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vendredi 26 octobre 2012

472 ◆ JAMES BOND'S SKYFALL de Sam MENDES ★★★☆☆




Résumé : Lorsque la dernière mission de Bond tourne mal, plusieurs agents infiltrés se retrouvent exposés dans le monde entier. Le MI6 est attaqué, et M est obligée de relocaliser l’Agence. Ces événements ébranlent son autorité, et elle est remise en cause par Mallory, le nouveau président de l’ISC, le comité chargé du renseignement et de la sécurité. Le MI6 est à présent sous le coup d’une double menace, intérieure et extérieure. Il ne reste à M qu’un seul allié de confiance vers qui se tourner : Bond. Plus que jamais, 007 va devoir agir dans l’ombre. Avec l’aide d’Eve, un agent de terrain, il se lance sur la piste du mystérieux Silva, dont il doit identifier coûte que coûte l’objectif secret et mortel…





Mon Avis :   James Bond est à la rue. Sa dernière mission est un échec, il a pris une balle dans l’épaule et il picole sévère. Difficile donc de croire que ce dernier va pouvoir anéantir les rêves de puissance d'un méchant mégalomane interprété ici par un Javier Bardem étonnant et jubilatoire. Mais évidemment, c’est tout sauf mission impossible pour ce James Bond là, interprété encore une fois par un Daniel Craig toujours aussi peu glamour mais toujours aussi physique. Pour les 50 ans du célèbre double  zéro, malgré les nombreuses menaces de banqueroutes de la MGM qui repoussa la réalisation de ce troisième opus depuis deux ans, Sam Mendès (toujours en poste) aura réussi à mettre les petits plats dans les grands et de proposer un nouvel épisode de la saga en forme de clins d’œil, accompagnés de quelques bonnes idées, dont voici la première. En confiant la réalisation à Sam Mendes, on a un vrai bon réalisateur qui a parfaitement réussi sa mission de nous divertir intelligemment (Bond vieilli aussi!) avec quelques scènes jamesbondiennes assez bluffantes, dont une très belle bagarre en ombre chinoise située dans un immense building de verre à Shangaï, éclairé par des néons publicitaires bleutés. Une petite merveille de mise en scène! Et puis c'est à lui que l'on doit ce choix judicieux de tourner en Angleterre et en Ecosse au lieu d'un lointain pays exotique pour boucler le tournage du film, faute de moyen pour la MGM (à voir aussi les nombreux placements de produits comme preuve du manque financier de la production). La deuxième bonne idée est d’avoir choisir Javier Bardem comme ennemi du jour. Il incarne un as du piratage informatique (un gay qui veut "clairement" se taper James Bond) et qui veut à tout prix faire la peau à M, la patronne de 007 qui a eu la mauvaise idée quelques années auparavant de lâchement l’abandonner aux mains de l’ennemi, lorsque celui-ci était un espion au service de sa majesté. Drôle sadique, malin, il incarne le mal de manière convaincante face à un James Bond presque terne, à côté. La troisième bonne idée est d’avoir fait de l’acte final, de l’ultime combat, un moment très réussi, entre western et film de guerre, faisant de la maison d’enfance de Bond, perdue dans les plaines d’Ecosse, un camp retranché ou se prépare et se déroule  l’attaque d’une horde sauvage. Trois bonnes raisons donc, d’aller voir ce 23ème épisode de la saga James Bond (je pourrais aussi rajouter un quatrième avec la sculturale Bérénice Lim Marlohe à tomber par terre!). Et si vous ajouter à cela le retour de l'Aston Martin, la très belle chanson d’Adèle (presque à la hauteur du "Goldfinger" de Shirley Bassey) dans un superbe générique et une excellente scène d'action de Bond en introduction de début, vous aurez largement de quoi passer un bon moment au cinéma, durant 2h20 que l’on ne voit vraiment pas passer.




REPLIQUES CULTES°

"De toutes les armes du vaste arsenal soviétique, la meilleure source de profit était sans conteste le célèbre fusil d’assaut automatique modèle 1947 plus connus sous le nom de AK-47 ou Kalachnikov. Le fusil d’assaut le plus célèbre du monde. Une arme appréciée par tout les combattants. Quatre kilos sept d’acier et de bois d’une élégante simplicité. Incassable il ne chauffe pas il ne s’enraye jamais. Couvert de boue ou plein de sable il continue de fonctionner. Il est d’un emploi si facile que même les enfants peuvent s’en servir... Et ils s’en servent. Les soviétiques l’avait fait figuré sur une pièce de monnaie, le Mozambique sur son drapeau. Depuis la fin de la guerre froide, la kalachnikov est devenue le premier produit d’exportation de la Russie, devant la vodka, le caviar et les écrivains suicidaire. En revanche personne n’a jamais fait la queue pour acheter leurs voitures." (LORD OF WAR de Andrew Niccols)

"Ça pose toujours un problème de soulever un corps en un seul morceau. Apparemment, la meilleure façon de procéder est de découper le corps en 6 morceaux et de les mettre en tas. Une fois que vous avez vos 6 morceaux il faut vous en défaire rapidement parce que votre maman ne serait peut-être pas contente de les trouver dans le congélateur. Il semble que la meilleure façon soit de nourrir les porcs avec. Il faut les mettre à la diète quelques jours. Pour un porc affamé des morceaux de cadavre c’est du coq au vin pour un poivrot. Vous devez raser la tête de vos victimes et leur arracher les dents. Ce sont les seules choses que les porcs ne digèrent pas. Vous pourriez les récupérer après bien sûr mais vous n’avez pas envi de fouiller dans la merde de cochon je suppose. Ils dévorent les os comme du beurre. Il vous faut au moins 16 porcs pour finir le travail en un seule fois. Aussi je vous conseille de vous méfier des types qui élèvent les porcs parce que ces bestiaux sont capables de venir à bout d’un cadavre de 100kg en moins de 8 minutes, ce qui veut dire qu’un porc peut engloutir, en moyenne, un kilo de viande toute les minutes. D’où l’expression se goinfrer comme un porc."
(SNATCH de Guy Richie)