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mercredi 10 octobre 2012

469 ◆ INSENSIBLES de Juan Carlos MEDINA ★★★☆☆




Résumé : A la veille de la guerre civile espagnole, un groupe d’enfants insensibles à la douleur est interné dans un hôpital au cœur des Pyrénées. De nos jours, David Martel, brillant neurochirurgien, doit retrouver ses parents biologiques pour procéder à une greffe indispensable à sa survie. Dans cette quête vitale, il va ranimer les fantômes de son pays et se confronter au funeste destin de ces enfants "insensibles".





Mon Avis : Après THE SECRET de Laugier, voici cette année un autre film plus européen qui nous traite de la maltraitance d'enfant avec INSENSIBLES. Une époque différente mais très douloureuse  se passant en Espagne, lors des trentes années de règne du Général Franco dont nous avions déjà eu un aperçu avec EL ESPINAZO DEL DIABLO de Guillermo Del Toro. On pourra toujours dire que le cinéma d'horreur espagnol se répète, mais au moins celui-ci a une identité, une intensité dont peu de pays peuvent se targuer. Cette terrible période est le moteur d'un récit passionnant, d'une quête identitaire mélangeant le passé et le présent d'un homme qui va être confronter aux horreurs de la guerre et des dommages collatéraux liés à sa propre enfance. Pour un premier film INSENSIBLES confirme avec succès tout le talent de Juan Carlos Medina. Son excellente mise en scène permet de rendre un climat aussi séduisant qu'inquiétant. J'aurais une préférence pour la période sombre, celle qui est consacrée à ces enfants « si spéciaux », isolés de cruelle façon car c'est juste un peu dommage que ce scénario si fascinant, s'estompe un peu à certains moment. Mais tant pis! L'étrange final et la pertinence de l'entreprise suffit pour faire de INSENSIBLES un film à part qui ne laisse clairement pas indifférent : à découvrir absolument.



mercredi 4 avril 2012

437 ◆ [•REC]³ GENESIS de Paco PLAZA ★★☆☆☆



Résumé : C'est le plus beau jour de leur vie : Koldo et Clara se marient! Mais dans un instant, une terrifiante vague de violence s'abattra sur la fête et leur rêve virera au cauchemar... Séparés au milieu de ce chaos, les mariés se lancent, au péril de leur vie, dans une quête désespérée pour se retrouver...




Mon Avis : J'attendais avec impatience de voir comment allait évoluer la saga [•REC] après avoir crier 'Oh Génie' lorsque j'ai  vu le premier volet lors d'un Festival de Films Fantastiques et ensuite, d'avoir déchanté à la fin du second volet lorsque j'ai appris la véritable nature de ces zombies ...qui n'en sont pas!  Dans [•REC]³ point de trilogie car ce n'est pas un final qui va suivre, mais deux films qui seront lancés, chacun mis en scène par l'un des deux réalisateurs : Paco Plaza et Jaume Balaguèro. 


Pour [•REC]³ Génesis, c'est Paco Plaza qui s'y colle en premier pour travailler sur un loner (comme un épisode de série Tv dont il n'est pas  nécessaire d'avoir vu la série pour sa compréhension) avec son style bien à lui. 



Si [REC]² était clairement plus orienté action par rapport à son prédécesseur, [•REC]³ fait dans le registre comédie d'horreur comme avait pu l'être BRAINDEAD de Peter Jackson en son temps.


Et ce n'est pas la seule différence que ce nouveau film entretient avec les deux premiers volets. En effet dans [•REC]³ l'introduction du film est filmée caméra à l'épaule aidé par les images vidéo du mariage, mais lorsque la terreur s'installe Paco Plaza abandonne le concept found footage (ex. BLAIR WITCH), pour que l'on voit le film sous un angle de vue traditionnel en Camera Panavision. Paco Plaza fait le choix de nous en mettre pleins la vue avec de superbes images ultra léchées, esthétiques et qui mettent les protagonistes à leurs avantages. 


