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mercredi 28 novembre 2012

477 ◆ RISE OF THE GUARDIANS de Peter RAMSEY ★★★★☆




Résumé : L’aventure d’un groupe de héros, tous doués de pouvoirs extraordinaires. Emmenées par Jack Frost, un adolescent rebelle et ingénieux, ces cinq légendes vont devoir, pour la première fois, unir leurs forces pour protéger les espoirs, les rêves et l’imaginaire de tous les enfants.




Mon Avis : RISE OF THE GUARDIANS n'était pas à la base un Dreamworks que j'attendais des masses, et pour cause : réunir le Père Noël, le Lapin de Pâques, la Fée des Dents, le Marchand de Sable et Jack Frost pour combattre le Croquemitaine, était une entreprise ayant de grande chance de tomber dans le ridicule et le puéril. Puis je me suis rappelé qu'il y avait dedans les créateurs du cultissime pour moi HOW TO TRAIN YOUR DRAGON et Guillermo Del Toro en producteur exécutif! Et Oh purée quelle claque que c'était au final!!!!!!!! Tout commence de manière plus ou moins classique, avec le méchant qui fait un sale coup, et la réunion des Gardiens pour le contrer. Néanmoins, dès les premières secondes du film, on a le droit à la présentation du personnage Jack Frost (charismatique à souhait) de manière poétique et émouvante. Rapidement on comprend que Dreamworks a condensé tout son superbe savoir faire pour pondre quelque chose de puissant et d'épique. En effet, le film regorge de moments de bravoure plutôt impressionants, où les compétences des Gardiens sont à l'honneur.  L'animation est superbe : mention spéciale à la représentation des rêves et des cauchemars. Les décors sont grandioses également.  Le film marie à merveille scènes drôles (sans tomber dans le lourdingue) et émouvantes. Et à cela j'aimerai faire un grand bravo, car cela fait longtemps qu'on avait pas eu un personnage principal aussi intéressant que Jack Frost dans un film d'animation. La plupart des scènes concernant son passé, ainsi que la raison de sa présence sont touchantes à souhait, et les dialogues entre Frost et Pitch le croquemitaine sont écrits à la perfection.  Dreamworks a réussi, à l'instar de Pixar, à donner plusieurs niveaux de lecture à son film, ce qui fait que tout le monde y trouvera son compte. Sous ses airs de blockbuster pour enfants, on se retrouve avec un film merveilleux, impressionant, parfois émouvant, qui possède un sens de l'aventure que nous n'avions pas eu depuis très très longtemps dans un film d'animation. Et cela se ressent lorsque à la fin de la séance, tout le monde applaudit.  Pixar n'est plus (depuis Disney au manette) vive Dreamworks une vraie machine à rêve eux! Un de mes gros coups de coeur de l'année.


mercredi 21 novembre 2012

476 ◆ DREDD 3D de Pete TRAVIS ★★★★☆




Résumé : Dans un avenir proche, les Etats-Unis ne sont plus qu’un immense désert irradié. Mega City One est une métropole tentaculaire rangée par le vice. La seule forme d’autorité restante est représentée par les juges, une police urbaine qui cumule toutes les fonctions: flic, juge et bourreau. Une nouvelle drogue se propage, la Slo-Mo, qui permet de percevoir la réalité au ralenti. Sa distribution est contrôlée par Ma-Ma, ancienne prostituée, devenue baronne de la drogue. Dredd, le juge ultime, va se voir assigner une mission dans les environs de la tour de Ma-Ma et va devoir s’y confronter.




