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mercredi 21 novembre 2012

476 ◆ DREDD 3D de Pete TRAVIS ★★★★☆




Résumé : Dans un avenir proche, les Etats-Unis ne sont plus qu’un immense désert irradié. Mega City One est une métropole tentaculaire rangée par le vice. La seule forme d’autorité restante est représentée par les juges, une police urbaine qui cumule toutes les fonctions: flic, juge et bourreau. Une nouvelle drogue se propage, la Slo-Mo, qui permet de percevoir la réalité au ralenti. Sa distribution est contrôlée par Ma-Ma, ancienne prostituée, devenue baronne de la drogue. Dredd, le juge ultime, va se voir assigner une mission dans les environs de la tour de Ma-Ma et va devoir s’y confronter.




Mon Avis : Après une première adaptation de Judge Dredd plus en accord avec un cinéma divertissant issus des années 90, j'ai enfin eu droit au reboot que j'attendais, bien plus fidèle et qui colle mieux à l'univers post-apocalyptique de la Bande dessinée. Ici pas de contrat d'image comme en avait bénéficié Stallone à son époque (où il se baladait les 3/4 du film sans son casque), Karl Urban officie un DREDD recouvert d'un casque dont apparait à certain moment le célèbre rictus de dur à cuir propre au Judge Dredd d'origine. Malheureusement un problème financier divisera le budget de la production en deux, mais pourtant une idée judicieuse viendra mettre tout le monde d'accord bien aidé par un super scénario bien construit par Alex Garland (SUNSHINE, 28 WEEKS LATER, THE BEACH) ...tout de même! Les faibles  moyens financiers employés serviront à nous introduire, grâce à de magnifique effets spéciaux, l'immense ville au milieu du désert aride qu'est Méga-City One, agrémenté d'une narration de DREDD lui-même, pour nous expliquer le quotidien d'un Juge. Ensuite toute l'action se situera dans une des immenses tours surpeuplées de la ville en forme de huit-clos qui sert de base à un un quartel de la drogue avec à sa tête la cruelle MA-MA (une Lena Headey abonnée au rôle de bad girl ces dernier temps malgré sa beauté). Et  c'est peut être là qu'une infime comparaison sera faite avec le film philippin sortie cette année : THE RAID. A part ce détail là, Pete Travis me semble pas être une branquignole à la réal', c'est méticuleux (combat gore à 100%) et ultra léchée (les scènes de shoot au Slow-Mo magnifique!) avec une optimisation de chaque recoins de la tour afin de ne pas donner cette impression de déjà-vu. Car heureusement, les scènes d'action survitaminées sont là pour éviter de tomber dans l'ennui total, celles-ci sont bien maitrisés et certaines d'entre elles sont vraiment impressionnantes (les mitrailleuses lourdes qui détruisent littéralement l'étage opposé par exemple), le film est violent voire très violent dans les impacts de balles et c'est bien mieux comme ça avec des slowmotion bien employé, on en prend vraiment plein les yeux dans ces scènes-là. En plus Karl Urban y est pour beaucoup, même si à la base j'en doutais un tout petit peu. Surprenant en Judge Dredd d'un point de vue gestuelle et aussi par sa façon de s'exprimer, voir de se tenir de manière très mécanique, on dirait que le rôle était fait pour lui. Pour ce reboot on a droit à un DREDD en mode formateur-terrain (c'est cette idée que j'ai adoré du film en faite) accompagné d'une sublime nymphette (Ah! Cà, çà joue aussi) avec une Olivia Thirlby "télékinésiste" à tomber par terre. L'histoire reste assez basique en somme, avec une journée dans la vie du Judge Dredd. DREDD est un reboot réussi, c'est juste dommage qu'il n'y aie pas eu de distributeur pour une bonne projection sur grand écran, car finalement on loupe alors la 3D  pour les scènes d'action explosives. En attendant la suite vu l’échec au box office US malgré les très nombreuses critiques élogieuses qu'a reçu le film, l'idée de voir apparaitre une trilogie reste moins sûr, mais je croise les doigts car pour moi si il n'y a pas de changement au casting d'une éventuelle séquelle, ce DREDD 2012 a un sacré potentiel pour les fans du genre. DREDD, c'est une réussite!


