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mercredi 30 mai 2012

449 ◆ PROMETHEUS de Ridley SCOTT ★★☆☆☆




Résumé : Une équipe d’explorateurs découvre un indice sur l’origine de l’humanité sur Terre. Cette découverte les entraîne dans un voyage fascinant jusqu’aux recoins les plus sombres de l’univers. Là-bas, un affrontement terrifiant qui décidera de l’avenir de l’humanité les attend.


Ted Weiland jr.

David 8

Elisabeth Shaw




Mon Avis : (Spoiler en mode freestyle) Bof! Tout çà pour çà. Des années d'attentes censées m'apporter mon lot de réponse clair. Qui est ce Space Jockey? D'où proviennent les FaceHugger et Xenomorphes? C'était oublié que le scénario était crédité de Damon Lindorf le philosophe avec toujours des histoires compliqués à comprendre alors qu'on peut faire simple (LOST la série, COWBOYS & ALIENS). Pourtant le show visuel était là. Des images MA-GNI-FIQUES à couper le souffle où Ridley Scott recréait un tout nouveau visuel SF digne des moyens technologiques que l'industrie du cinéma possède à ce jours et celà grâce à AVATAR qui a ouvert la voie à de nouvelles possibilités. Maintenant ce que je regrette c'est que tout ceci ne serve pas à un Spin-off de l'énorme Space Jockey fossilisé de ALIEN mais que l'histoire "vendue" dans PROMETHEUS à coup de promotion, d'interviews et de marketing par Ridley Scott pour attirer les fans de la saga, ne soit qu'un banal préquel calqué sur la trame de ALIEN en ce contentant de reprendre les moments forts qui avaient marchés dedans. Dans PROMETHEUS j'ai déjà trouvé la mise en scène tellement facile (à des milliers de km de la Terre il y a de l'oxygène!) qui plombent l'atmosphère angoissante, suffocante, la marque de fabrique de Ridley Scott en somme. Avec des personnages peu approfondis que les seuls qui sortent du lot ne sont que Noomi Rapace et Michael Fassbender. Charlize Théron n'étant ici que pour faire de la figuration, un peu comme les deux co-pilotes qui avaient pratiquement aucune ligne de dialogue, et je ne parle pas du très curieux Idriss Elba dont je me passerais de commenter sa séquence phare avec Charlize Théron. En ce qui concerne les aliens et bien je peux dire qu'ils furent bien decevant, avec des serpents face à deux scientifiques neuneu (comme deux ado' perdu dans les bois), un zombie qui se bat comme dans la PLANETE DES SINGES  hmm pour ne pas spoiler, la pâle copie de Mister Manhattan dans WACHMEN en guise d'humanoïde et de pieuvres juste parce que la forme est proche d'un Facehugger. 


Pas de trace d'un énorme Space Jockey

Cynique? Le verbe acerbe? Non, juste déçu de ne pas découvrir un chef d'oeuvre de la SF du même niveau, voir même plus, signé Ridley Scott. Je pourrais même penser qu'il ne sait plus raconter des histoires (c'était quand son dernier succès déjà!). Pourquoi parler des "ingénieurs"? (validé par Scott) Pourquoi autant de mystère les concernants (merci Lindorf!) Ils ne font pas de lien avec le Space Jockey dont la différence de taille avec les humains contredisent la thèse du Spin off. Je m'en fous des explications philosophiques à la mort moi l'noeuf qu'il peut y avoir sur cette nouvelle trilogie (faut les lires les adeptes de Freud qui tartinent les forums pour expliquer ce nanard dont j'éviterais de m'épancher ici). Rien que l'incohérence de voir un Xénomorphe, alors que le film n'est pas censé en parler étant donné que c'est pas censé être une suite de ALIEN (c'est pas moi qui l'a dit c'est Ridley!) sonnait le foutage de gueule pour la fan de la première heure de la saga ALIEN. Et pour conclure, ces enchainement abracadabrantesque lors des scènes finales d'Elisabeth Shaw, échappant à une mort stupide pour sauver l'autre héros  du film afin que tout se finisse par un happy end commercialement lucratif. Ppff! Je me demande si çà n'aurait été pas mieux que celà soit James Cameron qui relance la franchise. On aurait eu droit à un vrai survival horror, au lieu de voir maître Ridley Scott vouloir absolument nous faire rêver avec de sublimes images d'une planête extraterrestre (même si les séquences dans les cavités étaient répétitives) et faire un job de "Yesman" (= les producteurs demandent de faire çà, le réalisateur s'exécute sans broncher). Bref beaucoup de fond mais rien pour nous donner à manger pour la forme. La déception n'en est que plus grande!


