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mercredi 12 octobre 2011

395 ◆ THE ARTIST de Michel HAZANAVICIUS ★★★★★




Résumé : Hollywood 1927. George Valentin est une vedette du cinéma muet à qui tout sourit. L'arrivée des films parlants va le faire sombrer dans l'oubli. Peppy Miller, jeune figurante, va elle, être propulsée au firmament des stars. Ce film raconte l'histoire de leurs destins croisés, ou comment la célébrité, l'orgueil et l'argent peuvent être autant d'obstacles à leur histoire d'amour.




Mon Avis : Chef d'oeuvre incontestable! j'ai vu un film carrément authentique : THE ARTIST. Un cinéma d'un autre temps, moi... çà me parle! Surtout que j'adorais les oeuvres muet et noir et blanc de l'époque Laurel et Hardy, Buster Keaton, Chaplin... les films fantastique de la Hammer Bela Lugosi, Murnau, Lang... et c'est un exploit qu'à fait Michel Azanavicius de nous refaire partager cette magie dans une époque baignée par la facilité des adaptations, remake, reboot sans originalité scénaristique. THE ARTIST c'est un film truffé de plans simples et ingénieux avec des tas de gag typiquement de cette époque emmené par MOonsieur Jean Dujardin et la pétillante Bérénice Bejo qui sont l'atout français de cette collaboration américaine. THE ARTIST est une comédie dans toute sa grandeur, en format d'image 3/4, gros plan de l'époque pour exploiter au maximum les divers expressions du visage, danse de cabaret. THE ARTIST c'est aussi un œuvre qui nous rappelle que ce cinéma aussi a été frappé par la première grande crise financière dans les années 30, portrait sombre d'une époque dure pour la population mais aussi pour les artistes qui passent du jour au lendemain de la gloire à la chute... . THE ARTIST c'est pour finir emballé dans un histoire romantique entre un couple d'individu qui se croisent chaqu'un selon le succès de l'autre et qui rappelle les valeurs perdus de nos jours, celui de l'entre-aide. Une œuvre magnifique en somme à voir absolument ou à redécouvrir. Je félicite le coup de génie de Harvey Weinstein qui a fait en sorte de présenter un film français pour les prochains Oscars. A mon avis çà va faire grand bruit et si çà passe, Jean Dujardin aura son Oscar pour sa performance j'en fais même le pari!



mercredi 15 juin 2011

370 ◆ BLUE VALENTINE de Derek CIANFRANCE ★★★★★





Résumé : A travers une galerie d’instants volés, passés ou présents, l’histoire d’un amour que l’on pensait avoir trouvé, et qui pourtant s’échappe. Dean et Cindy se remémorent les bons moments de leur histoire et se donnent encore une chance, le temps d’une nuit, pour sauver leur mariage vacillant.




Mon Avis : C'est fou à quel point Dean et Cindy m'ont bouleversé dans BLUE VALENTINE. Rien qu'à revoir les images que je poste pour l'article, j'ai déjà une boule à la gorge. Elle est causé par deux formidables acteurs au sommet de leur art, habités par leurs personnages (Michelle Williams énorme!), dont l'on ressent une grande tristesse à les voir traîner leur peine. De mon point de vue, ce film résume avec brio les sacrifices "invisible" que font les hommes "naifs" lorsqu'ils aiment, avec un Dean qui s'accroche à ce qu'il peut pour ne pas perdre sa femme qui a abandonné. Pas la peine de crier au spoiler, on s'en doute dès le début, çà ne se finit pas bien. Dean il a sacrifié sa carrière artistique pour que Cindy finisse ses études d'infirmières alors qu'elle était enceinte "d'un autre" et il l'épouse quand même. Cindy lui a apporté quoi en retour à part des réprimandes ou le sentiment qu'elle n'était pas heureuse. Un homme qui finit par prendre un job alimentaire! En plus le seul lien qui les unissent c'était le chien qu'il avait acheté et dont le décès va causer ce clash. Dean a élevé sa fille jusqu'à l'adolescence et à la fin, c'est lui qui part ...sans rien, car c'est pas son enfant légitime quand on sait l'attachement que peut avoir un père envers "sa" fille c'est très dur pour les deux. Un truc de malade ce film! C'est tellement bien réalisé avec l'alternance de flashback de sa rencontre avec Cindy, de leur jours heureux et je rassure quand même, on ne déprime pas par cette histoire, mais l'espoir est entretenu jusqu'au bout d'une probable réconciliation ou une déchéance. La mise en scène est terrible! Un exemple : La séquence dans l'hôtel, dans une chambre au thème futuriste que j'ai trouvé dur par sa métaphore, où après une dispute, Dean finit par s'endormir avec une bière sur le palier après qu'il aie demandé à Cindy de l'ouvrir. Elle qui est bien installé dans le ce lit "futuriste". BLUE VALENTINE c'est le LOVE STORY de notre époque, la réalité que restait avec quelqu'un toute sa vie n'est qu'une utopie. En tout cas, j'avais la rage pour Dean à la fin, j'ai vécu ce film à la place de se personnage tellement gentil que j'avais trop de peine pour lui. A voir absolument pour partager un grand moment de cinéma...



