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mercredi 12 décembre 2012

479 ◆ BEASTS OF THE SOUTHERN WILD (LES BÊTES DU SUD SAUVAGE) de Benh ZEITLIN ★★★★★



Résumé : Hushpuppy, 6 ans, vit dans le bayou avec son père. Brusquement, la nature s'emballe, la température monte, les glaciers fondent, libérant une armée d'aurochs. Avec la montée des eaux, l'irruption des aurochs et la santé de son père qui décline, Hushpuppy décide de partir à la recherche de sa mère disparue.





Mon Avis : Voici un film étonnant qui ne ressemble à rien de connu. A une époque où les cinéastes ont parfois du mal à créer des situations et surtout des atmosphères nouvelles, Benh Zeitlin, jeune cinéaste qui au moment du tournage n'avait pas encore trente ans, a réussi un pari impossible. Et pourtant nulle préméditation apparente, nul désir de donner dans le sensationnel : ce film est un morceau d'humanité et c'est déjà beaucoup. Certes l'évocation de la misère la plus profonde peut être sujette à caution : le réalisateur est-il sincère? Ne va-t-il pas forcer le trait en versant dans le misérabilisme avec violons à l'appui en guise de bande sonore? Eh bien non! Rien de tout cela. Ni misérabilisme, ni violons, ni appel à l'émotion facile. L'histoire de cette petite fille du bayou, Hushpuppy, élevée à la dure par un père qui est loin d'être un ange, nous conduit à partager le quotidien d'un groupe d'irréductibles vivant en marge de la société, sous la menace d'un ouragan dévastateur. Le réalisme est au menu, et l'image de ce renard éventré que découvre la petite fille en est comme un terrible symbole. Certes on pourra objecter que le réalisateur nous transforme en voyeurs, ce qui du reste n'est pas nouveau au cinéma. On pourra même éprouver un malaise face à cette misère sans fin, surtout si l'on appartient à la classe de ceux qui ont réveillonné sans scrupule. Mais il est bon aussi de rappeler que les Etats-Unis ne se réduisent pas à l'American Dream, à savoir des orgies de consommation pratiquées au nom de l'argent toujours roi. Ici la catastrophe qu'a vécue La Nouvelle-Orléans est plus suggérée que montrée. C'est que le film est un hymne à la Louisiane et à ses populations miséreuses. Benh Zeitlin est tombé amoureux du bayou et de son existence lacustre. En témoignent bien sûr les images, souvent véhiculées par une caméra mobile, mais aussi la musique où la country se dispute au jazzy. Et puis il y a une petite merveille en la personne de Quvenzhané Wallis qui, du haut de ses six ans, impose sa personnalité tout au long du film. Souhaitons-lui la carrière qu'elle mérite, à condition bien sûr qu'en grandissant elle demeure fidèle à elle-même et ne se laisse pas affadir par des producteurs peu scrupuleux.


mercredi 10 octobre 2012

469 ◆ INSENSIBLES de Juan Carlos MEDINA ★★★☆☆




Résumé : A la veille de la guerre civile espagnole, un groupe d’enfants insensibles à la douleur est interné dans un hôpital au cœur des Pyrénées. De nos jours, David Martel, brillant neurochirurgien, doit retrouver ses parents biologiques pour procéder à une greffe indispensable à sa survie. Dans cette quête vitale, il va ranimer les fantômes de son pays et se confronter au funeste destin de ces enfants "insensibles".





Mon Avis : Après THE SECRET de Laugier, voici cette année un autre film plus européen qui nous traite de la maltraitance d'enfant avec INSENSIBLES. Une époque différente mais très douloureuse  se passant en Espagne, lors des trentes années de règne du Général Franco dont nous avions déjà eu un aperçu avec EL ESPINAZO DEL DIABLO de Guillermo Del Toro. On pourra toujours dire que le cinéma d'horreur espagnol se répète, mais au moins celui-ci a une identité, une intensité dont peu de pays peuvent se targuer. Cette terrible période est le moteur d'un récit passionnant, d'une quête identitaire mélangeant le passé et le présent d'un homme qui va être confronter aux horreurs de la guerre et des dommages collatéraux liés à sa propre enfance. Pour un premier film INSENSIBLES confirme avec succès tout le talent de Juan Carlos Medina. Son excellente mise en scène permet de rendre un climat aussi séduisant qu'inquiétant. J'aurais une préférence pour la période sombre, celle qui est consacrée à ces enfants « si spéciaux », isolés de cruelle façon car c'est juste un peu dommage que ce scénario si fascinant, s'estompe un peu à certains moment. Mais tant pis! L'étrange final et la pertinence de l'entreprise suffit pour faire de INSENSIBLES un film à part qui ne laisse clairement pas indifférent : à découvrir absolument.