mercredi 15 août 2012

463 ◆ ABRAHAM LINCOLN VAMPIRE HUNTER de Timur BEKMAMBETOV ★★★☆☆




Résumé : On suit le jeune Abraham Lincoln qui souhaite venger sa mère tuée par un vampire alors qu’il était enfant. Abraham n’a alors d’autre choix que de devenir un chasseur de vampires…





Mon Avis :  Le titre de ce blockbuster estival annonçait la couleur : un président américain, des vampires et de la baston. Abraham Lincolm, chasseur de vampire, c’est avant tout un bouquin de Seth Grahame Smith qui avait déjà surpris avec son Orgueil et Préjugés et Zombies. Et c’est donc Seth qui signe le scénario de l’adaptation cinématographique de son propre roman, tandis que son ami Tim Burton s’occupe de la production.  Véritable divertissement, un rien abrutissant, assumant sans complexe ses influences de série B, Abraham Lincoln remplit son rôle de blockbuster à merveille. Pas de réflexion à la con, aucun soucis de vraisemblance, ici vous n’avez plus qu’à poser votre cerveau à l’entrée et à profiter. Le titre dit tout, le pitch tenant sur un timbre-poste : on suit le jeune Abraham Lincoln qui souhaite venger sa mère tuée par un vampire alors qu’il était enfant. Abraham n’a alors d’autre choix que de devenir un chasseur de vampires…  Sorte d’anti-Twilight, Abraham Lincoln restaure la figure du vampire en tant que démon assoiffé de sang. Nos vampires sont plus occupés à bouffer de l’humain et à prendre le pouvoir politique qu’à draguer les lycéennes et briller au soleil. Et ça, ça fait plaisir. Ambitieux, démesuré, le film est sans cesse dans le « too much ». Des scènes de baston à la pelle, des séquences spectaculaires, des grandes gerbes de sang : on ne lésine sur rien. A partir du moment où le héros choisit comme arme de prédilection une hache, on sait qu’on va en avoir pour son argent question action gore. Le réalisateur russe Timur Bekmambetov (Wanted : choisis ton destin) use et abuse des ralentis et des effets sonores. Véritables montagnes russes, le film vous embarque dès ses premières séquences pour un voyage étourdissant et un rien écœurant. Régressif et jouissif à souhait. Certes, dans son élan d’exubérance, le film se vautre parfois en beauté, le début de la deuxième partie étant particulièrement faible. De nombreuses erreurs techniques émaillent aussi le long-métrage : nuits américaines foireuses, abus de filtre orange, faux raccords obvious ou encore effets spéciaux parfois peu convaincants. Mais on lui pardonne parce que ça fait partie du lot. Et parce que le film nous offre des scènes qui risquent de devenir cultes. C’est ainsi que j’ai pu voir pour la première fois de ma vie une course poursuite au milieu d’une horde de chevaux sauvages au galop (lancer de cheval inclus). La scène de fin vaut aussi son pesant de cahuètes, puisqu’on y apprend que ce bon Président Obama serait lui aussi un chasseur de vampire, dans la digne lignée de Lincoln.  Bref, vous êtes prévenus, Abraham Lincoln, chasseur de vampires, n’est pas vraiment un film d’action bien sous tous rapports. C’est parfois foutraque, parfois un peu nul, mais tellement dans l’excès que ça en devient brillant. A réserver aux amateurs de baston et aux aventuriers des salles obscures qui n’ont plus peur de rien en terme d’excès à l’américaine. Un plaisir coupable à partager avec des potes et du pop-corn.


dimanche 18 mars 2012

434 ◆ THE WALKING DEAD ☺ / ☻☻☻☻☻




Synopsis : THE WALKING DEAD raconte l'histoire de l'apocalypse et  d'un monde peuplé de mort vivant, où l'espoir de la race humaine est lié par une poignée de survivants dont on suit les mésaventures... 




Troisième Constat : Il était temps que cette série au potentiel énorme grâce à la BD d'origine devienne intéressante. Entre les deux premières saisons et la première partie de la saison 3 c'est un totale changement de direction et c'est tant mieux pour nous tous.  C'était obligé que pour relancer le show il fallait intégrer le Pénitentier/Governor, Michonne (même si elle est pas en mode samouraï encore) et Oh surprise! l'arrivée de Tyreese ;). Rick et ses amis parlent moins, on s'est débarrassé de quelques second rôles qui plombaient le show et il y a enfin plus d'action. J'attends la seconde partie avec impatience... 