mercredi 8 juin 2011

369 ◆ A SEPARATION - JODAEIYE NADER AZ SIMIN de Asghar FARHADI ★★★★★




Résumé : Lorsque sa femme le quitte parce qu'elle ne souhaite plus s'occuper de son père très âgé, Nader engage en urgence une aide-soignante pour s'occuper de lui. Il ignore alors que la jeune femme est enceinte et qu'elle a accepté ce travail sans l'accord de son mari un homme violent, mais un accident va survenir et le chantage de la femme va pousser Nader à sauver son honneur d'homme intègre dans une société où les clivages sociaux sont flagrants et où l'islam tient une part importante dans le quotidien des iraniens.




Mon Avis : Un film intense, prenant et incontestablement A SEPARATION est le film majeur de cette année 2011 et quel film! Bouleversant et tellement vrai! C'est du très grand cinéma avec un grand C, et je le recommande en particulier à ceux qui s'intéressent à l'après PERSEPOLIS de Marjane Astrapi, qui nous avait raconté comment vivait le peuple iranien du point de vue féminin. Mais ici pas de politique, on est loin d'un portrait complexe de l'Iran, loin des clichés extrêmement religieux! Dans cette histoire, tout part de l'élément déclencheur. Un homme tient à accomplir jusqu'au bout son devoir de fils envers son père vieillissant atteint de la maladie d'Alzeimer et dont les soucis quotidiens pousse sa femme à vouloir se séparer de lui. Il y aura alors un effet boule de neige qui provoquera des conséquences inattendues dans la relation professionnel avec son aide ménagère de basse classe, vis à vis de cette famille aisé. Un accident qui entrainera le mari (Peyman Moadi un grand acteur à suivre!) dans une infernale spirale vers le déshonneur, nous captivant de bout en bout, comme dans les meilleurs thrillers. Le scénario, original, est en béton ; rien n’est laissé au hasard, tous les personnages du film, du plus petit rôle aux rôles principaux, sont étonnants de justesse et de vérité. On a même cette impression d'être pris en otage par leur non dit. On veut savoir pourquoi on en arrive là car c'est une escalade de tension qui nous tient réellement en haleine. 


mercredi 9 mars 2011

347 ◆ THE FIGHTER de David O.RUSSELL ★★★★★




Résumé : THE FIGHTER c'est le biopic de Rocky Balboa, l'histoire qui aura inspiré Sylvester Stallone. Il nous compte la brève ascension de Micky Ward un boxeur en quête d’un second souffle, qui vit derrière l'exploit de son demi-frère Dicky  ancienne gloire de la boxe désormé toxicomane.




Mon Avis : Bouleversant! Outre l'adrénaline et le réalisme des combats, THE FIGHTER retrace également une histoire chargée d'émotion entre Micky Ward et Dicky Eklund, deux frères que tout oppose mais qui restent néanmoins unis face à l'adversité, dans leur quête de rédemption (Dicky vivant dans les exploits du passé entretenu par son addiiction au Crack entre autres) ils étaient étroitement liés, comme seuls peuvent l’être des frères. Ils avaient vraiment besoin l’un de l’autre. Leurs vies ont pris des chemins très différents, mais aucun d’eux ne pouvait avancer sans avoir l’autre à ses côtés," explique Mark Wahlberg, qui interprète Micky à l'écran. Un chef d'oeuvre pour moi, qui beigne dans l'atmosphère unique des premiers Rocky. 



mercredi 9 février 2011

343 ◆ BLACK SWAN de Darren Aronofsky ★★★★★





Résumé : Rivalités dans la troupe du New York City Ballet. Nina est prête à tout pour obtenir le rôle principal du Lac des cygnes que dirige l’ambigu Thomas. Mais elle se trouve bientôt confrontée à la belle et sensuelle nouvelle recrue Lily.




