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mercredi 21 novembre 2012

476 ◆ DREDD 3D de Pete TRAVIS ★★★★☆




Résumé : Dans un avenir proche, les Etats-Unis ne sont plus qu’un immense désert irradié. Mega City One est une métropole tentaculaire rangée par le vice. La seule forme d’autorité restante est représentée par les juges, une police urbaine qui cumule toutes les fonctions: flic, juge et bourreau. Une nouvelle drogue se propage, la Slo-Mo, qui permet de percevoir la réalité au ralenti. Sa distribution est contrôlée par Ma-Ma, ancienne prostituée, devenue baronne de la drogue. Dredd, le juge ultime, va se voir assigner une mission dans les environs de la tour de Ma-Ma et va devoir s’y confronter.




Mon Avis : Après une première adaptation de Judge Dredd plus en accord avec un cinéma divertissant issus des années 90, j'ai enfin eu droit au reboot que j'attendais, bien plus fidèle et qui colle mieux à l'univers post-apocalyptique de la Bande dessinée. Ici pas de contrat d'image comme en avait bénéficié Stallone à son époque (où il se baladait les 3/4 du film sans son casque), Karl Urban officie un DREDD recouvert d'un casque dont apparait à certain moment le célèbre rictus de dur à cuir propre au Judge Dredd d'origine. Malheureusement un problème financier divisera le budget de la production en deux, mais pourtant une idée judicieuse viendra mettre tout le monde d'accord bien aidé par un super scénario bien construit par Alex Garland (SUNSHINE, 28 WEEKS LATER, THE BEACH) ...tout de même! Les faibles  moyens financiers employés serviront à nous introduire, grâce à de magnifique effets spéciaux, l'immense ville au milieu du désert aride qu'est Méga-City One, agrémenté d'une narration de DREDD lui-même, pour nous expliquer le quotidien d'un Juge. Ensuite toute l'action se situera dans une des immenses tours surpeuplées de la ville en forme de huit-clos qui sert de base à un un quartel de la drogue avec à sa tête la cruelle MA-MA (une Lena Headey abonnée au rôle de bad girl ces dernier temps malgré sa beauté). Et  c'est peut être là qu'une infime comparaison sera faite avec le film philippin sortie cette année : THE RAID. A part ce détail là, Pete Travis me semble pas être une branquignole à la réal', c'est méticuleux (combat gore à 100%) et ultra léchée (les scènes de shoot au Slow-Mo magnifique!) avec une optimisation de chaque recoins de la tour afin de ne pas donner cette impression de déjà-vu. Car heureusement, les scènes d'action survitaminées sont là pour éviter de tomber dans l'ennui total, celles-ci sont bien maitrisés et certaines d'entre elles sont vraiment impressionnantes (les mitrailleuses lourdes qui détruisent littéralement l'étage opposé par exemple), le film est violent voire très violent dans les impacts de balles et c'est bien mieux comme ça avec des slowmotion bien employé, on en prend vraiment plein les yeux dans ces scènes-là. En plus Karl Urban y est pour beaucoup, même si à la base j'en doutais un tout petit peu. Surprenant en Judge Dredd d'un point de vue gestuelle et aussi par sa façon de s'exprimer, voir de se tenir de manière très mécanique, on dirait que le rôle était fait pour lui. Pour ce reboot on a droit à un DREDD en mode formateur-terrain (c'est cette idée que j'ai adoré du film en faite) accompagné d'une sublime nymphette (Ah! Cà, çà joue aussi) avec une Olivia Thirlby "télékinésiste" à tomber par terre. L'histoire reste assez basique en somme, avec une journée dans la vie du Judge Dredd. DREDD est un reboot réussi, c'est juste dommage qu'il n'y aie pas eu de distributeur pour une bonne projection sur grand écran, car finalement on loupe alors la 3D  pour les scènes d'action explosives. En attendant la suite vu l’échec au box office US malgré les très nombreuses critiques élogieuses qu'a reçu le film, l'idée de voir apparaitre une trilogie reste moins sûr, mais je croise les doigts car pour moi si il n'y a pas de changement au casting d'une éventuelle séquelle, ce DREDD 2012 a un sacré potentiel pour les fans du genre. DREDD, c'est une réussite!


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REPLIQUES CULTES°

"De toutes les armes du vaste arsenal soviétique, la meilleure source de profit était sans conteste le célèbre fusil d’assaut automatique modèle 1947 plus connus sous le nom de AK-47 ou Kalachnikov. Le fusil d’assaut le plus célèbre du monde. Une arme appréciée par tout les combattants. Quatre kilos sept d’acier et de bois d’une élégante simplicité. Incassable il ne chauffe pas il ne s’enraye jamais. Couvert de boue ou plein de sable il continue de fonctionner. Il est d’un emploi si facile que même les enfants peuvent s’en servir... Et ils s’en servent. Les soviétiques l’avait fait figuré sur une pièce de monnaie, le Mozambique sur son drapeau. Depuis la fin de la guerre froide, la kalachnikov est devenue le premier produit d’exportation de la Russie, devant la vodka, le caviar et les écrivains suicidaire. En revanche personne n’a jamais fait la queue pour acheter leurs voitures." (LORD OF WAR de Andrew Niccols)

"Ça pose toujours un problème de soulever un corps en un seul morceau. Apparemment, la meilleure façon de procéder est de découper le corps en 6 morceaux et de les mettre en tas. Une fois que vous avez vos 6 morceaux il faut vous en défaire rapidement parce que votre maman ne serait peut-être pas contente de les trouver dans le congélateur. Il semble que la meilleure façon soit de nourrir les porcs avec. Il faut les mettre à la diète quelques jours. Pour un porc affamé des morceaux de cadavre c’est du coq au vin pour un poivrot. Vous devez raser la tête de vos victimes et leur arracher les dents. Ce sont les seules choses que les porcs ne digèrent pas. Vous pourriez les récupérer après bien sûr mais vous n’avez pas envi de fouiller dans la merde de cochon je suppose. Ils dévorent les os comme du beurre. Il vous faut au moins 16 porcs pour finir le travail en un seule fois. Aussi je vous conseille de vous méfier des types qui élèvent les porcs parce que ces bestiaux sont capables de venir à bout d’un cadavre de 100kg en moins de 8 minutes, ce qui veut dire qu’un porc peut engloutir, en moyenne, un kilo de viande toute les minutes. D’où l’expression se goinfrer comme un porc."
(SNATCH de Guy Richie)