En aparté : Deux éléments qui ont leurs importances dans cette nouvelle saison, ils découvrent le pénitencier abandonné et c'est l'arrivée de Michonne qui va (je l'espère) apporter un peu plus d'action avec les combats au sabre et moins de blah blah soporifique. C'est toujours çà de pris pour cette série au faible récit.


Saison3
Episode 01 - 14/Oct/12 Seed
Episode 02 - 21/Oct/12 Sick
Episode 03 - 28/Oct/12 Walk with Me
Episode 04 - 04/Nov/12 Killer Within
Episode 05 - 11/Nov/12 Say the Word
Episode 06 - 18/Nov/12 Hounded
Episode 07 - 25/Nov/12 When the Dead Come Knocking
Episode 08 - 02/Dec/12 Made to Suffer


Second Constat : Je profite que cela soit la fin de la saison 2 pour faire un petit bilan de cette série. Evidemment si elle m'aurait plu, j'aurais depuis bien longtemps posté les liens de partage. Mais voilà, j'étais décu du résultat et de ce que les scénaristes avaient fait de la personnalité des protagonistes dans la série... que j'avais apprécié dans la Bande dessinée. J'avais donc boycotter l'article mais avec un peu de bon sens, j'admet que la réalisation est bien faite dans l'ensemble, mais c'est toujours le jeu des acteurs et la "psychologie" de leur personnages qui manquent de profondeur. Il y a un petit côté mix théâtral et série b que je n'apprécie guère. Bon sentiments et émotions trop grasses pour que mon cerveau puisse les assimiler. En gros j'ai comme une envie (image) de baffer les acteurs car ils m'énervent. Mais pourtant il aura fallut les 3 derniers épisodes de la saison 2 pour decouvrir que les scénaristes commencent à mettre les thématiques de la BD. Je vais pas spoiler mais çà bougera je l'espère enfin pour la saison 3.



Surtout les principaux le flic et sa femme... çà passe pas!




Mon Avis : Plus de la moitié de la saison à chercher une fillette qui a disparu et dont l'intrigue a été complètement inventer par nos supers scénaristes. Le résultat faut pas s'étonner, on a des dialogues longs mais longs, philosophiques, qui plombent le rythme (si il y en a régulièrement!) des épisodes pour un switch final sans suspense vu que tu l'avais déjà deviné. J'ai pas encore vu la deuxième partie (épisode 8). C'était tellement chiant à regarder jusqu'à présent! Pppfff!! 5 épisodes à me taper. 


Saison 2
Episode 01 - 16/Oct/11 What Lies Ahead
Episode 02 - 23/Oct/11 Bloodletting
Episode 03 - 30/Oct/11 Save The Last One
Episode 04 - 06/Nov/11 Cherokee Rose
Episode 05 - 13/Nov/11 Chupacabra
Episode 06 - 20/Nov/11 Secrets  
Episode 07 - 27/Nov/11 Pretty Much Dead Already
Episode 08 - 12/Feb/12 Nebraska 
Episode 09 - 19/Feb/12 Triggerfinger
Episode 10 - 26/Feb/12 18 Miles Out
Episode 11 - 04/Mar/12 Judge, Jury, Executioner 
Episode 12 - 11/Mar/12 Better Angels


(MDP : Walking)



Mon Avis : Oh! Le sacrilège!! C'est quoi ce final? Je vomis un peu et je reviens... heureusement que ce n'est que 6 épisodes mais tellement ennuyant.


Saison 1


Premier Constat (05/12/11) : En effet j'avais pas envie de consacré du temps à partager une série TV que je n'aimais pas. Pour la simple et bonne raison que c'est à mes yeux la Bande Dessinée qu'il faut continuer de lire et qui est la plus passionnante. On y décrypte la véritable nature humaine face à des Zombie qui sont là uniquement pour de la figuration en instaurant ce climat de danger permanent. Tandis que dans l'adaptation, c'est uniquement pour faire le show avec des acteurs qui jouent tous tellement mal! Pas crédible avec des dialogues pour combler le manque d'action. J'attendais beaucoup de la série, les zombies sont au top pourtant au vu des premiers épisodes, que j'ai regardé avec curiosité, et après? Déjà que les scénaristes ne respectent pas l'excellente trame à suspense de la BD. Si t'es aussi déçu que moi de la série TV et d'un casting complètement râté, je peux te garantir que le scénarios et les intrigues de la BD te feront bien plus transpirer, car pris dans l'histoire, les pages s'enchainent rapidement! C'est rythmé! Sans temps mort! Tous le contraire de la série TV. Voilà un 'tit avant goût et évidemment quelques artworks et jettes toi à ton tour sur la BD avec un lien sur le site web comme entrée.







samedi 10 mars 2012

♤ R.I.P MOEBIUS (8.5.1938 / 10.3.2012)


Le dessinateur et scénariste de bande dessinée français, Jean Giraud alias Moebius, le 15 janvier 2009 à Paris.


