, il faut aussi à Robert une femme cobaye, un complice et une absence totale de scrupules car les scrupules ne l’ont jamais étouffé, il en est tout simplement dénué.




Mon Avis : La vengeance est un plat macabre qui se mange froid comme dirait l'adage et le cinéma ne cesse de nous mettre en garde que c'est avant tout un jeu très dangereux à conséquence. Tel est pris qui croyait prendre, l'éminent chirurgien Robert Ledgard l'aura appris à ses dépends, il n'y a rien de bon à être aveuglé par la haine. Rien de bon, parce que sans pouvoir s'en rendre compte, il finit par se faire prendre à son propre piège. Pedro Almodovar signe ici un thriller malsain, pervers et pourtant tellement humain. A mesure que l'histoire avance, à mesure que les explications tombent, le film gagne en sadisme. A la limite anxiogène, LA PIEL QUE HABITO dérange et provoque le spectateur avec une maîtrise des plus étonnante même si l'on est subjugué par la beauté  de la proie! Critique constructive en approche...


mercredi 10 août 2011

381 ◆ GREEN LANTERN de Martin CAMPBELL ★☆☆☆☆



Résumé : Dans un univers aussi vaste que mystérieux, une force aussi petite que puissante est en place depuis des siècles : des protecteurs de la paix et de la justice appelés Green Lantern Corps, une confrérie de guerriers qui a juré de maintenir l’ordre intergalactique, et dont chaque membre porte un anneau lui conférant des super-pouvoirs. Mais quand un ennemi du nom de Parallax menace de rompre l’équilibre entre les forces de l’univers, leur destin et celui de la Terre repose sur leur dernière recrue, le premier humain jamais choisi : Hal Jordan.



Mon Avis : C’est dommage pour le formidable visuel spatial, les gardiens, la riche faune E.T de Green Lantern Corps, Sinestro etc… mais la réalisation était fainéante et baclée (formation trop vite expédiée ou coupée au montage (?), un dénouement avec Hector Hammond ridicule, Hal Jordan et ses dialogues nian nian avec sa pseudo amourette avec Carol Ferris). J’ai même trouvé que sur Terre çà manquait de plateau de tournage pour ce film, c’était pas assez varié… soit çà s’passe sur un balcon, dans un seul bar, dans un hangar ou dans un bureau. Moi perso j’en attendais rien de plus de ce énième film de super héros mais y a une chose que je retiens tout d’même, c’est que les séquences dans les airs du futur Superman de Snyder va déchiré vu le niveau que l’on a déjà atteint avec G.L (fini les fils suspendus mdr) Les mouvements sont fluides et très réalistes. En tout cas si suite il y a il faut absolument changer de Réal’ , de scénariste (Berlanti c’est pour les séries familiales à la base) et bon sang Ryan Reynold doit prendre son personnage au sérieux… c’est moi où j’avais l’impression qu’il louchait sans arret! Bref… allez voir “Rise of the Apes” pour vous lavez le cerveau, moi c’est ce que j’ai fait juste après! GREEN LANTERN C’est le film qui m’a lassé des super héros trop de daube et la dernière chance c’est CAP’ AMERICA dont j’en attend aussi rien du tout mais bon, faut le voir, pas l’choix 


380 ◆ RISE OF THE PLANET OF THE APES de Rupert WYATT ★★★★★




Résumé : Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée permet d’augmenter radicalement l’activité cérébrale de leurs sujets. César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d’une intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui l’entourent et en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de toute son espèce contre l’Homme dans un combat spectaculaire.




