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mercredi 31 octobre 2012

473 ◆ LOOPER de Rian JOHNSON ★★★★★




Résumé : Dans un futur proche, la Mafia a mis au point un système infaillible pour faire disparaître tous les témoins gênants. Elle expédie ses victimes dans le passé, à notre époque, où des tueurs d’un genre nouveau (les "Loopers") les éliminent. Un jour, l’un d’entre eux, Joe, découvre que la victime qu’il doit exécuter n’est autre que… lui-même avec 20 ans de plus. 




Mon Avis : Au delà de la transformation de Joseph Gordon Levitt et de son maquillage réussi pour ressembler à Bruce Willis, ce film est bluffant. Oeuvre unique et originale, ce film a un certain charme et nous fait réfléchir sur les conséquences d'une possibilité de voyager dans le temps tout comme notre volonté de vouloir changer les choses en connaissant notre futur. A mi-chemin entre L'ARMEE DES 12 SINGES et TERMINATOR, Rian Johnson réussit à nous surprendre dans l'esthétique du film et certaines scènes chocs sans jamais nous perdre comme beaucoup de films jouant avec le temps. A noter une chute intelligente et une interprétation du jeune acteur Pierce Gagnon troublante. A ne pas louper en cette fin d'année! 


vendredi 26 octobre 2012

472 ◆ JAMES BOND'S SKYFALL de Sam MENDES ★★★☆☆




Résumé : Lorsque la dernière mission de Bond tourne mal, plusieurs agents infiltrés se retrouvent exposés dans le monde entier. Le MI6 est attaqué, et M est obligée de relocaliser l’Agence. Ces événements ébranlent son autorité, et elle est remise en cause par Mallory, le nouveau président de l’ISC, le comité chargé du renseignement et de la sécurité. Le MI6 est à présent sous le coup d’une double menace, intérieure et extérieure. Il ne reste à M qu’un seul allié de confiance vers qui se tourner : Bond. Plus que jamais, 007 va devoir agir dans l’ombre. Avec l’aide d’Eve, un agent de terrain, il se lance sur la piste du mystérieux Silva, dont il doit identifier coûte que coûte l’objectif secret et mortel…





Mon Avis :   James Bond est à la rue. Sa dernière mission est un échec, il a pris une balle dans l’épaule et il picole sévère. Difficile donc de croire que ce dernier va pouvoir anéantir les rêves de puissance d'un méchant mégalomane interprété ici par un Javier Bardem étonnant et jubilatoire. Mais évidemment, c’est tout sauf mission impossible pour ce James Bond là, interprété encore une fois par un Daniel Craig toujours aussi peu glamour mais toujours aussi physique. Pour les 50 ans du célèbre double  zéro, malgré les nombreuses menaces de banqueroutes de la MGM qui repoussa la réalisation de ce troisième opus depuis deux ans, Sam Mendès (toujours en poste) aura réussi à mettre les petits plats dans les grands et de proposer un nouvel épisode de la saga en forme de clins d’œil, accompagnés de quelques bonnes idées, dont voici la première. En confiant la réalisation à Sam Mendes, on a un vrai bon réalisateur qui a parfaitement réussi sa mission de nous divertir intelligemment (Bond vieilli aussi!) avec quelques scènes jamesbondiennes assez bluffantes, dont une très belle bagarre en ombre chinoise située dans un immense building de verre à Shangaï, éclairé par des néons publicitaires bleutés. Une petite merveille de mise en scène! Et puis c'est à lui que l'on doit ce choix judicieux de tourner en Angleterre et en Ecosse au lieu d'un lointain pays exotique pour boucler le tournage du film, faute de moyen pour la MGM (à voir aussi les nombreux placements de produits comme preuve du manque financier de la production). La deuxième bonne idée est d’avoir choisir Javier Bardem comme ennemi du jour. Il incarne un as du piratage informatique (un gay qui veut "clairement" se taper James Bond) et qui veut à tout prix faire la peau à M, la patronne de 007 qui a eu la mauvaise idée quelques années auparavant de lâchement l’abandonner aux mains de l’ennemi, lorsque celui-ci était un espion au service de sa majesté. Drôle sadique, malin, il incarne le mal de manière convaincante face à un James Bond presque terne, à côté. La troisième bonne idée est d’avoir fait de l’acte final, de l’ultime combat, un moment très réussi, entre western et film de guerre, faisant de la maison d’enfance de Bond, perdue dans les plaines d’Ecosse, un camp retranché ou se prépare et se déroule  l’attaque d’une horde sauvage. Trois bonnes raisons donc, d’aller voir ce 23ème épisode de la saga James Bond (je pourrais aussi rajouter un quatrième avec la sculturale Bérénice Lim Marlohe à tomber par terre!). Et si vous ajouter à cela le retour de l'Aston Martin, la très belle chanson d’Adèle (presque à la hauteur du "Goldfinger" de Shirley Bassey) dans un superbe générique et une excellente scène d'action de Bond en introduction de début, vous aurez largement de quoi passer un bon moment au cinéma, durant 2h20 que l’on ne voit vraiment pas passer.