Le monde de la bande dessinée vient de perdre l'un de ses géants, sinon "le"dernier des géants d'un certain âge d'or. Jean Giraud, plus connu sous le nom de Moebius, est mort ce samedi 10 mars à l'âge de 73 ans des suites d'une longue maladie.  

Dessinateur et scénariste, père entre autres du lieutenant Bluberry, il laisse derrière lui une œuvre monumentale, marquée notamment par un trait d'une prodigieuse aisance et par une inclinaison assumée pour la dualité artistique. Ce n'est pas un hasard si Jean Giraud a mené toute sa carrière en signant avec deux pseudonymes : Gir, avec lequel il a dessiné la série western Blueberry dans une veine réaliste ; et Moebius, versant fantastique de sa personnalité, incarné à travers les personnages d'Arzach, de l'Incal ou encore du Major. La fausse désinvolture de son style a marqué plusieurs générations de dessinateurs qui voyaient en lui la référence ultime. 

Jean Giraud naît le 8 mai 1938 à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne). Elève de l'Ecole des arts appliqués de Paris, il publie ses premières bandes dessinées dès 1956 dans plusieurs publications pour la jeunesse : Fripounet et Marisette, Ames Vaillantes ou encore Cœurs Vaillants. Au début des années 60, il rencontre Jijé, qui le recrute comme assistant sur un épisode de Jerry Spring. Peu de temps après, le scénariste Jean-Michel Charlier, s'en revenant d'un repérage dans le Nevada pour la série Buck Danny, cherche un dessinateur pour un western qu'il a en tête. Jijé décline l'offre, mais oriente Charlier vers Giraud. En 1963, sort Fort Navajo, la première histoire d'un lieutenant de l'armée américaine au nez cassé et au caractère trempé, Mike "Blueberry" Donovan.  

Ce personnage va donner l'occasion à Jean Giraud, qui signe Gir dès le premier épisode, de "faire du cinéma sur papier", comme il l'expliquait au Monde Magazine en octobre 2010 à l'occasion de la rétrospective que lui a consacré la Fondation Cartier : "Le cinéma est le réservoir d'images de Blueberry. (...) Concernant le personnage, je lui ai donné les traits de nombreux acteurs à la mode de films d'action : Belmondo bien sûr, mais aussi Bronson, Eastwood, Schwarzenegger... J'ai même utilisé Keith Richards (le guitariste des Rolling Stones) ou Vincent Cassel (qui a campé le rôle de Blueberry au cinéma). A chaque fois, je rajoutais un nez cassé, ainsi qu'une coupe de cheveux à la Mike Brant ! Beaucoup de réalisateurs m'ont également inspiré. Blueberry doit beaucoup à Sam Peckinpah(La Horde sauvage m'a bouleversé). Il y a aussi du Sergio Leone chez lui. Mais pour ce qui est de son amitié avec les Indiens, je suis plus proche de John Fordqui, toute sa vie, a été écartelé entre le machisme blanc de la conquête de l'ouest et la conscience qu'il avait des minorités opprimées."  

Parallèlement à Blueberry, Giraud s'invente très vite un double qu'il appelle Moebius - en référence au ruban du savant Möbius, symbole de l'infini - et avec lequel il va défricher des terres peu explorée dans la bande dessinée, aux confins du rêve et de la science-fiction. Le tournant de cette période est évidemment la création en 1975 du magazine Métal Hurlant, à laquelle il participe aux côtés deJean-Pierre Dionnet, Philippe Druillet et Bernard Farkas. C'est alors la naissance du héros muet Arzach. "A l'époque, Métal Hurlant vivait constamment dans le danger de mourir, racontait encore Moebius au Monde Magazine. Nous ne savions jamais si nous allions sortir le numéro suivant. La garantie de l'étonnement éditorial était notre propre étonnement. D'où ce personnage sans parole ni référence culturelle que je faisais le soir après le boulot - après Blueberry, quoi. C'était une façon d'être provocant."  

