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mercredi 9 mai 2012

444 ◆ DARK SHADOWS de Tim BURTON ★☆☆☆☆




Résumé : En 1752, Joshua et Naomi Collins quittent Liverpool, en Angleterre, pour prendre la mer avec leur jeune fils Barnabas, et commencer une nouvelle vie en Amérique. Mais même un océan ne parvient pas à les éloigner de la terrible malédiction qui s’est abattue sur leur famille. Vingt années passent et Barnabas a le monde à ses pieds, ou du moins la ville de Collinsport, dans le Maine. Riche et puissant, c’est un séducteur invétéré jusqu’à ce qu’il commette la grave erreur de briser le cœur d’Angelique Bouchard. C’est une sorcière, dans tous les sens du terme, qui lui jette un sort bien plus maléfique que la mort : celui d’être transformé en vampire et enterré vivant. Deux siècles plus tard, Barnabas est libéré de sa tombe par inadvertance et débarque en 1972 dans un monde totalement transformé.




Mon Avis : Les mauvais films ne sont-ils pas de grandes sources d’inspiration pour une personne qui écrit des critiques? C’est pourtant bien le cas avec DARK SHADOWS. Qu’est-il donc arrivé à Tim Burton ? Où est passé le cinéaste génial, poétique et iconoclaste de « Mars Attacks », « Edward aux mains d’argent » ou « Big Fish » ? Depuis maintenant trois films, le cinéma de Tim Burton est en chute libre, chaque fois plus ennuyeux, chaque fois plus démodé, chaque fois (c’est un comble) plus mainstream. Le projet de « Dark Shadows » avait pourtant de quoi séduire : une farce un peu macabre à base de vampires et de sorcières avec à la clef une nouvelle métamorphose de Johnny Depp et un casting féminin sulfureux (Michelle Pfeiffer et Eva Green). On a peine à imaginer un univers plus taillé sur mesure pour l’imaginaire du cinéaste. La déception n’en est que plus grande. Pâle copie de films du début des années 90 – on pense à « La famille Adams », « La mort vous va si bien » ou encore « Les visiteurs » – « Dark Shadows » sent la naphtaline. Entre des gags faiblards (on a quand même droit à un remake de la scène de Jacquouille découvrant une route), un scénario convenu et sans rythme et des dialogues interminables et sans intérêt, on se retrouve très vite gagné par un ennui profond. En fait, on a le sentiment que Tim Burton a été récupéré par le conformisme américain et qu’il se complait dans un cinéma enfantin dépourvu de la créativité et de l’esprit critique qui animait ses premiers films. Ainsi, malgré l’ardente Eva Green, il ne parvient jamais à insuffler le moindre frisson érotique entre son personnage et celui de Johnny Depp, alors même qu’il s’agit précisément du nœud dramatique de son histoire. La faute en revient aussi en partie à Johnny Depp qui passe complètement à côté de son rôle et dont le jeu tout en haussement de sourcils finit par agacer. Amoureux transi et Don Juan malgré lui, Barnabas Collins devrait être sensuel et charmeur mais, peut-être encore enfermé dans son personnage de Willy Wonka, il l’interprète comme un être froid et anti-charnel, presque asexué. Il faut toutefois reconnaître que les décors, les costumes et les effets spéciaux sont, comme de coutumes, très réussis. Cependant « Dark Shadows » souligne que, depuis trois films, le travail Tim Burton ressemble plus à celui d’un chef décorateur que d’un véritable metteur en scène.. 



mercredi 19 août 2009

265 ◆ NUMBER 9 de Shane ACKER ★★★★★





Résumé : Dans un futur proche, la Terre a été ravagée par une grande guerre entre les hommes et les puissantes machines qu'ils avaient crées. Sachant l'humanité condamnée, un scientifique créé 9 petites créatures, fragiles et sans défense à partir d'objets divers ramassés dans les décombres. Incapables de s'opposer aux machines, ils ont formé une petite communauté survivant au jour le jour dans les décombres. Mais le dernier né de cette famille, le Numéro 9 a une mission. Il détient en lui la clé de leur survie et devra convaincre ses camarades de quitter leur refuge de fortune pour s'aventurer au coeur du royaume des machines. Ce qu'ils vont découvrir en chemin représente peut-être le dernier espoir de l'Humanité.  