jeudi 11 octobre 2012

471 ◆ THE VAMPIRE DIARIES SAISON 4 VOSTFR ☻☻☻☺☺


 
 


Récap' : Tandis qu'une chasse aux vampires sévit dans la ville de Mystic Falls suite au révélation faite au conseil par Alaric qui dénonça le secret que cache le Maire et le Shérif concernant leurs enfants Tyler et Caroline. Une médiatisation s'enclenche et attire un impitoyable chasseur de vampire aux tatouages bien étrange qui se met à la poursuite de toute la bande des frères Salvatore. En attendant Klaus n'a plus la possibilité de créer son armée d'hybride vu qu'Elena n'est plus humaine, mais flair que le chasseur est un élu dans son domaine (un des "5") et qu'il pourrait s'en servir dans ses futurs projets. Après sa mort, Elena finit par ressusciter en vampire mais rejette complètement le sang qu'elle doit avaler pour rester en vie et se problème créer un conflit ouvert entre Stefan et Damon.



SAISON 4
 Episode 21 - ...
 Episode 22 - ...



Toujours disponible sur le site :

mercredi 10 octobre 2012

470 ◆ TED de Seth McFARLANE ★★★★★




Résumé : À 8 ans, le petit John Bennett fit le voeu que son ours en peluche de Noël s’anime et devienne son meilleur ami pour la vie, et il vit son voeu exaucé. Presque 30 ans plus tard, l’histoire n’a plus vraiment les allures d’un conte de Noël. L’omniprésence de Ted aux côtés de John pèse lourdement sur sa relation amoureuse avec Lori. Bien que patiente, Lori voit en cette amitié exclusive, consistant principalement à boire des bières et fumer de l’herbe devant des programmes télé plus ringards les uns que les autres, un handicap pour John qui le confine à l’enfance, l’empêche de réussir professionnellement et de réellement s’investir dans leur couple. Déchiré entre son amour pour Lori et sa loyauté envers Ted, John lutte pour devenir enfin un homme, un vrai !