Pendant des années, Blueberry va être "le sponsor personnel de Mœbius", dixit Gir/Moebius lui-même. Alors que se succèdent les aventures du lieutenant (de plus en plus indiscipliné), l'auteur poursuit ses explorations oniriques, notamment avec la collaboration du scénariste Alexandro Jodorowsky qui crée pour lui le personnage de John Difool.  


L'APPEL DU CINEMA

Jean Giraud alias Moebius pose devant une fresque tirée d'un de ses albums, le 9 février 2008 au Futuroscope de Poitiers, le jour du lancement d'une nouvelle attraction du parc, inspirée de l'un de ses albums.


Entre-temps, le cinéma lui a fait les yeux doux. Avec Jodorowsky, il travaille sur le story-board d'une adaptation de Dune, de Frank Herbert, qui restera à l'état de projet. Ridley Scott lui demande de dessiner les costumes d'Alien et René Laloux de réaliser le story-board des Maîtres du temps. A l'exception d'un court-métrage méconnu (La Planète Encore), et malgré plusieurs projets inachevés de films d'animation (Starwatcher, Le Garage hermétique), Giraud ne deviendra jamais ce qu'il aurait sans doute rêvé d'être également : réalisateur. 

"Je ne dirais pas que le cinéma m'a laissé au bord du chemin, disait-il à l'automne 2010. C'est plutôt moi qui l'ai laissé passer. Il est malheureusement difficile d'avoirplusieurs vies simultanément. Faire du Mœbius sans la moindre concession tout en continuant Blueberry demande déjà un investissement interne considérable. Je me tire d'ailleurs le chapeau car j'ai réussi à me trahir sans me quitter... Bref, je n'avais pas de place à accorder au cinéma. Pour se lancer dans le cinéma, il faut être Cortez : brûler ses vaisseaux et ne plus rien avoir d'autre à faire."

Frédéric Potet (Le Monde)

N.B : Rempli de chagrin je n'ai su poster un vibrant hommage comme il se doit à un des artistes qui aura contribué à mon éducation artistique du dessin. L'excellent article très complet de F. Potet me permet de faire savoir ce que Jean Giraud m'a apporté. Il se faisait pourtant très discret ces dernières années mais son héritage restera comme tous ses excellents prédécesseurs qui auront marqués leur époque : intemporelle. RIP Moebius!

mercredi 26 octobre 2011

401 ◆ THE ADVENTURES OF TINTIN : THE SECRET OF THE UNICORN de Steven SPIELBERG ★★☆☆☆





Résumé : Parce qu’il achète la maquette d’un bateau appelé la Licorne, Tintin, un jeune reporter, se retrouve entraîné dans une fantastique aventure à la recherche d’un fabuleux secret. En enquêtant sur une énigme vieille de plusieurs siècles, il contrarie les plans d’Ivan Ivanovitch Sakharine, un homme diabolique convaincu que Tintin a volé un trésor en rapport avec un pirate nommé Rackham le Rouge. Avec l’aide de Milou, son fidèle petit chien blanc, du capitaine Haddock, un vieux loup de mer au mauvais caractère, et de deux policiers maladroits, Dupond et Dupont, Tintin va parcourir la moitié de la planète, et essayer de se montrer plus malin et plus rapide que ses ennemis, tous lancés dans cette course au trésor à la recherche d’une épave engloutie qui semble receler la clé d’une immense fortune… et une redoutable malédiction. De la haute mer aux sables des déserts d’Afrique, Tintin et ses amis vont affronter mille obstacles, risquer leur vie, et prouver que quand on est prêt à prendre tous les risques, rien ne peut vous arrêter…