vendredi 25 mai 2012

448 ◆ COSMOPOLIS de David CRONENBERG ☆



Résumé : Dans un New York en ébullition, l'ère du capitalisme touche à sa fin. Eric Packer, golden boy de la haute finance, s’engouffre dans sa limousine blanche. Alors que la visite du président des Etats-Unis paralyse Manhattan, Eric Packer n’a qu’une seule obsession : une coupe de cheveux chez son coiffeur à l’autre bout de la ville. Au fur et à mesure de la journée, le chaos s’installe, et il assiste, impuissant, à l’effondrement de son empire. Il est aussi certain qu’on va l’assassiner. Quand ? Où ? Il s’apprête à vivre les 24 heures les plus importantes de sa vie.




Mon Avis : Un quasi huis clos un peu oppressant, une espèce de réflexion pseudo intello sur le monde capitaliste, qui pour ma part a réussi à provoquer un profond ennui. Je n’ai pas du tout adhérer à la démarche de l’auteur, j’ai trouvé cette succession de scénettes longue, épouvantablement lente et surtout, dépourvue d’intérêt. Un film totalement raté là où je ne doute pas un instant que certains professionnels de la critique crierons au génie, sous le seul prétexte que le film est signé Cronenberg. Je ne me considère pas comme intellectuellement déficient, et c’est donc doté de mes faibles moyens intellectuels que je pense quand même avoir compris la parabole que l’auteur utilise pour faire passer sa réflexion, même si je dois passer pour le dernier des ignares en avouant ne pas avoir lu le livre. Ce que j’ai vu c’est un film, qui n’a rien de plaisant, avec lequel on s’ennui à mourir, et si certains placent la performance dans le simple fait de réussir à adapter une œuvre livresque à l’écran, tant mieux pour eux. D’habitude j’apprécie plutôt Cronenberg, mais dans ce cas, selon moi, il s’est totalement planté sur ce film. 


jeudi 17 mai 2012

446 ◆ DE ROUILLE ET D'OS de Jacques AUDIARD ★★★☆☆




Résumé : Ali se retrouve avec Sam, 5 ans, sur les bras. C’est son fils, il le connaît à peine. Sans domicile, sans argent et sans amis, Ali trouve refuge chez sa sœur à Antibes. Là-bas, c’est tout de suite mieux, elle les héberge dans le garage de son pavillon, elle s’occupe du petit et il fait beau.  A la suite d’une bagarre dans une boîte de nuit, son destin croise celui de Stéphanie. Il la ramène chez elle et lui laisse son téléphone. Il est pauvre ; elle est belle et pleine d’assurance. C’est une princesse. Tout les oppose. Stéphanie est dresseuse d’orques au Marineland. Il faudra que le spectacle tourne au drame pour qu’un coup de téléphone dans la nuit les réunisse à nouveau.  Quand Ali la retrouve, la princesse est tassée dans un fauteuil roulant : elle a perdu ses jambes et pas mal d’illusions. Il va l’aider simplement, sans compassion, sans pitié. Elle va revivre.




Mon Avis : Jacques Audiard réconcilie le spectateur et la critique. Il a réussi à débarrasser le cinéma français d'auteurs de sa lourdeur idéologique (il faut enterrer le passé et avancer). C'est un résistant pour ne s'être pas fourvoyé par l'ère du temps (trop de comédie de série Z). Son dernier film encensé par la critique comme rarement, est une oeuvre moins austère que ce à quoi il nous avait accoutumé. Une love story entre un laissé pour compte et une handicapé avait de quoi faire peur sur le papier mais est transcendé par une mise en scène inspirée, une vraie justesse de ton, des pointes d'humour et deux excellents comédiens. Matthias Schoenaerts s'impose à la fois brutal et fragile face à une Marion Cotillard d'une étonnante sobriété. DE ROUILLE ET D'OS est un film qui évite toute sensationnalisme et effet larmoyant et pour cela c'est une réussite, cependant Audiard ne réussit pas à nous bouleverser, certes son film est beau, parfois émouvant mais moins poignant et dérangeant que SUR MES LEVRES, DE BATTRE MON COEUR C'EST ARRETE ou UN PROPHETE. Certaines histoires parrallèles parasitent un peu le récit (sur les plates bandes "social" des frères Dardenne) et la fin surfaite fait trop happy end. Néanmoins rarement sur le plan visuel, Audiard aura été aussi loin. Filmant sans effets trop appuyés la violence des combats de rue ou l'accident de Cotillard. Sa puissance de cinéaste vraiment indéniable ressort aussi dans d'épatantes séquences émotions, servi par une excellente bande son. DE ROUILLE ET D'OS mérite d'être vu malgré des éloges critiques vraiment trop excessives et un côté mélo un peu artificiel dans le dernier quart d'heure.