L'excès de gore oui il y en a, on est pas enfermé dans un immeuble, mais en plein air et il y a une foule de  zombies qui en ont après les survivants ce qui équivaut à [•REC]³ Genesis d'être l'épisode le plus gore de la saga. La monstrueuse apparence des victimes de ces possessions démoniaques nous sera même révélée à travers les miroirs qui ornent la salle des fêtes. La créature du 1# en plusieurs fois.


Quitte à trucider du zombie à l'arme blanche avec une rage et une férocité impressionnantes, la mariée (l'épouse du réalisateur, la ravissante Léticia Doléra) est prête à tout pour retrouver son mari (Diego Martin), muni d'une armure ridicule dans ce chaos ambiant. Même si il y avait par moment des moments de flottement narratif à force de se chercher Paco Plaza en profite pour régler ses comptes avec humour noir lorsque l'on a droit à un huissier présent pour comptabilisé les musiques joués sans droit d'auteur (il va mourir salement mdr) ou un type armé d'un fusil de chasse dans un costume de bob l'éponge et qui se fait appeler John pour une question de droit d'auteur aussi et qui à la seule arme pour se défendre contre les zombies.


Cependant le scénario paraît un peu maigre même s'il mélange bien les genres entre l'horreur et la romance et l'on est surpris  de s'apercevoir que la fin du film approche très vite par une pirouette scénaristique me rappelant l'incohérence des créatures de [•REC] bien qu'il fallait éviter le happy ending. En effet la séquence finale bien explosif a rattrapé cette semi amertume et se manque d'action explosif. En tout cas j'ai hâte de découvrir le [•REC] n°4 Apocalypse selon maître Jaume Balaguèro, prévu pour l'an prochain. En cette période de sevrage de films gore pour les amateurs du genre je vous encourage à aller le voir à votre tour car des films d'horreur distribués en salle, si ce ne sont pas des reboot/remake, y en a pas des masses!


mercredi 28 décembre 2011

412 ◆ MALVEILLANCE de Jaume BALAGUERO ★★★☆☆




Résumé : César est un gardien d’immeuble toujours disponible, efficace et discret. Disponible pour s’immiscer dans la vie des habitants jusqu’à les connaître par coeur ; discret quand il emploie ses nuits à détruire leur bonheur ; efficace quand il s’acharne jusqu’à l’obsession sur Clara, une jeune femme insouciante et heureuse…




Mon Avis : J'ai jamais été déçu par mon réalisateur de film de genre préféré Jaume Balaguéro. Ce prodige espagnol qui connait toutes les ficelles pour te faire peur. C'est un spécialiste du film d'horreur mais pour MALVEILLANCE il a délaissé son thème de prédilection pour un petit bijou de Thriller. Evidemment avec lui on ne sait pas à quoi s'attendre alors tu t'imagines qu'il pourrait y avoir de l'hémoglobine un peu partout mais non, tout a été jouer avec subtilité grâce la performance inquiétante de la star hibérique du moment Luis Tosàr, que j'ai pu déjà découvrir l'an dernier dans CELDA 211 et TAMBIEN LA LLUVIA. Ici il interprète César, le type le plus malheureux du monde et qui n'a qu'une envie : pourrir la vie de son prochain. Il sévit en tant que concierge dans un immeuble huppé où il va jeter son dévolu sur des locataires qui l'adore par son professionnalisme, sauf pour une petite fille qui aura compris son manège et parmi eux, il y a la magnifique et joyeuse Clara. Le film se déroulant chronologiquement on découvrira au fil des jours que César est complètement malade au point de la harceler sans que personne sache que c'est lui qui en est l'auteur... jusqu'au drame. MALVEILLANCE c'est un film parfaitement réussi dont le suspense monte crescendo jusqu'à un final que je qualifierais de surprenant et de malsain. Evidemment avec Jaume Balaguéro au manette faut pas s'attendre à un happy end. A découvrir absolument! 