Mon Avis : Après une première adaptation de Judge Dredd plus en accord avec un cinéma divertissant issus des années 90, j'ai enfin eu droit au reboot que j'attendais, bien plus fidèle et qui colle mieux à l'univers post-apocalyptique de la Bande dessinée. Ici pas de contrat d'image comme en avait bénéficié Stallone à son époque (où il se baladait les 3/4 du film sans son casque), Karl Urban officie un DREDD recouvert d'un casque dont apparait à certain moment le célèbre rictus de dur à cuir propre au Judge Dredd d'origine. Malheureusement un problème financier divisera le budget de la production en deux, mais pourtant une idée judicieuse viendra mettre tout le monde d'accord bien aidé par un super scénario bien construit par Alex Garland (SUNSHINE, 28 WEEKS LATER, THE BEACH) ...tout de même! Les faibles  moyens financiers employés serviront à nous introduire, grâce à de magnifique effets spéciaux, l'immense ville au milieu du désert aride qu'est Méga-City One, agrémenté d'une narration de DREDD lui-même, pour nous expliquer le quotidien d'un Juge. Ensuite toute l'action se situera dans une des immenses tours surpeuplées de la ville en forme de huit-clos qui sert de base à un un quartel de la drogue avec à sa tête la cruelle MA-MA (une Lena Headey abonnée au rôle de bad girl ces dernier temps malgré sa beauté). Et  c'est peut être là qu'une infime comparaison sera faite avec le film philippin sortie cette année : THE RAID. A part ce détail là, Pete Travis me semble pas être une branquignole à la réal', c'est méticuleux (combat gore à 100%) et ultra léchée (les scènes de shoot au Slow-Mo magnifique!) avec une optimisation de chaque recoins de la tour afin de ne pas donner cette impression de déjà-vu. Car heureusement, les scènes d'action survitaminées sont là pour éviter de tomber dans l'ennui total, celles-ci sont bien maitrisés et certaines d'entre elles sont vraiment impressionnantes (les mitrailleuses lourdes qui détruisent littéralement l'étage opposé par exemple), le film est violent voire très violent dans les impacts de balles et c'est bien mieux comme ça avec des slowmotion bien employé, on en prend vraiment plein les yeux dans ces scènes-là. En plus Karl Urban y est pour beaucoup, même si à la base j'en doutais un tout petit peu. Surprenant en Judge Dredd d'un point de vue gestuelle et aussi par sa façon de s'exprimer, voir de se tenir de manière très mécanique, on dirait que le rôle était fait pour lui. Pour ce reboot on a droit à un DREDD en mode formateur-terrain (c'est cette idée que j'ai adoré du film en faite) accompagné d'une sublime nymphette (Ah! Cà, çà joue aussi) avec une Olivia Thirlby "télékinésiste" à tomber par terre. L'histoire reste assez basique en somme, avec une journée dans la vie du Judge Dredd. DREDD est un reboot réussi, c'est juste dommage qu'il n'y aie pas eu de distributeur pour une bonne projection sur grand écran, car finalement on loupe alors la 3D  pour les scènes d'action explosives. En attendant la suite vu l’échec au box office US malgré les très nombreuses critiques élogieuses qu'a reçu le film, l'idée de voir apparaitre une trilogie reste moins sûr, mais je croise les doigts car pour moi si il n'y a pas de changement au casting d'une éventuelle séquelle, ce DREDD 2012 a un sacré potentiel pour les fans du genre. DREDD, c'est une réussite!


mercredi 14 novembre 2012

475 ◆ END OF WATCH de David AYER ★★★★☆



Résumé : Chaque jour, Brian Taylor et Mike Zavala, jeunes officiers de police, patrouillent dans les rues les plus dangereuses de Los Angeles. À travers les images filmées sur le vif, on découvre leur quotidien sous un angle jamais vu. Du danger partagé qui forge la fraternité à la peur et aux montées d’adrénaline, c’est une fascinante plongée au cœur de leur vie et d’un quartier, une histoire puissante sur l’amitié, la famille, l’honneur et le courage.




Mon Avis : David Ayer a vécu dans les quartiers chauds de South Central, au milieu de la drogue, de la violence et des guerres de gangs, ce qui lui a donné de sacrée inspiration pour ses scénarios qui va de l'excellent TRAINNG DAY à BAD TIMES et aux moins mémorables STREET KINGS. Pour son troisième passage derrière la caméra, Ayer reste dans le même registre et nous fait suivre le quotidien de deux flics de Los Angeles dans le joli quartier de South Central et ce filmé d'une façon quasi-documentaire, caméra embarquée et plans collant au plus près de la réalité afin d'immiscer le spectateur directement dans le feu de l'action... Bien que contenant des séquences un poil poussives histoire d'enjoliver le long-métrage, END OF WATCH s'avère être très réaliste, avec un ensemble de situations banales qui nous montre le quotidien difficile de ces représentants de l'ordre agissant dans des quartiers particulièrement dangereux. De plus, afin d'appuyer ce côté réaliste, Ayer a la bonne idée d'intégrer à l'histoire la présence d'une caméra supplémentaire guidée par un de nos deux héros qui souhaite faire un projet en montrant le plus de détails possibles sur le quotidien des flics de la ville, dévoilant ainsi aussi bien les arrestations musclées et autres mauvaises surprises lors de contrôles banals que l'ambiance qui règne parmi les membres de la police. Niveau interprétation, le tandem Jake Gyllenhaal / Michael Peña fait des ravages, les acteurs étant ici très complices. Et si on pourra reprocher à David Ayer de nous livrer un quasi-remake de Bad Times au niveau du scénario (même trame de fond à peu près et même base de complicité au sujet des deux flics soudés comme des frères), on pourra en revanche saluer sa maîtrise de la mise en scène, véritablement époustouflante, où le réalisateur use et abuse de caméras embarquées placées aussi bien sur le capot des voitures de fonction que sur les chemises de nos héros, sur leurs flingues ou scotchées sur leur épaule, nous plongeant dans des arrestations plus vraies que nature. Pas révolutionnaire mais presque, END OF WATCH reste dans tous les cas une sacrée baffe dans le genre.