vendredi 25 mai 2012

448 ◆ COSMOPOLIS de David CRONENBERG ☆



Résumé : Dans un New York en ébullition, l'ère du capitalisme touche à sa fin. Eric Packer, golden boy de la haute finance, s’engouffre dans sa limousine blanche. Alors que la visite du président des Etats-Unis paralyse Manhattan, Eric Packer n’a qu’une seule obsession : une coupe de cheveux chez son coiffeur à l’autre bout de la ville. Au fur et à mesure de la journée, le chaos s’installe, et il assiste, impuissant, à l’effondrement de son empire. Il est aussi certain qu’on va l’assassiner. Quand ? Où ? Il s’apprête à vivre les 24 heures les plus importantes de sa vie.




Mon Avis : Un quasi huis clos un peu oppressant, une espèce de réflexion pseudo intello sur le monde capitaliste, qui pour ma part a réussi à provoquer un profond ennui. Je n’ai pas du tout adhérer à la démarche de l’auteur, j’ai trouvé cette succession de scénettes longue, épouvantablement lente et surtout, dépourvue d’intérêt. Un film totalement raté là où je ne doute pas un instant que certains professionnels de la critique crierons au génie, sous le seul prétexte que le film est signé Cronenberg. Je ne me considère pas comme intellectuellement déficient, et c’est donc doté de mes faibles moyens intellectuels que je pense quand même avoir compris la parabole que l’auteur utilise pour faire passer sa réflexion, même si je dois passer pour le dernier des ignares en avouant ne pas avoir lu le livre. Ce que j’ai vu c’est un film, qui n’a rien de plaisant, avec lequel on s’ennui à mourir, et si certains placent la performance dans le simple fait de réussir à adapter une œuvre livresque à l’écran, tant mieux pour eux. D’habitude j’apprécie plutôt Cronenberg, mais dans ce cas, selon moi, il s’est totalement planté sur ce film. 


mercredi 23 mai 2012

447 ◆ MEN IN BLACK 3 de Barry SONNENFELD ★★★☆☆




Résumé : En quinze ans de carrière chez le MIB, l’agent J a vu beaucoup de phénomènes inexplicables… Mais rien, pas même le plus étrange des aliens, ne le laisse aussi perplexe que son partenaire, le sarcastique K.  Lorsque la vie de K et le destin de la Terre sont menacés, l’agent J décide de remonter le temps pour remettre les choses en ordre. Il va alors découvrir qu’il existe certains secrets de l’univers que K ne lui a jamais révélés. Il est cette fois obligé de faire équipe avec l’agent K, plus jeune, pour sauver la vie de son partenaire, l’agence, et l’avenir même de l’humanité…




Mon Avis : Une suite digne des deux premiers car dans MEN IN BLACK 3 l'humour second degré des anciens à bien été respecter.  C'est un plaisir de retrouver les agents de la régularisation extraterrestre sur Terre J et K. dans de nouvelles aventures avec la particularité ici que l'agent J doit retourner dans le passé pour sauver K agé de 29 ans et interprété par Josh Brolin. Lui, il est parfait et imite à merveille le personnage de Tommy Lee Jones : son "non-sourire", ses tics, son comportement  limite otain.  J'avais un peu peur à l'idée que la mise en scène des deux nouveaux duo ne fonctionnent pas et pourtant, ils ne forment qu'un. Deux acteurs pour le même personnage, c'est réussi, avec le sentiment de voler la vedette à l'agent K pour Brolin. On y retrouve toujours un grand nombre d'extraterrestres, parfois farfelus, de nouveaux gadgets MIB de 1969, de l'action et même une pointe d'émotion à la fin du film, ce que j'ai grandement apprécié. En bref, cette suite est belle et bien réussite et relance la série!



jeudi 17 mai 2012

446 ◆ DE ROUILLE ET D'OS de Jacques AUDIARD ★★★☆☆




Résumé : Ali se retrouve avec Sam, 5 ans, sur les bras. C’est son fils, il le connaît à peine. Sans domicile, sans argent et sans amis, Ali trouve refuge chez sa sœur à Antibes. Là-bas, c’est tout de suite mieux, elle les héberge dans le garage de son pavillon, elle s’occupe du petit et il fait beau.  A la suite d’une bagarre dans une boîte de nuit, son destin croise celui de Stéphanie. Il la ramène chez elle et lui laisse son téléphone. Il est pauvre ; elle est belle et pleine d’assurance. C’est une princesse. Tout les oppose. Stéphanie est dresseuse d’orques au Marineland. Il faudra que le spectacle tourne au drame pour qu’un coup de téléphone dans la nuit les réunisse à nouveau.  Quand Ali la retrouve, la princesse est tassée dans un fauteuil roulant : elle a perdu ses jambes et pas mal d’illusions. Il va l’aider simplement, sans compassion, sans pitié. Elle va revivre.