mercredi 17 août 2011

382 ◆ LA PIEL QUE HABITO de Pedro ALMODOVAR ★★★★☆




Résumé : Depuis que sa femme a été victime de brûlures dans un accident de voiture, le docteur Robert Ledgard, éminent chirurgien esthétique, se consacre à la création d’une nouvelle peau, grâce à laquelle il aurait pu sauver son épouse. Douze ans après le drame, il réussit dans son laboratoire privé à cultiver cette peau : sensible aux caresses, elle constitue néanmoins une véritable cuirasse contre toute agression, tant externe qu’interne, dont est victime l’organe le plus étendu de notre corps. Pour y parvenir, le chirurgien a recours aux possibilités qu’offre la thérapie cellulaire. Outre les années de recherche et d’expérimentation, il faut aussi à Robert une femme cobaye, un complice et une absence totale de scrupules car les scrupules ne l’ont jamais étouffé, il en est tout simplement dénué.




Mon Avis : La vengeance est un plat macabre qui se mange froid comme dirait l'adage et le cinéma ne cesse de nous mettre en garde que c'est avant tout un jeu très dangereux à conséquence. Tel est pris qui croyait prendre, l'éminent chirurgien Robert Ledgard l'aura appris à ses dépends, il n'y a rien de bon à être aveuglé par la haine. Rien de bon, parce que sans pouvoir s'en rendre compte, il finit par se faire prendre à son propre piège. Pedro Almodovar signe ici un thriller malsain, pervers et pourtant tellement humain. A mesure que l'histoire avance, à mesure que les explications tombent, le film gagne en sadisme. A la limite anxiogène, LA PIEL QUE HABITO dérange et provoque le spectateur avec une maîtrise des plus étonnante même si l'on est subjugué par la beauté  de la proie! Critique constructive en approche...


mercredi 22 décembre 2010

335 ◆ LOS OJOS DE JULIA de Guillem MORALES ★★★★☆




Résumé : Quand Julia apprend la mort soudaine de sa soeur Sara, tout semble clairement indiquer qu'elle s'est suicidée. Mais Julia n'arrive pas à accepter cette version des faits et commence à passer au crible les évènements qui ont eu lieu les derniers mois avant le drame. Décidée à résoudre l'énigme de cette ultime période, Julia devient l'objet d'une singulière menace qu'aucune autre personne autour d'elle, y compris son mari Isaac, ne semble percevoir, alors même que la maladie dégénérescente dont elle souffre prend le dessus, la plongeant peu à peu dans l'obscurité.




Mon Avis : Guillermo Morales arrive avec succés à nous faire ressentir l'isolement progressif de l'héroïne, victime d'une maladie qui la plonge dans le noir qui est à la fois un cauchemar terrifiant et un voyage vers l'acceptation de soi et la maîtrise de ses propres limites ; on ne voit jamais les visages des acteurs et le filtre de la caméra devient progressivement de plus en plus sombre ce qui renforce la détresse et l'isolement que ressent le personnage. La séquence finale est toute aussi grandiose : quand la maison n'a plus d'électricité, l'affrontement est visible à partir des flashs successifs de l'appareil photo. Simple, mais brillant. Les acteurs sont très bons, en plus particulier la belle Belén Rueda. Un thriller puissant qui aborde la cécité, (un thème peu exploité au cinema) ou le suspens et la tension sont au RDV. 


lundi 12 juin 2006

064 ◆ FRAGILE de Jaume BALAGUERO ★★★★☆




Résumé : L’hôpital pour enfant, Mercy Falls, est sur le point de fermer ses portes : après un siècle d’activité, celui-ci voit ses patients et son personnel transférés petit à petit vers d’autres centres médicaux. Mais des orages empêchent les hélicoptères d’opérer les transports, ce qui oblige les derniers pensionnaires à rester encore quelques temps dans la bâtisse. Un soir, l’un de ces jeunes patients se réveille, une atroce douleur lui traversant le corps. Après observations, il semble que l’enfant fut victime de deux fractures brutales !! Une force semble habitée l’hôpital, et ne semble pas souhaiter le plus grand bien aux derniers enfants présents dans les lieux…





