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mercredi 13 juin 2012

452 ◆ MARLEY de Kevin McDONALD ★★★★★




Thématique : La place de Bob Marley dans l’histoire de la musique, son statut de figure sociale et politique et l’héritage qu’il nous laisse sont uniques et sans précédent. Ses chansons délivrent leur message d’amour et de tolérance, de résistance à l’oppression, et transcendent les cultures, les langues et les religions aujourd’hui encore, avec la même force que lorsqu’il était en vie. En collaboration avec la famille de l’artiste – qui a ouvert ses archives privées pour la première fois - Kevin Macdonald a réuni une mine d’informations, des images d’archives rarissimes et des témoignages poignants qui interrogent le phénomène culturel tout en dessinant le portrait intime de l’artiste, depuis sa naissance jusqu’à sa mort en 1981, faisant définitivement de MARLEY le film documentaire de référence, au moins pour les 30 années à venir.



mercredi 15 décembre 2010

333 ◆ EXIT THROUGH THE GIFT SHOP de BANKSY ★★★★★





Résumé : Dans un monde où nous sommes bombardés de messages publicitaires qui envahissent l’espace public, les œuvres de Banksy offrent un regard différent - un regard à la fois drôle et incisif, sans être dogmatique pour autant. Banksy a fini par convaincre l’Anglais moyen que les véritables vandales de notre société sont ceux qui construisent des immeubles plus hideux les uns que les autres et non ceux qui dessinent sur leurs murs.




Mon Avis : EXIT THROUGH THE GIFT SHOP c'est une docu-fiction sur et par une des grandes figures du Street Art : BANKSY (qui n'a pas vu ses fameux détournements du politique non correct (le flic anglais qui fait un doigt d'honneur ou qui s'embrasse, la mer peinte sur le mur de Gaza, les rats qui signe sont empreintes etc...) Il réalise ici un film évènement qui rend un vibrant hommage à la culture inderground, celle de la rue. Il nous démontre à quel point - la rue - çà vend bien à travers un personnage (fictif??) de Thierry Guetta alias Mr Brainwash, un arriviste qui sautera toutes les étapes d'une vie de vandaliste pour finir par exposer "ses oeuvres". Ce film çà m'a fait le même effet que le message subliminal introduit dans le FIGHT CLUB de David Fincher sur les dérives d'une société contrôlé par les médias et la publicité. A voir absolument, surtout si le STREET ART t'as toujours fasciné.





mercredi 13 août 2008

215 ◆ GOMORRA de Matteo GARRONE ★★★☆☆




Résumé : "On ne partage pas un empire d'une poignée de main, on le découpe au couteau". Cet empire, c'est Naples et ses environs, la "Gomorrhe" aux mains de la Camorra (mafia). Là-bas, une seule loi : la violence. Un seul langage : les armes. Un seul rêve : le pouvoir. Une seule ivresse : le sang. Nous assistons à quelques jours de la vie des habitants de ce monde impitoyable. Sur fond de guerres de clans et de trafics en tous genres, GOMORRA raconte les destins croisés de : Toto, Don Ciro et Maria, Franco et Roberto, Pasquale, Marco et Ciro. Cette fresque brutale et violente décrit avec une incroyable précision les cercles infernaux de la Camorra napolitaine pour mieux nous y entraîner.




Mon Avis : La force du film repose sur sa réalisation à la manière d'un documentaire télévisé très réaliste, façon très efficace de nous faire plonger sans concession dans le monde de la violence mafieuse, qui croît sur la misère noire du Mezzogiorno italien. Ce réalisme crée une familiarité malsaine avec les protagonistes. On suit le cheminement de plusieurs personnages très différents (un petit comptable qui donne l'aumône aux familles d'internés, un homme d'affaires qui enfouit des déchets hautement toxiques n'importe où, un couturier qui fait travailler des clandestins, un gamin qui souhaite gagner un peu d'argent et deux ados têtes brûlées) qui n'ont en commun que leur appartenance à la nébuleuse de la Camorra, dont la puissance est soulignée par la grande diversité de ses réseaux et activités (trafics de drogue, déchets, prostitution) et par l'impuissance de l'Etat italien, quasi absent du film. Le film insiste également sur les guerres intestines dévastatrices. Cette vision, aux moyens techniques et financiers très limités, plutôt juste de la mafia, est très éloignée de celle édulcorée et glamour du « Parrain », et la montre bien sous son vrai visage, meurtrier et cynique.



REPLIQUES CULTES°

"De toutes les armes du vaste arsenal soviétique, la meilleure source de profit était sans conteste le célèbre fusil d’assaut automatique modèle 1947 plus connus sous le nom de AK-47 ou Kalachnikov. Le fusil d’assaut le plus célèbre du monde. Une arme appréciée par tout les combattants. Quatre kilos sept d’acier et de bois d’une élégante simplicité. Incassable il ne chauffe pas il ne s’enraye jamais. Couvert de boue ou plein de sable il continue de fonctionner. Il est d’un emploi si facile que même les enfants peuvent s’en servir... Et ils s’en servent. Les soviétiques l’avait fait figuré sur une pièce de monnaie, le Mozambique sur son drapeau. Depuis la fin de la guerre froide, la kalachnikov est devenue le premier produit d’exportation de la Russie, devant la vodka, le caviar et les écrivains suicidaire. En revanche personne n’a jamais fait la queue pour acheter leurs voitures." (LORD OF WAR de Andrew Niccols)

"Ça pose toujours un problème de soulever un corps en un seul morceau. Apparemment, la meilleure façon de procéder est de découper le corps en 6 morceaux et de les mettre en tas. Une fois que vous avez vos 6 morceaux il faut vous en défaire rapidement parce que votre maman ne serait peut-être pas contente de les trouver dans le congélateur. Il semble que la meilleure façon soit de nourrir les porcs avec. Il faut les mettre à la diète quelques jours. Pour un porc affamé des morceaux de cadavre c’est du coq au vin pour un poivrot. Vous devez raser la tête de vos victimes et leur arracher les dents. Ce sont les seules choses que les porcs ne digèrent pas. Vous pourriez les récupérer après bien sûr mais vous n’avez pas envi de fouiller dans la merde de cochon je suppose. Ils dévorent les os comme du beurre. Il vous faut au moins 16 porcs pour finir le travail en un seule fois. Aussi je vous conseille de vous méfier des types qui élèvent les porcs parce que ces bestiaux sont capables de venir à bout d’un cadavre de 100kg en moins de 8 minutes, ce qui veut dire qu’un porc peut engloutir, en moyenne, un kilo de viande toute les minutes. D’où l’expression se goinfrer comme un porc."
(SNATCH de Guy Richie)