mercredi 22 février 2012

426 ◆ RUNDSKOP de Mickael R. ROSKAM ★★★★☆




Résumé : Jacky est issu d'une importante famille d'agriculteurs du sud du Limbourg. Grâce à sa collaboration avec un vétérinaire corrompu, Jacky s'est forgé une belle place dans le milieu de la mafia des hormones. Les choses se compliquent pour Jacky et tandis que l'étau se resserre autour de lui, tout son passé et ses lourds secrets ressurgissent.  Jacky Vanmarsenille est éleveur. C'est un être renfermé, imprévisible et parfois violent... Aux côtés d'un vétérinaire sans scrupule, il s'est forgé une belle place dans le milieu du trafic d'hormones. Mais l'assassinat d'un policier fédéral, et sa rencontre avec un ancien ami d'enfance qui partage avec lui un tragique secret, bouleverse le marché que Jacky doit conclure avec le plus puissant des trafiquants de Flandre...




Mon Avis : Un cinéma belge que j'aime particulièrement ici! Formidable, magistral et justement multiprimé. Une bonne surprise sublimé par la beauté des images. D'autant plus que le réalisateur flamand Michael Roskam maîtrise parfaitement son sujet sous fond d’un fait divers qui a marqué la dernière décennie de la Belgique : le trafic d’hormone bovine. Une histoire qui est donc judicieusement mis au second plan, pour se concentrer vers une sorte de Minotaure, chargé en testostérone (c'est pas une métaphore lol), troublant, aux pulsions sexuelles refoulées, habités par le magistral Matthias Schoenaerts (une révélation). Cet être mi-homme, mi-boeuf provoque l'interrogation tout au long du film et se livre à moult reprises à des scènes d’ultra-violence magnifiquement filmées, dans le même esprit d'un DRIVE de Nicolas Weding Refn. Un contour psychologique dût principalement à son interprétation de Jacky, agriculteur taciturne et violent qui a gardé enfoui en lui et à tout jamais les séquelles d’une agression d’une rare intensité subie dans les prémices de son adolescence en sera le fil conducteur. Le film est tellement bon que l’auteur/réalisateur ose même mêler habilement ce drame humain à cette enquête policière au coeur de la mafia bovine, menait un peu comme dans SNATCH avec l'introduction de Diedrick un indic infiltré et de garagistes liégeois "anti flaminsh" qui apportent un peu d'humour dans cette atmosphère noire et mélancolique sans plombé l'ambiance! RUNDSKOP ou BULLHEAD ...un vrai choc émotionnel à voir absolument!



mercredi 1 février 2012

423 ◆ DETACHMENT de Tony KAYE ★★★★☆




Résumé : Henry Barthes est un professeur remplaçant. Il est assigné pendant trois semaines dans un lycée difficile de la banlieue new-yorkaise. Lui qui s’efforce de toujours prendre ses distances va voir sa vie bouleversée par son passage dans cet établissement.





Mon Avis : ...



dimanche 8 janvier 2012

418 ◆ SHAMELESS US SAISON 1, 2 & 3 VOSTFR ☻☻☻☻☻



Mon Avis : Je viens de m'apercevoir que j'avais une saison de retard.  J'ai tout remis à jour! Les liens sont bons parcontre et en VOSTFR :)




SAISON 3





Résumé : La plus grande force de SHAMELESS US saison 1 est d'avoir réussi à rendre tous ses personnages -sauf celui de Frank- instantanément attachants. Ils l'ont été du premier au dernier épisode, sans discontinuer. Je suis d'ailleurs incapable de dire qui sont mes préférés. Ils sont tous différents mais tous excellents, et les acteurs offrent des prestations formidables à tous les coups!