En Aparté : Avant tout, voici deux très belles affiches russes du film produit par Tim Burton dont j'ai eu un coup de coeur à te faire partager. Il s'agit du mystère qui entoure ces 9 poupées en chiffons dans un monde apocalyptique. Graphiquement c'est vraiment trop beau! Numéro 9 c'est pour moi un véritable petit bijou du monde de l'animation. 




Mon Avis : Tim Burton ne s'est pas trompé à produire ce magnifique film d'animation signé Shane Acker. Rappelant l'intrigue de Matrix, l'histoire nous plonge au coeur des lendemains difficiles d'une guerre remportée par les machines sur les humains. Ces derniers ont été exterminés, et seules quelques poupées de chiffon, créées par un inventeur porte la vie en eux. Il s'en suit de nombreuses péripéties, le rythme ne mollit pas, et la réalisation est d'une grande virtuosité, avec des lumières splendides et un sens du détail prononcé. L'esthétique est donc irréprochable, la bande son es également de qualité. Ce film d'animation n'est pas destiné aux plus jeunes, mais il ravira les plus grands amateurs de science fiction e de poésie. Un subtil mélange qui donne à ce film une saveur inoubliable. Un vrai chef d'oeuvre d'animation.



REPLIQUES CULTES°

"De toutes les armes du vaste arsenal soviétique, la meilleure source de profit était sans conteste le célèbre fusil d’assaut automatique modèle 1947 plus connus sous le nom de AK-47 ou Kalachnikov. Le fusil d’assaut le plus célèbre du monde. Une arme appréciée par tout les combattants. Quatre kilos sept d’acier et de bois d’une élégante simplicité. Incassable il ne chauffe pas il ne s’enraye jamais. Couvert de boue ou plein de sable il continue de fonctionner. Il est d’un emploi si facile que même les enfants peuvent s’en servir... Et ils s’en servent. Les soviétiques l’avait fait figuré sur une pièce de monnaie, le Mozambique sur son drapeau. Depuis la fin de la guerre froide, la kalachnikov est devenue le premier produit d’exportation de la Russie, devant la vodka, le caviar et les écrivains suicidaire. En revanche personne n’a jamais fait la queue pour acheter leurs voitures." (LORD OF WAR de Andrew Niccols)

"Ça pose toujours un problème de soulever un corps en un seul morceau. Apparemment, la meilleure façon de procéder est de découper le corps en 6 morceaux et de les mettre en tas. Une fois que vous avez vos 6 morceaux il faut vous en défaire rapidement parce que votre maman ne serait peut-être pas contente de les trouver dans le congélateur. Il semble que la meilleure façon soit de nourrir les porcs avec. Il faut les mettre à la diète quelques jours. Pour un porc affamé des morceaux de cadavre c’est du coq au vin pour un poivrot. Vous devez raser la tête de vos victimes et leur arracher les dents. Ce sont les seules choses que les porcs ne digèrent pas. Vous pourriez les récupérer après bien sûr mais vous n’avez pas envi de fouiller dans la merde de cochon je suppose. Ils dévorent les os comme du beurre. Il vous faut au moins 16 porcs pour finir le travail en un seule fois. Aussi je vous conseille de vous méfier des types qui élèvent les porcs parce que ces bestiaux sont capables de venir à bout d’un cadavre de 100kg en moins de 8 minutes, ce qui veut dire qu’un porc peut engloutir, en moyenne, un kilo de viande toute les minutes. D’où l’expression se goinfrer comme un porc."
(SNATCH de Guy Richie)