Mon avis : Pour son tout premier long-métrage, Seth MacFarlane, le célèbre créateur des séries animées GRIFFIN et AMERICAN DAD, nous entraîne dans une histoire d'amitié surréaliste où un homme vivant depuis toujours avec son ours en peluche va devoir apprendre à couper les ponts avec lui, s'il veut conserver l'amour de sa vie. Avec un tel pitch, on pourrait se moquer ou même immédiatement imaginer le film comme raté, et pourtant, l'humour féroce de MacFarlane transporte le spectateur dans une déferlante de gags, de dialogues et de situations burlesques à s'en exploser les zygomatiques. Car, tout comme son irresponsable ami humain, notre ours en peluche de héros est un véritable bordel ambulant : il fume constamment des joints, couche avec n'importe quelle bimbo, enchaîne vanne sur vanne avec un langage des plus grossiers tout en restant terrorisé par le tonnerre (la chanson "Fuck you thunder" est instantanément culte). On reconnaît tout le long du film la patte de Seth MacFarlane, l'humour à la fois gras et subtil, décomplexé et acéré, seyant parfaitement au propos de l'histoire, le réalisateur nous envoyant comme à son habitude des références culturelles trempées dans l'acide et des personnalités bien égratignées tout en ponctuant le tout d'un certain n'importe quoi (voir l'épilogue pour s'en convaincre). Ponctué de caméos aussi utiles à l'histoire que diablement tordants (allant de Tom Skerritt à Ryan Reynolds en passant par Sam Jones, l'interprète du Flash Gordon de Mike Hodges, ici dans un rôle tout en auto-dérision lors d'une séquence de beuverie inoubliable). Et tandis que MacFarlane endosse le rôle de Ted (aussi bien vocalement que physiquement, vu que le réalisateur utilise ici la motion capture pour camper l'ours vulgaire), c'est le joli couple Mark Wahlberg (surprenant) et Mila Kunis (épatante) qui vient apporter son lot de fraîcheur au long-métrage. Ainsi, sans être un chef-d'œuvre du genre, Ted reste en soi une comédie étonnante bourrée de répliques cinglantes, de situations inimaginable et de moquerie incisive comme on aimerait en voir plus souvent.



REPLIQUES CULTES°

"De toutes les armes du vaste arsenal soviétique, la meilleure source de profit était sans conteste le célèbre fusil d’assaut automatique modèle 1947 plus connus sous le nom de AK-47 ou Kalachnikov. Le fusil d’assaut le plus célèbre du monde. Une arme appréciée par tout les combattants. Quatre kilos sept d’acier et de bois d’une élégante simplicité. Incassable il ne chauffe pas il ne s’enraye jamais. Couvert de boue ou plein de sable il continue de fonctionner. Il est d’un emploi si facile que même les enfants peuvent s’en servir... Et ils s’en servent. Les soviétiques l’avait fait figuré sur une pièce de monnaie, le Mozambique sur son drapeau. Depuis la fin de la guerre froide, la kalachnikov est devenue le premier produit d’exportation de la Russie, devant la vodka, le caviar et les écrivains suicidaire. En revanche personne n’a jamais fait la queue pour acheter leurs voitures." (LORD OF WAR de Andrew Niccols)

"Ça pose toujours un problème de soulever un corps en un seul morceau. Apparemment, la meilleure façon de procéder est de découper le corps en 6 morceaux et de les mettre en tas. Une fois que vous avez vos 6 morceaux il faut vous en défaire rapidement parce que votre maman ne serait peut-être pas contente de les trouver dans le congélateur. Il semble que la meilleure façon soit de nourrir les porcs avec. Il faut les mettre à la diète quelques jours. Pour un porc affamé des morceaux de cadavre c’est du coq au vin pour un poivrot. Vous devez raser la tête de vos victimes et leur arracher les dents. Ce sont les seules choses que les porcs ne digèrent pas. Vous pourriez les récupérer après bien sûr mais vous n’avez pas envi de fouiller dans la merde de cochon je suppose. Ils dévorent les os comme du beurre. Il vous faut au moins 16 porcs pour finir le travail en un seule fois. Aussi je vous conseille de vous méfier des types qui élèvent les porcs parce que ces bestiaux sont capables de venir à bout d’un cadavre de 100kg en moins de 8 minutes, ce qui veut dire qu’un porc peut engloutir, en moyenne, un kilo de viande toute les minutes. D’où l’expression se goinfrer comme un porc."
(SNATCH de Guy Richie)