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mercredi 14 novembre 2012

475 ◆ END OF WATCH de David AYER ★★★★☆



Résumé : Chaque jour, Brian Taylor et Mike Zavala, jeunes officiers de police, patrouillent dans les rues les plus dangereuses de Los Angeles. À travers les images filmées sur le vif, on découvre leur quotidien sous un angle jamais vu. Du danger partagé qui forge la fraternité à la peur et aux montées d’adrénaline, c’est une fascinante plongée au cœur de leur vie et d’un quartier, une histoire puissante sur l’amitié, la famille, l’honneur et le courage.




Mon Avis : David Ayer a vécu dans les quartiers chauds de South Central, au milieu de la drogue, de la violence et des guerres de gangs, ce qui lui a donné de sacrée inspiration pour ses scénarios qui va de l'excellent TRAINNG DAY à BAD TIMES et aux moins mémorables STREET KINGS. Pour son troisième passage derrière la caméra, Ayer reste dans le même registre et nous fait suivre le quotidien de deux flics de Los Angeles dans le joli quartier de South Central et ce filmé d'une façon quasi-documentaire, caméra embarquée et plans collant au plus près de la réalité afin d'immiscer le spectateur directement dans le feu de l'action... Bien que contenant des séquences un poil poussives histoire d'enjoliver le long-métrage, END OF WATCH s'avère être très réaliste, avec un ensemble de situations banales qui nous montre le quotidien difficile de ces représentants de l'ordre agissant dans des quartiers particulièrement dangereux. De plus, afin d'appuyer ce côté réaliste, Ayer a la bonne idée d'intégrer à l'histoire la présence d'une caméra supplémentaire guidée par un de nos deux héros qui souhaite faire un projet en montrant le plus de détails possibles sur le quotidien des flics de la ville, dévoilant ainsi aussi bien les arrestations musclées et autres mauvaises surprises lors de contrôles banals que l'ambiance qui règne parmi les membres de la police. Niveau interprétation, le tandem Jake Gyllenhaal / Michael Peña fait des ravages, les acteurs étant ici très complices. Et si on pourra reprocher à David Ayer de nous livrer un quasi-remake de Bad Times au niveau du scénario (même trame de fond à peu près et même base de complicité au sujet des deux flics soudés comme des frères), on pourra en revanche saluer sa maîtrise de la mise en scène, véritablement époustouflante, où le réalisateur use et abuse de caméras embarquées placées aussi bien sur le capot des voitures de fonction que sur les chemises de nos héros, sur leurs flingues ou scotchées sur leur épaule, nous plongeant dans des arrestations plus vraies que nature. Pas révolutionnaire mais presque, END OF WATCH reste dans tous les cas une sacrée baffe dans le genre.


mercredi 22 février 2012

428 ◆ CHRONICLE de Josh TRANK ★★★★★




Résumé : Trois lycéens se découvrent des super-pouvoirs après avoir été mis en contact avec une mystérieuse substance au fin fond d'un bois. D’abord tentés d’utiliser leurs nouveaux pouvoirs pour jouer des tours à leurs proches, ils vont vite prendre la mesure de ce qui leur est possible de faire. L'un d'eux va développer ses fabuleuses aptitudes qui l'entraîneront chaque jour un peu plus au-delà de tout ce qu’ils auraient pu imaginer. Un sentiment de puissance et d’immortalité qui va rapidement les pousser à s’interroger sur les limites qu’ils doivent s’imposer dans leurs actes.




Mon Avis : Il y a avait du AKIRA  dans ce final extraordinaire de CHRONICLE, une excellente version que je qualifierais de plus aboutie, du mythe du jeune au super pouvoir ; et pourtant ce n'est ni une production Marvel ou DC Comic. CHRONICLE c'est une histoire sombre, bien développée pour une fiction façon documentaire (et tant mieux vu que j'ai horreur de çà!). En tout cas il s'agit d'un bel hommage rendu avec des moyens judicieux et moins élevés, pour développer une trame intelligente que ce que l'on a l'habitude de montrer sur nos écrans. Une bonne surprise!