Mon Avis : Sortie de l'avant première belge des aventures de Tintin... en Francais (oui j'ai fait entorse à la Vostfr car Tintin çà ne peut qu'être vu qu'en Francais! Avec un doublage que j'ai trouvé même très bon pour une fois). Ce que je peux dire sur ce tapage médiatique ici, vu que toute la ville de Bruxelles était en effervescence et habillé au couleur de Tintin (Spielberg et son équipe faisait leur avant premiere mondial en Belgique) Bah! La réalisation dé-chi-ré, rien à dire avec Spielberg au manette pour diriger des acteurs en motion capture, c'était une première bien qu'on sent la patte de Peter Jackson derrière! C'était rythmé, il y avait un bon dosage d'actions çà sentait la touche à la Indiana Jones par moment. Mais moi j'étais déjà déconnecté dès le début du film, par une simple raison bien qu'il y avait du potentiel avec à la base de ces 3 Bd : "Le secret de la Licorne" et "le Crabe aux Pince d'or" et "Rackham le rouge"...c'est que les scénaristes aient choisi un méchant qui n'avait rien à voir avec l'histoire originelle du "Secret de la Licorne" pour interprété le méchant, au lieu des frêres Loiseau les méchants originaux (y a pas de spoiler y a juste à voir la bande annonce pour s'en rendre compte lol) et çà n'a pas de sens dans la construction narratique de l'histoire encore une fois! "Le Trésors de Rakham le rouge" et "le crabe aux pinces d'or" ont été à peine survoler en somme. Bon comme première introduction çà reste une bonne introduction de l'univers de Tintin et je vais pas m'en plaindre mais voilà je suis resté sur ma faim et j'ai hâte de découvrir la version de Peter jackson qui lui était un grande fan depuis son enfance. Bon allez c'est le blockbuster de l'année donc faut le voir. P.S : La 3D c'est chiant!!




mercredi 17 août 2011

383 ◆ CONAN THE BARBARIAN de Marcus NISPEL ★☆☆☆☆




Résumé : Pour Conan, le légendaire guerrier cimmérien, ce qui avait commencé comme une vengeance personnelle va se muer en combat épique pour sauver Hyboria d’une puissance maléfique surnaturelle. Face à ses ennemis, aux terrifiantes créatures et aux épreuves d’exception qui l’attendent, Conan va peu à peu comprendre qu’il est l’ultime espoir d’un peuple…




Mon Avis : Le reboot du film de John Milius CONAN THE BARBARIAN, qui voit Conan partir sur les traces de l'assassin de son père, le tyran Khalar Zym, dont l'objectif est de ramener sa femme du monde des morts pour en acquérir tout le pouvoir blah blah blah! Alors voici un remake franchement médiocre (encore un autre). La faute à qui ? Surement pas à l'esthétisme du film, qui vire entre le kitsch et le sérieux, avec ses décors réussis proposant quelques vues d'ensemble vraiment dignes des oeuvres de Frank Frazetta et ses costumes bien choisis. Ce qui est ceci dit le minimum syndical d'une telle production et d'un tel brouhaha précédant la sortie du film et constituant toute l'attente. Mais mise à part la beauté plasitique de l'oeuvre, il n'y a pas grand-chose à sauver. La mise en scène est dénuée de tout souffle épique, ne montre rien, ne propose aucune fresque grandiose que l'on était en droit d'attendre. L'émotion est au point zéro et l'alchimie entre les personnages ne fonctionne jamais. Vient alors l'interprétation, à l'image du film, très inégale : pour le duo des gentils, Jason Momoa ne convainc que rarement en monolithe hargneux, semblant pourtant parfois vraiment habité par le rôle et Rachel Nicols joue horriblement mal et ne présente aucune personnalité quand le méchant duo père et fille se montre plus impliqué, et hélas moins présent à l'écran, exactement comme les rares instants de grâce du film. C'est finalement eux qui apportent le peu d'intérêt à ce reboot. Idem pour Ron Pearlman, touchant mais cantonné au rôle du père assassiné. Mais enfin, ce qui plombe plus que tout le film, c'est le scénario. Empilant les scènes d'action à foison sans aucun raccord ni temps mort, le rythme s'en retrouve si affecté que l'on a parfois l'impression d'avoir devant soi le schéma type du nanar fauché de base (à 38 Million de dollar?). Si encore l'on avait des chorégraphies réussies, cela passerait mais non, l'ensemble des combats exalte la fadeur à plein nez. Bref, CONAN est un film surfait, un coup dans l'eau, victime de ses ambitions. Quant à l'inspiration, on ne doute pas qu'il y en avait derrière la caméra de Marcus Nispel, qui parlait avec passion de son film. Au passage à l'acte, plus rien ne se voit, et l'on a rarement vu film aussi pauvre en mise en scène que riche en matière. Ce n'est pas désagréable, certes, mais cela ne se regarde que d'un seul oeil