Mon Avis : J'arrive pas à croire que Nathalie Portman, la fillette de LEON a réussi à me rendre aussi mal à l'aise dans le très attendu BLACK SWAN de Darren Aronofsky. Le film de l'âge adulte  certainement. Ambiances glauques, froides, portées par des images certes sublimes, mais granuleuses, limite sales. Ca commence comme un film d'auteur, puis au fur et à mesure qu'elle commence à devenir schizophrène, le cadre de la caméra se resserre près du visage de Nina et l'on commence à partager son obsession et cette peur de sa métamorphose en Cygne noir, ce double maléfique qui lui permettra d'interpréter le rôle si convoité de la Reine des Cygnes. Un film sublime bercé par une bande sonore magnifique, car c'est déjà celle de l'Opéra du Lac des Cygnes de Tchaïkovski, mais dans BLACK SWAN ses mélodies sonnent bizarre. Le cygne blanc selon l'opéra se transformera en cygne noir par la faute de son prince qui s'éprendra d'une autre, trahie elle tentera de se suicider. La trame tout le monde la connait, mais c'est fou à qu'elle point l'histoire est calquée dans la réalité au fil du scénario avec ces moments de flippe quand il filme les miroirs (le moment de gratte rapide entre autre) ou toutes les séquences avec les écorchures tellement bien distillées tout au long du film.... . Soit l'atmosphère générale est surtout bien entretenue par une bonne troupe de freaks qui vont permettent à la fragile et innocente Nina d'aller chercher l'interprétation que souhaite Thomas. Le premier Cygne évincé, vieillissant, suicidaire, c'est la trop rare Winona Rider. Le prince, avec un Vincent Cassel parfait, manipulateur en metteur en scène, même si la méthode de direction des danseurs de ballet dérange. Ensuite il y a Barbara Hershey, qui interprète une mère trop flippante visuellement à voir, obsessionnelle, à la carrière de danseuse ratée et puis une Mila Kunis allumeuse, qui méritait son oscar pour le meilleur second rôle féminin tout simplement! Faut pas s'attendre à de l'eau de rose mais plus à un sacré thriller, dans un décor inhabituel pour nous : "Le monde du ballet". 





mercredi 13 août 2008

214 ◆ THE DARK KNIGHT de Christopher Nolan ★★★★★





Résumé : Batman aborde une phase décisive de sa guerre au crime. Avec l'aide du lieutenant de police Jim Gordon et du procureur Harvey Dent, Batman entreprend de démanteler les dernières organisations criminelles qui infestent les rues de sa ville. L'association s'avère efficace, mais le trio se heurte bientôt à un nouveau génie du crime qui répand la terreur et le chaos dans Gotham : le Joker. 




Mon Avis : Tout a été dit sur la suite de la meilleur adaptation de Super Héros à ce jour. Batman  affronte un formidable adversaire qu'est le Joker. Totalement incontrôlable et bien encré dans notre réalité. L'anarchie à l'état pure, un villain qu'on ne peut acheter qui n'est guidé que par sa propre vision du chaos total. Un être qui n'aurait jamais pu voir le jour sans le regretté Heath Ledger, et qui a renvoyé aux oubliettes la version grand guignolesque du Joker version Jack Nicholson, il héritera pour l'occasion à titre postume pour son incroyable performance, de l'oscar du Second rôle masculin. Selon les médias, il était tellement habité par son personnage après la fin du tournage qu'il se pourrait que celà l'aie conduit à sa perte. En tout cas je salue l'enorme réalisation de Christopher Nolan sur ce petit bijou de film d'action et j'espère que le trois servira de conclusion pour ne pas lasser quand c'est tout simplement magistral!


mercredi 27 février 2008

190 ◆ THERE WILL BE BLOOD de Paul Thomas ANDERSON ★★☆☆☆




Résumé : Lorsque Daniel Plainview entend parler d'une petite ville de Californie où l'on dit qu'un océan de pétrole coulerait littéralement du sol, il décide d'aller tenter sa chance et part avec son fils H.W. à Little Boston. Dans cet endroit perdu où chacun lutte pour survivre et où l'unique distraction est l'église animée par le charismatique prêtre Eli Sunday, Plainview et son fils voient le sort leur sourire. Même si le pétrole comble leurs attentes et fait leur fortune, plus rien ne sera comme avant : les tensions s'intensifient, les conflits éclatent et les valeurs humaines comme l'amour, l'espoir, le sens de la communauté, les croyances, l'ambition et même les liens entre père et fils sont mis en péril par la corruption, la trahison... Et le pétrole.




