Nombre total de pages vues

I SUGGEST ⚆ ⚆ ⚇ ...


アーカイブ ⚆ Archives

Affichage des articles dont le libellé est MilaKunis. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est MilaKunis. Afficher tous les articles

mercredi 10 octobre 2012

470 ◆ TED de Seth McFARLANE ★★★★★




Résumé : À 8 ans, le petit John Bennett fit le voeu que son ours en peluche de Noël s’anime et devienne son meilleur ami pour la vie, et il vit son voeu exaucé. Presque 30 ans plus tard, l’histoire n’a plus vraiment les allures d’un conte de Noël. L’omniprésence de Ted aux côtés de John pèse lourdement sur sa relation amoureuse avec Lori. Bien que patiente, Lori voit en cette amitié exclusive, consistant principalement à boire des bières et fumer de l’herbe devant des programmes télé plus ringards les uns que les autres, un handicap pour John qui le confine à l’enfance, l’empêche de réussir professionnellement et de réellement s’investir dans leur couple. Déchiré entre son amour pour Lori et sa loyauté envers Ted, John lutte pour devenir enfin un homme, un vrai !




Mon avis : Pour son tout premier long-métrage, Seth MacFarlane, le célèbre créateur des séries animées GRIFFIN et AMERICAN DAD, nous entraîne dans une histoire d'amitié surréaliste où un homme vivant depuis toujours avec son ours en peluche va devoir apprendre à couper les ponts avec lui, s'il veut conserver l'amour de sa vie. Avec un tel pitch, on pourrait se moquer ou même immédiatement imaginer le film comme raté, et pourtant, l'humour féroce de MacFarlane transporte le spectateur dans une déferlante de gags, de dialogues et de situations burlesques à s'en exploser les zygomatiques. Car, tout comme son irresponsable ami humain, notre ours en peluche de héros est un véritable bordel ambulant : il fume constamment des joints, couche avec n'importe quelle bimbo, enchaîne vanne sur vanne avec un langage des plus grossiers tout en restant terrorisé par le tonnerre (la chanson "Fuck you thunder" est instantanément culte). On reconnaît tout le long du film la patte de Seth MacFarlane, l'humour à la fois gras et subtil, décomplexé et acéré, seyant parfaitement au propos de l'histoire, le réalisateur nous envoyant comme à son habitude des références culturelles trempées dans l'acide et des personnalités bien égratignées tout en ponctuant le tout d'un certain n'importe quoi (voir l'épilogue pour s'en convaincre). Ponctué de caméos aussi utiles à l'histoire que diablement tordants (allant de Tom Skerritt à Ryan Reynolds en passant par Sam Jones, l'interprète du Flash Gordon de Mike Hodges, ici dans un rôle tout en auto-dérision lors d'une séquence de beuverie inoubliable). Et tandis que MacFarlane endosse le rôle de Ted (aussi bien vocalement que physiquement, vu que le réalisateur utilise ici la motion capture pour camper l'ours vulgaire), c'est le joli couple Mark Wahlberg (surprenant) et Mila Kunis (épatante) qui vient apporter son lot de fraîcheur au long-métrage. Ainsi, sans être un chef-d'œuvre du genre, Ted reste en soi une comédie étonnante bourrée de répliques cinglantes, de situations inimaginable et de moquerie incisive comme on aimerait en voir plus souvent.


mercredi 9 février 2011

343 ◆ BLACK SWAN de Darren Aronofsky ★★★★★





Résumé : Rivalités dans la troupe du New York City Ballet. Nina est prête à tout pour obtenir le rôle principal du Lac des cygnes que dirige l’ambigu Thomas. Mais elle se trouve bientôt confrontée à la belle et sensuelle nouvelle recrue Lily.




Mon Avis : J'arrive pas à croire que Nathalie Portman, la fillette de LEON a réussi à me rendre aussi mal à l'aise dans le très attendu BLACK SWAN de Darren Aronofsky. Le film de l'âge adulte  certainement. Ambiances glauques, froides, portées par des images certes sublimes, mais granuleuses, limite sales. Ca commence comme un film d'auteur, puis au fur et à mesure qu'elle commence à devenir schizophrène, le cadre de la caméra se resserre près du visage de Nina et l'on commence à partager son obsession et cette peur de sa métamorphose en Cygne noir, ce double maléfique qui lui permettra d'interpréter le rôle si convoité de la Reine des Cygnes. Un film sublime bercé par une bande sonore magnifique, car c'est déjà celle de l'Opéra du Lac des Cygnes de Tchaïkovski, mais dans BLACK SWAN ses mélodies sonnent bizarre. Le cygne blanc selon l'opéra se transformera en cygne noir par la faute de son prince qui s'éprendra d'une autre, trahie elle tentera de se suicider. La trame tout le monde la connait, mais c'est fou à qu'elle point l'histoire est calquée dans la réalité au fil du scénario avec ces moments de flippe quand il filme les miroirs (le moment de gratte rapide entre autre) ou toutes les séquences avec les écorchures tellement bien distillées tout au long du film.... . Soit l'atmosphère générale est surtout bien entretenue par une bonne troupe de freaks qui vont permettent à la fragile et innocente Nina d'aller chercher l'interprétation que souhaite Thomas. Le premier Cygne évincé, vieillissant, suicidaire, c'est la trop rare Winona Rider. Le prince, avec un Vincent Cassel parfait, manipulateur en metteur en scène, même si la méthode de direction des danseurs de ballet dérange. Ensuite il y a Barbara Hershey, qui interprète une mère trop flippante visuellement à voir, obsessionnelle, à la carrière de danseuse ratée et puis une Mila Kunis allumeuse, qui méritait son oscar pour le meilleur second rôle féminin tout simplement! Faut pas s'attendre à de l'eau de rose mais plus à un sacré thriller, dans un décor inhabituel pour nous : "Le monde du ballet". 