mercredi 30 mars 2011

351 ◆ SUCKER PUNCH de Zack SNYDER ★★☆☆☆




Résumé : Bienvenue dans l'imaginaire débordant d'une jeune fille dont les rêves sont les seules échappatoires à sa vie cauchemardesque. S'affranchissant des contraintes du temps et de l'espace, elle est libre d'aller là où l'entraîne son imagination, jusqu'à brouiller la frontière entre réalité et fantasme. Enfermée contre son gré, Babydoll a toujours envie de se battre pour reconquérir sa liberté. Combative, elle pousse quatre autres jeunes filles – la timorée Sweet Pea, Rocket la grande gueule, Blondie la futée et la loyale Amber – à s'unir pour échapper à leurs redoutables ravisseurs, Blue et Madame Gorski – avant que le mystérieux High Roller ne vienne s'emparer de Babydoll. Avec Babydoll à leur tête, les filles partent en guerre contre des créatures fantastiques, des samouraïs et des serpents, grâce à un arsenal virtuel et à l'aide d'un Sage. Mais ce n'est qu'à ce prix qu'elles pourront – peut-être – recouvrer la liberté.




Mon Avis : J'aurais pas du me laisser séduire par les magnifiques trailers de ses sublimes images de SUCKER PUNCH. C'est clair que rien que par l'affiche déjà tu sais que tu auras à faire à un film de toute beauté. Mais pourtant Je ne sais pas pourquoi je reste sur ma faim avec quelques incompréhensions scénaristiques qui m'ont troublées. Certes les effets spéciaux étaient plus qu’énorme en mode 300, super beau même avec parmi les 5 séquences imaginaires celle des 3 Golem Samouraï aux graphiques énormes et la chrorégraphie d'action dans le train avec les robots. Les filles sont magnifiques et les costumes/déco rien à dire. Malgré celà j'ai assisté à une expérience plus proche de MATRIX qu'à un voyage initiatique sur une fille (BABYDOLL) qui cherche désespérément à s'échapper de sa prison via son imaginaire, afin de fuir une lobotomie prévue dans le "réel". Maintenant dans mes forums de ciné ils parlent tous que toutes ses filles forment une seule personne et qu'elles sont tous issus de l'imaginaire de la plus mature d'entre elles (SWEET PEA). A débattre! Sinon çà reste un film sympathique à voir rien que pour les séquences d'actions et les magnifiques  pin up!



REPLIQUES CULTES°

"De toutes les armes du vaste arsenal soviétique, la meilleure source de profit était sans conteste le célèbre fusil d’assaut automatique modèle 1947 plus connus sous le nom de AK-47 ou Kalachnikov. Le fusil d’assaut le plus célèbre du monde. Une arme appréciée par tout les combattants. Quatre kilos sept d’acier et de bois d’une élégante simplicité. Incassable il ne chauffe pas il ne s’enraye jamais. Couvert de boue ou plein de sable il continue de fonctionner. Il est d’un emploi si facile que même les enfants peuvent s’en servir... Et ils s’en servent. Les soviétiques l’avait fait figuré sur une pièce de monnaie, le Mozambique sur son drapeau. Depuis la fin de la guerre froide, la kalachnikov est devenue le premier produit d’exportation de la Russie, devant la vodka, le caviar et les écrivains suicidaire. En revanche personne n’a jamais fait la queue pour acheter leurs voitures." (LORD OF WAR de Andrew Niccols)

"Ça pose toujours un problème de soulever un corps en un seul morceau. Apparemment, la meilleure façon de procéder est de découper le corps en 6 morceaux et de les mettre en tas. Une fois que vous avez vos 6 morceaux il faut vous en défaire rapidement parce que votre maman ne serait peut-être pas contente de les trouver dans le congélateur. Il semble que la meilleure façon soit de nourrir les porcs avec. Il faut les mettre à la diète quelques jours. Pour un porc affamé des morceaux de cadavre c’est du coq au vin pour un poivrot. Vous devez raser la tête de vos victimes et leur arracher les dents. Ce sont les seules choses que les porcs ne digèrent pas. Vous pourriez les récupérer après bien sûr mais vous n’avez pas envi de fouiller dans la merde de cochon je suppose. Ils dévorent les os comme du beurre. Il vous faut au moins 16 porcs pour finir le travail en un seule fois. Aussi je vous conseille de vous méfier des types qui élèvent les porcs parce que ces bestiaux sont capables de venir à bout d’un cadavre de 100kg en moins de 8 minutes, ce qui veut dire qu’un porc peut engloutir, en moyenne, un kilo de viande toute les minutes. D’où l’expression se goinfrer comme un porc."
(SNATCH de Guy Richie)