Mon Avis : Jacques Audiard réconcilie le spectateur et la critique. Il a réussi à débarrasser le cinéma français d'auteurs de sa lourdeur idéologique (il faut enterrer le passé et avancer). C'est un résistant pour ne s'être pas fourvoyé par l'ère du temps (trop de comédie de série Z). Son dernier film encensé par la critique comme rarement, est une oeuvre moins austère que ce à quoi il nous avait accoutumé. Une love story entre un laissé pour compte et une handicapé avait de quoi faire peur sur le papier mais est transcendé par une mise en scène inspirée, une vraie justesse de ton, des pointes d'humour et deux excellents comédiens. Matthias Schoenaerts s'impose à la fois brutal et fragile face à une Marion Cotillard d'une étonnante sobriété. DE ROUILLE ET D'OS est un film qui évite toute sensationnalisme et effet larmoyant et pour cela c'est une réussite, cependant Audiard ne réussit pas à nous bouleverser, certes son film est beau, parfois émouvant mais moins poignant et dérangeant que SUR MES LEVRES, DE BATTRE MON COEUR C'EST ARRETE ou UN PROPHETE. Certaines histoires parrallèles parasitent un peu le récit (sur les plates bandes "social" des frères Dardenne) et la fin surfaite fait trop happy end. Néanmoins rarement sur le plan visuel, Audiard aura été aussi loin. Filmant sans effets trop appuyés la violence des combats de rue ou l'accident de Cotillard. Sa puissance de cinéaste vraiment indéniable ressort aussi dans d'épatantes séquences émotions, servi par une excellente bande son. DE ROUILLE ET D'OS mérite d'être vu malgré des éloges critiques vraiment trop excessives et un côté mélo un peu artificiel dans le dernier quart d'heure.



445 ◆ THE AWAKENING de Nick MURPHY ☆



Résumé : Angleterre, 1921. Trois ans se sont écoulés depuis la fin de la Première Guerre mondiale. L'écrivain et scientifique Florence Cathcart est la meilleure chasseuse de fantômes du pays. Elle est invitée par Mallory, un mutilé de la Grande Guerre, à venir à la campagne dans le pensionnat où ce dernier est enseignant pour enquêter sur une mort mystérieuse attribuée à l'esprit maléfique d'un enfant. À l'aide d'une caméra, de pièges à fil et d'enregistreurs, Florence en vient rapidement à la conclusion qu'il existe une explication logique derrière cette tragédie. Mais ses convictions rationnelles sont mises à rude épreuve lorsqu'une nuit, elle se retrouve confrontée à l'apparition terrifiante d'un spectre.




Mon Avis : Le plus grand défaut de ce film est qu'il arrive dix ans trop tard, du coup tout est prévisible et arrive précisément quand on s'y attend. Tous les coups de théâtre tirent sur des ficelles ultra usées et sont affreusement creux. Le film ennui en recitant avec une grande maladresse des codes appris dans les excellents THE OTHERS et EL ORPHANATO, qu'il plagit sans jamais être à des kilomètres de les égaler. Je me suis juste contenter d'apprécier les magnifiques images de la sublime Barbara Hall pour passer le temps. 


mercredi 9 mai 2012

444 ◆ DARK SHADOWS de Tim BURTON ★☆☆☆☆




Résumé : En 1752, Joshua et Naomi Collins quittent Liverpool, en Angleterre, pour prendre la mer avec leur jeune fils Barnabas, et commencer une nouvelle vie en Amérique. Mais même un océan ne parvient pas à les éloigner de la terrible malédiction qui s’est abattue sur leur famille. Vingt années passent et Barnabas a le monde à ses pieds, ou du moins la ville de Collinsport, dans le Maine. Riche et puissant, c’est un séducteur invétéré jusqu’à ce qu’il commette la grave erreur de briser le cœur d’Angelique Bouchard. C’est une sorcière, dans tous les sens du terme, qui lui jette un sort bien plus maléfique que la mort : celui d’être transformé en vampire et enterré vivant. Deux siècles plus tard, Barnabas est libéré de sa tombe par inadvertance et débarque en 1972 dans un monde totalement transformé.