Mon Avis : A l'inverse de toutes les critiques élogieuses je dirais ceci, certes Paul Thomas Anderson est un génie du cinéma. Certes, il atteint dans certaines de ses oeuvres une vision transcendée du 7ème Art. Certes, il est probablement capable du meilleur et c'est tout à fait ce qui manque à THERE WILL BE BLOOD dont le titre est trompeur d'ailleurs. Annoncé comme un film messie, la déception est totale. Manque de véritable fond, absence de toute valeur symbolique, acteurs qui surjouent sur un scénario qui ne fait pas le choix entre le film sérieux et la fausse comédie sombre et burlesque, notre petit cinéaste a oublié l'essentiel : raconter une bonne histoire. Le monde du pétrole n'est pas traité en profondeur (ce n'est pas le vrai sujet du film d'ailleurs, c'est la toile de fond) et même si on sent chez Paul Thomas Anderson la volonté de s'inscrire dans la voie tracée par Stanley Kubrick ; c'est loupé. Le film se déroule mais rien ne vous accroche, rien ne se passe vraiment. Daniel, malgré tout son travail d'acteur est descendu en flammes par une non histoire et son jeu rappelle trop celui de GANGS OF NEW YORK. On fait hurler Paul Dano pour faire croire qu'il sait jouer. Mais il sait jouer, nous le savons! A la fin du spectacle, et malgré ses qualités, ce film ne peut pas être une oeuvre majeure, pas de celle que l'on compare avec les grands maîtres. Peu oserons dire que Paul Thomas Anderson s'est planté, et pourtant! Et c'est mon humble avis qui parle. Pour ma part, à oublier ou a considérer comme une oeuvre mineure de son créateur. 


mercredi 14 février 2007

114 ◆ THE LAST KING OF SCOTLAND de Kevin McDONALD ★★★★★


Océan Films

Résumé : Jeune médecin écossais tout juste diplômé, Nicholas Garrigan (James McAvoy) débarque par hazard en Ouganda en quête d'aventure et décidé à venir en aide à la population. Peu après son arrivée, il est appelé sur les lieux d'un accident : le nouveau leader du pays, Idi Amin Dada (Forrest Whitaker), a percuté une vache avec sa Maserati. La façon dont Garrigan maîtrise la situation, son calme et sa franchise surprennent Amin Dada. Fasciné par l'Histoire et la culture écossaise, il trouve le jeune homme sympathique et lui propose de devenir son médecin personnel. Séduit par le charisme du chef de l'Etat, le jeune médecin rejoint le cercle présidentiel au sein duquel il mène grand train. Bombardé confident du dictateur, piégé au coeur de la mégalomanie meurtrière d'Amin Dada, Garrigan, témoin d'enlèvements et d'assassinats, devient malgré lui peu à peu complice d'un des plus terrifiants régimes africains du XXème siècle.

James McAvoy et Forest Whitaker. Twentieth Century Fox France


En complément : C'est inspiré de faits réels. Adapté d'un roman homonyme écrit par Giles Foden THE LAST KING OF SCOTLAND met en scène les rapports qu'entretenait dans les années 70 le dictateur Idi Amin Dada avec son médecin personnel. Ce chef d'Etat, surnommé le "Boucher de l'Afrique", imposa un régime de terreur en Ouganda de 1971 à 1979 et fut responsable de la mort de presque 300 000 personnes. Il décéda le 16 août 2003 sans avoir été jugé pour ses crimes de guerre. Le cinéaste Barbet Schroeder lui consacra un documentaire en 1974.

Forest Whitaker. Twentieth Century Fox France

"Pour incarner tous les paradoxes de cet homme, il fallait un acteur hors du commun. Forrest Whitaker est non seulement salué pour son talent, mais il présente aussi une ressemblance physique avec Idi Amin Dada. " (Kevin McDonald)

MEILLEUR ACTEUR DE L'ANNEE : FORREST WHITAKER
Un homme complexe pour un acteur de talent : Golden Globe, Oscar 2006 (Devant le "Blood Diamond" de Di Caprio qui traite d'un autre sujet problématique à l'Afrique)

Forest Whitaker. Twentieth Century Fox France

A sa parution en 1998 THE LAST KING OF SCOTLAND a remporté le Whitbread Award du premier roman, le Somerset Maugham Award, le Betty Trask Award, et le Winifred Holtby Memorial Prize. Giles Foden, qui a quitté l'Angleterre pour l'Afrique à cinq ans et a grandi en Ouganda, voulait depuis longtemps écrire un roman sur le régime d'Idi Amin Dada. Il a réussi à trouver le moyen de lever le voile de la mythologie qui entoure le dictateur et d'entrer dans l'intimité de son univers, en créant un personnage fictif : le jeune médecin Nicholas Garrigan. (Et oui! Il n'est pas réel! On pourrait le penser après l'avoir visionné!).