mercredi 7 novembre 2012

474 ◆ SINISTER de Scott DERRICKSON ★★★★☆




Résumé : Ellison est un auteur de romans policiers inspirés de faits réels. Dans l’espoir d’écrire un nouveau livre à succès, il emménage avec sa famille dans une maison où les anciens propriétaires ont été retrouvés inexplicablement pendus. Ellison y découvre dans le grenier des bobines 8mm contenant les images de meurtres d’autres familles. Qui a filmé ces tueries et pour quelle raison ? Ellison va tenter de répondre à ces questions tandis que le tueur présumé, une entité surnaturelle présente sur les films, menace de plus en plus sa famille.




Mon Avis : Malgré un "synopsis" vu et revu 1000 fois et clairement emprunté au cinéma fantastique japonais ou encore récemment à INSIDIOUSSINISTER arrive pourtant à se démarquer des productions similaires grâce à l'interprétation flippé et halluciné de l'excellent Ethan Hawke personnage principal qui porte indéniablement le projet à bout de bras. L'histoire sans être révolutionnaire donc est une réussite jouant à fond l'ambiguïté et la paranoïa, l'ambiance globale particulièrement malsaine fout véritablement les chocottes et les scènes chocs d'apparitions fantomatique sont légions et particulièrement bien amenés, servit par des effets spéciaux de toutes beautés et d'une intelligence rarissime sans oublier le fameux twist final surprenant et diabolique à souhait. Un conseil : Attendez l'heure tardive fatidique (De préférence minuit), éteignez toutes les lumières, montez un poil le son et préparez vous à ce qui pourrait bien être une bonne nuit de flippe pour certains d'entre vous. Scott Derrickson a su placer tous ces "hommages" aux cinémas de genre où il fallait et son SINISTER est une très bonne surprise sur tous les plans qui devrait en toute logique mettre tout le monde d'accord. Laissez-vous tenter, le genre horrifique ne se consomme plus qu'en DTV de nos jours.



REPLIQUES CULTES°

"De toutes les armes du vaste arsenal soviétique, la meilleure source de profit était sans conteste le célèbre fusil d’assaut automatique modèle 1947 plus connus sous le nom de AK-47 ou Kalachnikov. Le fusil d’assaut le plus célèbre du monde. Une arme appréciée par tout les combattants. Quatre kilos sept d’acier et de bois d’une élégante simplicité. Incassable il ne chauffe pas il ne s’enraye jamais. Couvert de boue ou plein de sable il continue de fonctionner. Il est d’un emploi si facile que même les enfants peuvent s’en servir... Et ils s’en servent. Les soviétiques l’avait fait figuré sur une pièce de monnaie, le Mozambique sur son drapeau. Depuis la fin de la guerre froide, la kalachnikov est devenue le premier produit d’exportation de la Russie, devant la vodka, le caviar et les écrivains suicidaire. En revanche personne n’a jamais fait la queue pour acheter leurs voitures." (LORD OF WAR de Andrew Niccols)

"Ça pose toujours un problème de soulever un corps en un seul morceau. Apparemment, la meilleure façon de procéder est de découper le corps en 6 morceaux et de les mettre en tas. Une fois que vous avez vos 6 morceaux il faut vous en défaire rapidement parce que votre maman ne serait peut-être pas contente de les trouver dans le congélateur. Il semble que la meilleure façon soit de nourrir les porcs avec. Il faut les mettre à la diète quelques jours. Pour un porc affamé des morceaux de cadavre c’est du coq au vin pour un poivrot. Vous devez raser la tête de vos victimes et leur arracher les dents. Ce sont les seules choses que les porcs ne digèrent pas. Vous pourriez les récupérer après bien sûr mais vous n’avez pas envi de fouiller dans la merde de cochon je suppose. Ils dévorent les os comme du beurre. Il vous faut au moins 16 porcs pour finir le travail en un seule fois. Aussi je vous conseille de vous méfier des types qui élèvent les porcs parce que ces bestiaux sont capables de venir à bout d’un cadavre de 100kg en moins de 8 minutes, ce qui veut dire qu’un porc peut engloutir, en moyenne, un kilo de viande toute les minutes. D’où l’expression se goinfrer comme un porc."
(SNATCH de Guy Richie)