mercredi 15 juin 2011

371 ◆ INSIDIOUS de James WAN ★★☆☆☆




Résumé : Josh, son épouse et leurs trois enfants vivent depuis peu dans leur nouvelle maison lorsque l’aîné tombe dans un coma inexpliqué. Étrangement, une succession de phénomènes paranormaux débute peu après. Un médium leur révèle alors que l’âme de leur fils se trouve quelque part entre la vie et la mort, dans la dimension astrale, et que les manifestations sont l’oeuvre de forces maléfiques voulant s’emparer de son enveloppe corporelle. Pour le sauver, Josh va devoir lui aussi quitter son corps et s’aventurer dans l’au-delà ...




Mon Avis : Un film d'horreur fantastique qui manque de frisson. Ma modeste expérience m'a appris que les films d'horreur les plus réussis reposaient souvent sur des scénarios épurés. INSIDIOUS nous propose 1H42 d'un scénario plus ambitieux. Après un prologue anodin le film part pour 1H de tension entre craquements de parquet et apparitions furtives. Si il n'y a là rien de très original on passe plutôt un bon moment d'autant que la BO est très réussie. Malheureusement le scénario et la réalisation enchainent ensuite les bourdes. Le double revirement de Josh sur l'intervention de l'exorciste et l'introduction d'un duo comique en tête. Les longueurs dans les limbes (peu convaincantes) et le retour invraisemblable du père et du fils entre les vivants est aussi très mal mis en scène. En plus on a de moins en moins peur dans ce qui ressemble désormais à un train fantôme pathétique constitué de zombies trop maquillés, filmés trop proche et trop clairement pour susciter l'angoisse. Le démon aurait aussi mérité une esthétique et des effets spéciaux plus travaillés. En bref quelques sursauts mais il y en avait bien trop peu. Ma séquence : le babyphone avec la musique stridente.



REPLIQUES CULTES°

"De toutes les armes du vaste arsenal soviétique, la meilleure source de profit était sans conteste le célèbre fusil d’assaut automatique modèle 1947 plus connus sous le nom de AK-47 ou Kalachnikov. Le fusil d’assaut le plus célèbre du monde. Une arme appréciée par tout les combattants. Quatre kilos sept d’acier et de bois d’une élégante simplicité. Incassable il ne chauffe pas il ne s’enraye jamais. Couvert de boue ou plein de sable il continue de fonctionner. Il est d’un emploi si facile que même les enfants peuvent s’en servir... Et ils s’en servent. Les soviétiques l’avait fait figuré sur une pièce de monnaie, le Mozambique sur son drapeau. Depuis la fin de la guerre froide, la kalachnikov est devenue le premier produit d’exportation de la Russie, devant la vodka, le caviar et les écrivains suicidaire. En revanche personne n’a jamais fait la queue pour acheter leurs voitures." (LORD OF WAR de Andrew Niccols)

"Ça pose toujours un problème de soulever un corps en un seul morceau. Apparemment, la meilleure façon de procéder est de découper le corps en 6 morceaux et de les mettre en tas. Une fois que vous avez vos 6 morceaux il faut vous en défaire rapidement parce que votre maman ne serait peut-être pas contente de les trouver dans le congélateur. Il semble que la meilleure façon soit de nourrir les porcs avec. Il faut les mettre à la diète quelques jours. Pour un porc affamé des morceaux de cadavre c’est du coq au vin pour un poivrot. Vous devez raser la tête de vos victimes et leur arracher les dents. Ce sont les seules choses que les porcs ne digèrent pas. Vous pourriez les récupérer après bien sûr mais vous n’avez pas envi de fouiller dans la merde de cochon je suppose. Ils dévorent les os comme du beurre. Il vous faut au moins 16 porcs pour finir le travail en un seule fois. Aussi je vous conseille de vous méfier des types qui élèvent les porcs parce que ces bestiaux sont capables de venir à bout d’un cadavre de 100kg en moins de 8 minutes, ce qui veut dire qu’un porc peut engloutir, en moyenne, un kilo de viande toute les minutes. D’où l’expression se goinfrer comme un porc."
(SNATCH de Guy Richie)