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mercredi 15 juin 2011

371 ◆ INSIDIOUS de James WAN ★★☆☆☆




Résumé : Josh, son épouse et leurs trois enfants vivent depuis peu dans leur nouvelle maison lorsque l’aîné tombe dans un coma inexpliqué. Étrangement, une succession de phénomènes paranormaux débute peu après. Un médium leur révèle alors que l’âme de leur fils se trouve quelque part entre la vie et la mort, dans la dimension astrale, et que les manifestations sont l’oeuvre de forces maléfiques voulant s’emparer de son enveloppe corporelle. Pour le sauver, Josh va devoir lui aussi quitter son corps et s’aventurer dans l’au-delà ...




Mon Avis : Un film d'horreur fantastique qui manque de frisson. Ma modeste expérience m'a appris que les films d'horreur les plus réussis reposaient souvent sur des scénarios épurés. INSIDIOUS nous propose 1H42 d'un scénario plus ambitieux. Après un prologue anodin le film part pour 1H de tension entre craquements de parquet et apparitions furtives. Si il n'y a là rien de très original on passe plutôt un bon moment d'autant que la BO est très réussie. Malheureusement le scénario et la réalisation enchainent ensuite les bourdes. Le double revirement de Josh sur l'intervention de l'exorciste et l'introduction d'un duo comique en tête. Les longueurs dans les limbes (peu convaincantes) et le retour invraisemblable du père et du fils entre les vivants est aussi très mal mis en scène. En plus on a de moins en moins peur dans ce qui ressemble désormais à un train fantôme pathétique constitué de zombies trop maquillés, filmés trop proche et trop clairement pour susciter l'angoisse. Le démon aurait aussi mérité une esthétique et des effets spéciaux plus travaillés. En bref quelques sursauts mais il y en avait bien trop peu. Ma séquence : le babyphone avec la musique stridente.


mercredi 16 janvier 2008

177 ◆ DEATH SENTENCE de James WAN ★★★★☆





Résumé : Entre sa carrière réussie et sa vie de famille épanouie, l'existence de Nick Hume est plutôt confortable. Pourtant, un soir, alors qu'il fait le plein d'essence avec son fils aîné, Brendan, la route de Nick va croiser celle d'un gang. Son fils n'y survivra pas. Bien qu'arrêté, le coupable, Joe Darly, est vite libéré. Pour Nick, il n'est pas question qu'il puisse s'en tirer ainsi. Ravagé par la douleur et assoiffé de vengeance, il décide de prendre les choses en main et de punir lui-même l'assassin de son fils. Après avoir abattu Joe, Nick tente de revenir à son ancienne vie auprès de sa femme, Helen, et de son fils survivant, Lucas. Nick croit que tout est fini, mais il a du sang sur les mains, et le grand frère de Joe, Billy, le chef du gang, est sur ses traces. Jusqu'où iront les deux hommes au nom de leur famille ?





Mon Avis : Après l'original SAW et l'excellent DEAD SILENCE, le réalisateur James Wan délaisse le genre horrifique pour signer une fresque abominable sur la douleur et la manière de la retourner envers ceux qui l'ont créée. Ne reprenant que quelques éléments du roman original dont est tiré "commercialement" le film à savoir la suite de "Death Wish" (déjà porté à l'écran par Charles Bronson dans le célèbre Justicier dans la ville), Wan et Leigh Whannell, son compère de toujours, remodifient totalement l'histoire pour servir un scénario dont la violence est portée à l'extrême. Très réaliste, DEATH SENTENCE baigne dans une atmosphère glauque et terriblement violente. Mais le metteur en scène ne se limite pas à une simple histoire de vendetta sanglante, il s'attarde également sur cette famille lambda décomposée après la mort de leur fils aîné, n'oubliant personne, allant de la mère déchirée au benjamin délaissé. Kevin Bacon livre, lui, une interprétation poignante en simple père anéanti qui fera justice tout seul après avoir constaté que la justice ne lui sera d'aucune aide. On pourrait blâmer cette immoralité mais le film perdrait en efficacité, surtout lorsque l'on constate que la fiction se rapproche de la réalité en voyant la justice américaine actuelle. Face à notre héros malgré lui, le méconnaissable Garrett Hedlung de 4 BROTHERS, un brin cabotin en chef de gang nouvelle génération et le toujours aussi excellent John Goodman, ici dans un rôle plutôt inhabituel. Nous suivons donc, impuissants et contemplatifs, la véritable descente aux enfers d'un homme ordinaire qui, petit à petit, va se dénaturaliser pour devenir un être fou de vengeance se rapprochant finalement de ses propres ennemis. Dans un monde où la police sermonne et où l'insécurité est omniprésente, Nick Hume est le dernier rempart à la réelle justice, point culminant de ce film étouffant. Autre point intéressant : la mise en scène époustouflante de James Wan, ce dernier n'hésitant pas filmer de manière très crue, caméra à l'épaule, et à proposer un impressionnant plan-séquence où notre héros est poursuivi dans un vaste parking. Ponctué de scènes extrêmement violentes comme l'intrusion dans le domaine familial ou encore le final gorissime où jambes et autres membres explosent au son de la chevrotine, DEATH SENTENCE est une réelle bombe, non empreinte de défauts mineurs, mais brillamment mise en scène.




REPLIQUES CULTES°

"De toutes les armes du vaste arsenal soviétique, la meilleure source de profit était sans conteste le célèbre fusil d’assaut automatique modèle 1947 plus connus sous le nom de AK-47 ou Kalachnikov. Le fusil d’assaut le plus célèbre du monde. Une arme appréciée par tout les combattants. Quatre kilos sept d’acier et de bois d’une élégante simplicité. Incassable il ne chauffe pas il ne s’enraye jamais. Couvert de boue ou plein de sable il continue de fonctionner. Il est d’un emploi si facile que même les enfants peuvent s’en servir... Et ils s’en servent. Les soviétiques l’avait fait figuré sur une pièce de monnaie, le Mozambique sur son drapeau. Depuis la fin de la guerre froide, la kalachnikov est devenue le premier produit d’exportation de la Russie, devant la vodka, le caviar et les écrivains suicidaire. En revanche personne n’a jamais fait la queue pour acheter leurs voitures." (LORD OF WAR de Andrew Niccols)

"Ça pose toujours un problème de soulever un corps en un seul morceau. Apparemment, la meilleure façon de procéder est de découper le corps en 6 morceaux et de les mettre en tas. Une fois que vous avez vos 6 morceaux il faut vous en défaire rapidement parce que votre maman ne serait peut-être pas contente de les trouver dans le congélateur. Il semble que la meilleure façon soit de nourrir les porcs avec. Il faut les mettre à la diète quelques jours. Pour un porc affamé des morceaux de cadavre c’est du coq au vin pour un poivrot. Vous devez raser la tête de vos victimes et leur arracher les dents. Ce sont les seules choses que les porcs ne digèrent pas. Vous pourriez les récupérer après bien sûr mais vous n’avez pas envi de fouiller dans la merde de cochon je suppose. Ils dévorent les os comme du beurre. Il vous faut au moins 16 porcs pour finir le travail en un seule fois. Aussi je vous conseille de vous méfier des types qui élèvent les porcs parce que ces bestiaux sont capables de venir à bout d’un cadavre de 100kg en moins de 8 minutes, ce qui veut dire qu’un porc peut engloutir, en moyenne, un kilo de viande toute les minutes. D’où l’expression se goinfrer comme un porc."
(SNATCH de Guy Richie)