Forest Whitaker. Twentieth Century Fox France

Ce film mélange les faits et la fiction pour représenter l'Ouganda sous la dictature du général Idi Amin Dada, à travers deux portraits : celui d'un leader charismatique mais psychopathe qui a ravagé son pays et tué plus de 300.000 personnes, et celui d'un jeune médecin fictif, témoin de l'Histoire car THE LAST KING OF SCOTLAND est une fiction, mais derrière le thriller, la véritable histoire de l'Ouganda sous le régime d'Idi Amin Dada est présente. Le temps a été réduit et des personnages imaginaires comme celui de Nicholas Garrigan ont été ajoutés, mais de nombreux événements dépeints dans le film se sont réellement produits. Le film de Kevin McDonald est donc un résumé de la vie d'Amin Dada et de l'histoire de l'Ouganda lorsque le dictateur était au pouvoir.

Forest Whitaker. Twentieth Century Fox France

Mon Avis : Faut le voir le Forrest imitait l'africain pour un américain. Avec leur mimique, leur gestuelle, leur façon de bouger (semblable aux figurants qui eux ne faisaient pas semblant!), leur accent jusqu'à prononcer des phrases dans une sonorité en "Lingala" irréprochable mélangés à de l'anglais. Fort comme performance! J'ai trouvé par moment ce film gore avec une réalisation très cru pour un réalisme à outrance bien aidé par des images DV, c'était extrême même. Deux séquences chocs avec la femme démembrée et son clitoris dans la bouche et l'accrochage par la peau via deux crochets plantés dans la poitrine d'un comploteur. C'est aïe!! Duuure! Pour bien montrer à quel monstre, nous spectacteur avions à faire! On peut pas oublier ces 300.000 massacres dont on jetait le corps au crocodile, histoire de gagné du temps! Tous les acteurs ont participé à cette excellente reconstitution filmé en Ouganda et pour la performance de l'ensemble THE LAST KING OF SCOTLAND mérité bien quelques pluies de récompense. James McAvoy... à suivre!!

Forest Whitaker. Twentieth Century Fox France

UN EXCELLENT FILM DE KEVIN MCDONALD. LE VOIR C'EST AUSSI COMPRENDRE LES ENJEUX QUI GANGRENENT LE COEUR DE NOTRE PLANETE BIEN SOUTENU PAR LEURS ANCIENS COLONISATEURS.

REPLIQUES CULTES°

"De toutes les armes du vaste arsenal soviétique, la meilleure source de profit était sans conteste le célèbre fusil d’assaut automatique modèle 1947 plus connus sous le nom de AK-47 ou Kalachnikov. Le fusil d’assaut le plus célèbre du monde. Une arme appréciée par tout les combattants. Quatre kilos sept d’acier et de bois d’une élégante simplicité. Incassable il ne chauffe pas il ne s’enraye jamais. Couvert de boue ou plein de sable il continue de fonctionner. Il est d’un emploi si facile que même les enfants peuvent s’en servir... Et ils s’en servent. Les soviétiques l’avait fait figuré sur une pièce de monnaie, le Mozambique sur son drapeau. Depuis la fin de la guerre froide, la kalachnikov est devenue le premier produit d’exportation de la Russie, devant la vodka, le caviar et les écrivains suicidaire. En revanche personne n’a jamais fait la queue pour acheter leurs voitures." (LORD OF WAR de Andrew Niccols)

"Ça pose toujours un problème de soulever un corps en un seul morceau. Apparemment, la meilleure façon de procéder est de découper le corps en 6 morceaux et de les mettre en tas. Une fois que vous avez vos 6 morceaux il faut vous en défaire rapidement parce que votre maman ne serait peut-être pas contente de les trouver dans le congélateur. Il semble que la meilleure façon soit de nourrir les porcs avec. Il faut les mettre à la diète quelques jours. Pour un porc affamé des morceaux de cadavre c’est du coq au vin pour un poivrot. Vous devez raser la tête de vos victimes et leur arracher les dents. Ce sont les seules choses que les porcs ne digèrent pas. Vous pourriez les récupérer après bien sûr mais vous n’avez pas envi de fouiller dans la merde de cochon je suppose. Ils dévorent les os comme du beurre. Il vous faut au moins 16 porcs pour finir le travail en un seule fois. Aussi je vous conseille de vous méfier des types qui élèvent les porcs parce que ces bestiaux sont capables de venir à bout d’un cadavre de 100kg en moins de 8 minutes, ce qui veut dire qu’un porc peut engloutir, en moyenne, un kilo de viande toute les minutes. D’où l’expression se goinfrer comme un porc."
(SNATCH de Guy Richie)