Mon Avis : Je n'ai pas décroché une seule seconde de la projection, tout était parfait! Cette préquel d'une de mes saga culte de mon enfance répondait à mes attentes et quel plaisir d'avoir vu un film aussi sensationnel de par son scénario en premier lieu car sans une bonne histoire çà ne fonctionnerait pas. La technologie actuelle évidemment, qui rend ces primates si réalistes, les acteurs qui interprètent chaqu'un des primates grâce à la motion capture ont fait un formidable travail. Est-ce que je dois encourager l'académie des Oscars à récompenser ce genre de performance surtout quand on a le maître qui est au top de sa forme dans l'expression et l'interprétation de César : Monsieur Andy Serkis. En tout cas l'histoire est suffisamment crédible pour qu'on ne tombe pas dans le cliché et dans le copier Coller, car c'est bien d'une nouvelle adaptation qu'on a à faire saupoudré d'une grande leçon d’humanité. Les séquences d'actions sont incroyables surtout ce final sur le pont. On comprend parfaitement cette envie de liberté qui pousse à la révolte face à la maltraitance lié aux expériences d'une  minorité d'humains. Bref, voici un petit bijou de SciFI  qui ne demande qu'à avoir des suites... vu que c'est très à la mode... mais cette fois je l'encourage.



mercredi 3 août 2011

378 ◆ SUPER 8 de JJ ABRAMS ★★★☆☆




Résumé : Été 1979, une petite ville de l’Ohio. Alors qu'ils tournent un film en super 8, un groupe d’adolescents est témoin d'une spectaculaire catastrophe ferroviaire. Ils ne tardent pas à comprendre qu'il ne s'agit pas d'un accident. Peu après, des disparitions étonnantes et des événements inexplicables se produisent en ville, et la police tente de découvrir la vérité… Une vérité qu’aucun d’entre eux n’aurait pu imaginer.




Mon Avis : Annoncé comme un retour à un "cinéma des années 80", on en retrouve la saveur et la jubilation. Les Goonies et E.T reviennent en filigrane sous la patte de Steven Spielberg à la production (et ce n'est pas déplaisant). L'ambiance année 70' est bien marquée et se retrouve dans les costumes, coiffures, accessoires et voitures, et surtout musiques tout au long du film. C'est assurément bien réalisé, très propre et très appliqué. Un vrai film pop-corn tous publics, comme on n'en avait plus vu depuis un petit moment. Même si SUPER 8 ne va pas laisser des traces indélébiles dans nos mémoires communes.



REPLIQUES CULTES°

"De toutes les armes du vaste arsenal soviétique, la meilleure source de profit était sans conteste le célèbre fusil d’assaut automatique modèle 1947 plus connus sous le nom de AK-47 ou Kalachnikov. Le fusil d’assaut le plus célèbre du monde. Une arme appréciée par tout les combattants. Quatre kilos sept d’acier et de bois d’une élégante simplicité. Incassable il ne chauffe pas il ne s’enraye jamais. Couvert de boue ou plein de sable il continue de fonctionner. Il est d’un emploi si facile que même les enfants peuvent s’en servir... Et ils s’en servent. Les soviétiques l’avait fait figuré sur une pièce de monnaie, le Mozambique sur son drapeau. Depuis la fin de la guerre froide, la kalachnikov est devenue le premier produit d’exportation de la Russie, devant la vodka, le caviar et les écrivains suicidaire. En revanche personne n’a jamais fait la queue pour acheter leurs voitures." (LORD OF WAR de Andrew Niccols)

"Ça pose toujours un problème de soulever un corps en un seul morceau. Apparemment, la meilleure façon de procéder est de découper le corps en 6 morceaux et de les mettre en tas. Une fois que vous avez vos 6 morceaux il faut vous en défaire rapidement parce que votre maman ne serait peut-être pas contente de les trouver dans le congélateur. Il semble que la meilleure façon soit de nourrir les porcs avec. Il faut les mettre à la diète quelques jours. Pour un porc affamé des morceaux de cadavre c’est du coq au vin pour un poivrot. Vous devez raser la tête de vos victimes et leur arracher les dents. Ce sont les seules choses que les porcs ne digèrent pas. Vous pourriez les récupérer après bien sûr mais vous n’avez pas envi de fouiller dans la merde de cochon je suppose. Ils dévorent les os comme du beurre. Il vous faut au moins 16 porcs pour finir le travail en un seule fois. Aussi je vous conseille de vous méfier des types qui élèvent les porcs parce que ces bestiaux sont capables de venir à bout d’un cadavre de 100kg en moins de 8 minutes, ce qui veut dire qu’un porc peut engloutir, en moyenne, un kilo de viande toute les minutes. D’où l’expression se goinfrer comme un porc."
(SNATCH de Guy Richie)