SAISON 2 (VFR : no choice!)





Résumé : La série suit la famille de Frank Gallagher, un homme irresponsable qui passe son temps à boire et à tenter de profiter du système. Il est le père de six enfants qu'il a eus avec leur mère. Elle abandonna sa famille en laissant ses enfants à leur père, c'est-à-dire livrés à eux-mêmes. Ils apprennent à se débrouiller et à subvenir a leurs besoins ensemble sous les commandes de Fiona, l’aînée, qui apprend les difficultés de diriger une maison de deux adolescents, Lip et Ian, deux enfants, Carl et Debbie, et un bébé, Liam. Elle est aidée par ses voisins et amis Veronica et Kev, dont ce dernier est barman dans le bar préféré de Franck.

Anecdote : La série aborde avec un certain humour des sujets sérieux comme l’alcoolisme, la drogue, la sexualité, la délinquance et la vie des classes populaires américaines. La série se déroule dans le quartier industriel et résidentiel Back of the Yards, du secteur communautaire New City de Chicago. Les producteurs de la série ont cherché à la distinguer des précédentes séries sur les classes populaires américaines en soulignant comment l'alcoolisme de Frank affecte sa famille. Paul Abbott, le créateur de la série originale, a déclaré : « Ce n'est pas My Name Is Earl ou Roseanne. Il y a un degré de pauvreté plus important qui s'y rattachent. Il ne s'agit pas d'ouvriers ; ils ne sont rien! ». Lorsque John Wells a commencé a écrire la série, il a dû faire beaucoup d'efforts pour ne pas placer la série dans le sud des États-Unis ou dans un camp de caravanes — clichés comiques de la pauvreté américaine. Il a expliqué : « Nous avons une tradition comique de nous moquer de ces gens-là. La réalité c'est que ces gens ne sont pas “l'autre”. Ce sont des gens qui vivent à quatre pâtés de maisons de chez vous et deux étages au-dessus ».

  

REPLIQUES CULTES°

"De toutes les armes du vaste arsenal soviétique, la meilleure source de profit était sans conteste le célèbre fusil d’assaut automatique modèle 1947 plus connus sous le nom de AK-47 ou Kalachnikov. Le fusil d’assaut le plus célèbre du monde. Une arme appréciée par tout les combattants. Quatre kilos sept d’acier et de bois d’une élégante simplicité. Incassable il ne chauffe pas il ne s’enraye jamais. Couvert de boue ou plein de sable il continue de fonctionner. Il est d’un emploi si facile que même les enfants peuvent s’en servir... Et ils s’en servent. Les soviétiques l’avait fait figuré sur une pièce de monnaie, le Mozambique sur son drapeau. Depuis la fin de la guerre froide, la kalachnikov est devenue le premier produit d’exportation de la Russie, devant la vodka, le caviar et les écrivains suicidaire. En revanche personne n’a jamais fait la queue pour acheter leurs voitures." (LORD OF WAR de Andrew Niccols)

"Ça pose toujours un problème de soulever un corps en un seul morceau. Apparemment, la meilleure façon de procéder est de découper le corps en 6 morceaux et de les mettre en tas. Une fois que vous avez vos 6 morceaux il faut vous en défaire rapidement parce que votre maman ne serait peut-être pas contente de les trouver dans le congélateur. Il semble que la meilleure façon soit de nourrir les porcs avec. Il faut les mettre à la diète quelques jours. Pour un porc affamé des morceaux de cadavre c’est du coq au vin pour un poivrot. Vous devez raser la tête de vos victimes et leur arracher les dents. Ce sont les seules choses que les porcs ne digèrent pas. Vous pourriez les récupérer après bien sûr mais vous n’avez pas envi de fouiller dans la merde de cochon je suppose. Ils dévorent les os comme du beurre. Il vous faut au moins 16 porcs pour finir le travail en un seule fois. Aussi je vous conseille de vous méfier des types qui élèvent les porcs parce que ces bestiaux sont capables de venir à bout d’un cadavre de 100kg en moins de 8 minutes, ce qui veut dire qu’un porc peut engloutir, en moyenne, un kilo de viande toute les minutes. D’où l’expression se goinfrer comme un porc."
(SNATCH de Guy Richie)