mercredi 20 janvier 2010

282 ◆ THE BOOK OF ELI des frères HUGHES ★★★★★




Résumé : Dans un futur proche, l'Amérique n'est plus qu'une terre désolée dont les villes sont des ruines et les routes autant de pièges infestés de bandes criminelles. Depuis des années, Eli voyage seul, se protégeant des attaques et se battant pour trouver de quoi survivre. Lorsqu'il arrive dans ce qui fut autrefois la Californie, Eli se heurte au redoutable Carnegie, un homme qui ne recule devant rien pour imposer sa volonté à la petite communauté qu'il contrôle. Eli fait aussi la connaissance de la très belle Solara et découvre que Carnegie compte bien étendre sa sombre domination à toute la région. Eli parvient à échapper de Carnegie, mais Solara l'a suivi... Même s'il est décidé à poursuivre sa route en solitaire, Eli comprend qu'il ne peut abandonner la jeune femme. Pour elle, il va prendre des risques qu'il n'a jamais pris pour lui-même. Mais Carnegie est sur leurs traces et alors que se profile l'inéluctable affrontement, Eli va prendre conscience qu'il a le pouvoir de faire bien plus que sauver une femme et sa propre vie : son destin est de redonner l'espoir, de sauver le futur en soufflant sur les braises d'une humanité qui n'attend que l'étincelle...




Mon Avis : J'ai lu a peu pres tout et n'importe quoi sur ce film, la France est gangréné par une laicité nauséabonde, et parler de religion dans un film est avant tout perçu comme de la propagande. Si on regarde bien la fin du film on n'y vois que toutes les religions sont presentes et que le livre d'Eli est le seul qui manque, point. Il sauve personne, il complète, il boucle juste une boucle. A toutes les critiques faciles je dirais que si ce livre était remplacé par un autre on n'aurait pas écrit une once de connerie de peur que l'on se foutent une bombe au cul!! D'ailleurs des critiques envers la religion ou plutôt de la manière dont elle est utilisée, sont disséminés tout le long du film. Magnifique photo, clin d'oeil a Sergio Leone, et une quasi adaptation live du jeu FALLOUT des acteurs justes et un film a l'atmosphère unique, la leçon qu'il faut retenir est que le savoir et la connaissance est le véritable pouvoir. Donc a bas les critiques faciles des que l'on parles religion, essayons d'aller plus loin dans une reflexion. Le meilleur film post-apocalyptique depuis MAD MAX. Futur film culte!   



REPLIQUES CULTES°

"De toutes les armes du vaste arsenal soviétique, la meilleure source de profit était sans conteste le célèbre fusil d’assaut automatique modèle 1947 plus connus sous le nom de AK-47 ou Kalachnikov. Le fusil d’assaut le plus célèbre du monde. Une arme appréciée par tout les combattants. Quatre kilos sept d’acier et de bois d’une élégante simplicité. Incassable il ne chauffe pas il ne s’enraye jamais. Couvert de boue ou plein de sable il continue de fonctionner. Il est d’un emploi si facile que même les enfants peuvent s’en servir... Et ils s’en servent. Les soviétiques l’avait fait figuré sur une pièce de monnaie, le Mozambique sur son drapeau. Depuis la fin de la guerre froide, la kalachnikov est devenue le premier produit d’exportation de la Russie, devant la vodka, le caviar et les écrivains suicidaire. En revanche personne n’a jamais fait la queue pour acheter leurs voitures." (LORD OF WAR de Andrew Niccols)

"Ça pose toujours un problème de soulever un corps en un seul morceau. Apparemment, la meilleure façon de procéder est de découper le corps en 6 morceaux et de les mettre en tas. Une fois que vous avez vos 6 morceaux il faut vous en défaire rapidement parce que votre maman ne serait peut-être pas contente de les trouver dans le congélateur. Il semble que la meilleure façon soit de nourrir les porcs avec. Il faut les mettre à la diète quelques jours. Pour un porc affamé des morceaux de cadavre c’est du coq au vin pour un poivrot. Vous devez raser la tête de vos victimes et leur arracher les dents. Ce sont les seules choses que les porcs ne digèrent pas. Vous pourriez les récupérer après bien sûr mais vous n’avez pas envi de fouiller dans la merde de cochon je suppose. Ils dévorent les os comme du beurre. Il vous faut au moins 16 porcs pour finir le travail en un seule fois. Aussi je vous conseille de vous méfier des types qui élèvent les porcs parce que ces bestiaux sont capables de venir à bout d’un cadavre de 100kg en moins de 8 minutes, ce qui veut dire qu’un porc peut engloutir, en moyenne, un kilo de viande toute les minutes. D’où l’expression se goinfrer comme un porc."
(SNATCH de Guy Richie)