Mon Avis : Les mauvais films ne sont-ils pas de grandes sources d’inspiration pour une personne qui écrit des critiques? C’est pourtant bien le cas avec DARK SHADOWS. Qu’est-il donc arrivé à Tim Burton ? Où est passé le cinéaste génial, poétique et iconoclaste de « Mars Attacks », « Edward aux mains d’argent » ou « Big Fish » ? Depuis maintenant trois films, le cinéma de Tim Burton est en chute libre, chaque fois plus ennuyeux, chaque fois plus démodé, chaque fois (c’est un comble) plus mainstream. Le projet de « Dark Shadows » avait pourtant de quoi séduire : une farce un peu macabre à base de vampires et de sorcières avec à la clef une nouvelle métamorphose de Johnny Depp et un casting féminin sulfureux (Michelle Pfeiffer et Eva Green). On a peine à imaginer un univers plus taillé sur mesure pour l’imaginaire du cinéaste. La déception n’en est que plus grande. Pâle copie de films du début des années 90 – on pense à « La famille Adams », « La mort vous va si bien » ou encore « Les visiteurs » – « Dark Shadows » sent la naphtaline. Entre des gags faiblards (on a quand même droit à un remake de la scène de Jacquouille découvrant une route), un scénario convenu et sans rythme et des dialogues interminables et sans intérêt, on se retrouve très vite gagné par un ennui profond. En fait, on a le sentiment que Tim Burton a été récupéré par le conformisme américain et qu’il se complait dans un cinéma enfantin dépourvu de la créativité et de l’esprit critique qui animait ses premiers films. Ainsi, malgré l’ardente Eva Green, il ne parvient jamais à insuffler le moindre frisson érotique entre son personnage et celui de Johnny Depp, alors même qu’il s’agit précisément du nœud dramatique de son histoire. La faute en revient aussi en partie à Johnny Depp qui passe complètement à côté de son rôle et dont le jeu tout en haussement de sourcils finit par agacer. Amoureux transi et Don Juan malgré lui, Barnabas Collins devrait être sensuel et charmeur mais, peut-être encore enfermé dans son personnage de Willy Wonka, il l’interprète comme un être froid et anti-charnel, presque asexué. Il faut toutefois reconnaître que les décors, les costumes et les effets spéciaux sont, comme de coutumes, très réussis. Cependant « Dark Shadows » souligne que, depuis trois films, le travail Tim Burton ressemble plus à celui d’un chef décorateur que d’un véritable metteur en scène.. 




REPLIQUES CULTES°

"De toutes les armes du vaste arsenal soviétique, la meilleure source de profit était sans conteste le célèbre fusil d’assaut automatique modèle 1947 plus connus sous le nom de AK-47 ou Kalachnikov. Le fusil d’assaut le plus célèbre du monde. Une arme appréciée par tout les combattants. Quatre kilos sept d’acier et de bois d’une élégante simplicité. Incassable il ne chauffe pas il ne s’enraye jamais. Couvert de boue ou plein de sable il continue de fonctionner. Il est d’un emploi si facile que même les enfants peuvent s’en servir... Et ils s’en servent. Les soviétiques l’avait fait figuré sur une pièce de monnaie, le Mozambique sur son drapeau. Depuis la fin de la guerre froide, la kalachnikov est devenue le premier produit d’exportation de la Russie, devant la vodka, le caviar et les écrivains suicidaire. En revanche personne n’a jamais fait la queue pour acheter leurs voitures." (LORD OF WAR de Andrew Niccols)

"Ça pose toujours un problème de soulever un corps en un seul morceau. Apparemment, la meilleure façon de procéder est de découper le corps en 6 morceaux et de les mettre en tas. Une fois que vous avez vos 6 morceaux il faut vous en défaire rapidement parce que votre maman ne serait peut-être pas contente de les trouver dans le congélateur. Il semble que la meilleure façon soit de nourrir les porcs avec. Il faut les mettre à la diète quelques jours. Pour un porc affamé des morceaux de cadavre c’est du coq au vin pour un poivrot. Vous devez raser la tête de vos victimes et leur arracher les dents. Ce sont les seules choses que les porcs ne digèrent pas. Vous pourriez les récupérer après bien sûr mais vous n’avez pas envi de fouiller dans la merde de cochon je suppose. Ils dévorent les os comme du beurre. Il vous faut au moins 16 porcs pour finir le travail en un seule fois. Aussi je vous conseille de vous méfier des types qui élèvent les porcs parce que ces bestiaux sont capables de venir à bout d’un cadavre de 100kg en moins de 8 minutes, ce qui veut dire qu’un porc peut engloutir, en moyenne, un kilo de viande toute les minutes. D’où l’expression se goinfrer comme un porc."
(SNATCH de Guy Richie)