Résumé : Une équipe d’explorateurs découvre un indice sur l’origine de l’humanité sur Terre. Cette découverte les entraîne dans un voyage fascinant jusqu’aux recoins les plus sombres de l’univers. Là-bas, un affrontement terrifiant qui décidera de l’avenir de l’humanité les attend.
Ted Weiland jr.
David 8
Elisabeth Shaw
Mon Avis : (Spoiler en mode freestyle) Bof! Tout çà pour çà. Des années d'attentes censées m'apporter mon lot de réponse clair. Qui est ce Space Jockey? D'où proviennent les FaceHugger et Xenomorphes? C'était oublié que le scénario était crédité de Damon Lindorf le philosophe avec toujours des histoires compliqués à comprendre alors qu'on peut faire simple (LOST la série, COWBOYS & ALIENS). Pourtant le show visuel était là. Des images MA-GNI-FIQUES à couper le souffle où Ridley Scott recréait un tout nouveau visuel SF digne des moyens technologiques que l'industrie du cinéma possède à ce jours et celà grâce à AVATAR qui a ouvert la voie à de nouvelles possibilités. Maintenant ce que je regrette c'est que tout ceci ne serve pas à un Spin-off de l'énorme Space Jockey fossilisé de ALIEN mais que l'histoire "vendue" dans PROMETHEUS à coup de promotion, d'interviews et de marketing par Ridley Scott pour attirer les fans de la saga, ne soit qu'un banal préquel calqué sur la trame de ALIEN en ce contentant de reprendre les moments forts qui avaient marchés dedans. Dans PROMETHEUS j'ai déjà trouvé la mise en scène tellement facile (à des milliers de km de la Terre il y a de l'oxygène!) qui plombent l'atmosphère angoissante, suffocante, la marque de fabrique de Ridley Scott en somme. Avec des personnages peu approfondis que les seuls qui sortent du lot ne sont que Noomi Rapace et Michael Fassbender. Charlize Théron n'étant ici que pour faire de la figuration, un peu comme les deux co-pilotes qui avaient pratiquement aucune ligne de dialogue, et je ne parle pas du très curieux Idriss Elba dont je me passerais de commenter sa séquence phare avec Charlize Théron. En ce qui concerne les aliens et bien je peux dire qu'ils furent bien decevant, avec des serpents face à deux scientifiques neuneu (comme deux ado' perdu dans les bois), un zombie qui se bat comme dans la PLANETE DES SINGES hmm pour ne pas spoiler, la pâle copie de Mister Manhattan dans WACHMEN en guise d'humanoïde et de pieuvres juste parce que la forme est proche d'un Facehugger.
Pas de trace d'un énorme Space Jockey
Cynique? Le verbe acerbe? Non, juste déçu de ne pas découvrir un chef d'oeuvre de la SF du même niveau, voir même plus, signé Ridley Scott. Je pourrais même penser qu'il ne sait plus raconter des histoires (c'était quand son dernier succès déjà!). Pourquoi parler des "ingénieurs"? (validé par Scott) Pourquoi autant de mystère les concernants (merci Lindorf!) Ils ne font pas de lien avec le Space Jockey dont la différence de taille avec les humains contredisent la thèse du Spin off. Je m'en fous des explications philosophiques à la mort moi l'noeuf qu'il peut y avoir sur cette nouvelle trilogie (faut les lires les adeptes de Freud qui tartinent les forums pour expliquer ce nanard dont j'éviterais de m'épancher ici). Rien que l'incohérence de voir un Xénomorphe, alors que le film n'est pas censé en parler étant donné que c'est pas censé être une suite de ALIEN (c'est pas moi qui l'a dit c'est Ridley!) sonnait le foutage de gueule pour la fan de la première heure de la saga ALIEN. Et pour conclure, ces enchainement abracadabrantesque lors des scènes finales d'Elisabeth Shaw, échappant à une mort stupide pour sauver l'autre héros du film afin que tout se finisse par un happy end commercialement lucratif. Ppff! Je me demande si çà n'aurait été pas mieux que celà soit James Cameron qui relance la franchise. On aurait eu droit à un vrai survival horror, au lieu de voir maître Ridley Scott vouloir absolument nous faire rêver avec de sublimes images d'une planête extraterrestre (même si les séquences dans les cavités étaient répétitives) et faire un job de "Yesman" (= les producteurs demandent de faire çà, le réalisateur s'exécute sans broncher). Bref beaucoup de fond mais rien pour nous donner à manger pour la forme. La déception n'en est que plus grande!