Mon Avis : Surprise! Après l'avoir découvert à la B.I.F.F.F. j'ai appris que son dernier film à Jaume Balaguero sortira en "direct to video" alors qu'il a été couvert de récompenses dans tous les festivals où il a été en compétition (même le mien). Apparemment les distributeurs français ne pouvaient pas garantir au film une exposition maximale sur le territoire français en lui allouant le nombre de salle nécessaire. Je regrette ce choix "peu téméraire" en espérant que çà ne t'empêche pas de le visionner à ton tour. Franchement dans le noir voir même tamisé, le suspense du film fait bien son effet pour preuve, j'ai pas trop entendu de blagues des festivaliers dans la salle lors de sa projection mdr.  Surtout quand tu te mets à la place de ces enfants et de cette magnifique petite héroïne (Yasmine Murphy) et son périple dans cette hopital qui s'apprête à un être évacuer mais dont l'esprit frappeur fait tout les conserver en ses lieux. Un pur moment de flippe à mettre au crédit de ce diable de "Jaume" évidemment. Je sais pas si çà lui arrive de faire des cauchemars comme nous autre. Déjà que DARKNESS me reste toujours en mémoire. J'ai bien aimé l'interprétation tout en justesse de Calista Flockart pour son retour bien loin de Ali McBeal. FRAGILE à voir et à revoir sans être déranger devant sa TV. 




REPLIQUES CULTES°

"De toutes les armes du vaste arsenal soviétique, la meilleure source de profit était sans conteste le célèbre fusil d’assaut automatique modèle 1947 plus connus sous le nom de AK-47 ou Kalachnikov. Le fusil d’assaut le plus célèbre du monde. Une arme appréciée par tout les combattants. Quatre kilos sept d’acier et de bois d’une élégante simplicité. Incassable il ne chauffe pas il ne s’enraye jamais. Couvert de boue ou plein de sable il continue de fonctionner. Il est d’un emploi si facile que même les enfants peuvent s’en servir... Et ils s’en servent. Les soviétiques l’avait fait figuré sur une pièce de monnaie, le Mozambique sur son drapeau. Depuis la fin de la guerre froide, la kalachnikov est devenue le premier produit d’exportation de la Russie, devant la vodka, le caviar et les écrivains suicidaire. En revanche personne n’a jamais fait la queue pour acheter leurs voitures." (LORD OF WAR de Andrew Niccols)

"Ça pose toujours un problème de soulever un corps en un seul morceau. Apparemment, la meilleure façon de procéder est de découper le corps en 6 morceaux et de les mettre en tas. Une fois que vous avez vos 6 morceaux il faut vous en défaire rapidement parce que votre maman ne serait peut-être pas contente de les trouver dans le congélateur. Il semble que la meilleure façon soit de nourrir les porcs avec. Il faut les mettre à la diète quelques jours. Pour un porc affamé des morceaux de cadavre c’est du coq au vin pour un poivrot. Vous devez raser la tête de vos victimes et leur arracher les dents. Ce sont les seules choses que les porcs ne digèrent pas. Vous pourriez les récupérer après bien sûr mais vous n’avez pas envi de fouiller dans la merde de cochon je suppose. Ils dévorent les os comme du beurre. Il vous faut au moins 16 porcs pour finir le travail en un seule fois. Aussi je vous conseille de vous méfier des types qui élèvent les porcs parce que ces bestiaux sont capables de venir à bout d’un cadavre de 100kg en moins de 8 minutes, ce qui veut dire qu’un porc peut engloutir, en moyenne, un kilo de viande toute les minutes. D’où l’expression se goinfrer comme un porc."
(SNATCH de Guy Richie)