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mercredi 7 novembre 2012

474 ◆ SINISTER de Scott DERRICKSON ★★★★☆




Résumé : Ellison est un auteur de romans policiers inspirés de faits réels. Dans l’espoir d’écrire un nouveau livre à succès, il emménage avec sa famille dans une maison où les anciens propriétaires ont été retrouvés inexplicablement pendus. Ellison y découvre dans le grenier des bobines 8mm contenant les images de meurtres d’autres familles. Qui a filmé ces tueries et pour quelle raison ? Ellison va tenter de répondre à ces questions tandis que le tueur présumé, une entité surnaturelle présente sur les films, menace de plus en plus sa famille.




Mon Avis : Malgré un "synopsis" vu et revu 1000 fois et clairement emprunté au cinéma fantastique japonais ou encore récemment à INSIDIOUSSINISTER arrive pourtant à se démarquer des productions similaires grâce à l'interprétation flippé et halluciné de l'excellent Ethan Hawke personnage principal qui porte indéniablement le projet à bout de bras. L'histoire sans être révolutionnaire donc est une réussite jouant à fond l'ambiguïté et la paranoïa, l'ambiance globale particulièrement malsaine fout véritablement les chocottes et les scènes chocs d'apparitions fantomatique sont légions et particulièrement bien amenés, servit par des effets spéciaux de toutes beautés et d'une intelligence rarissime sans oublier le fameux twist final surprenant et diabolique à souhait. Un conseil : Attendez l'heure tardive fatidique (De préférence minuit), éteignez toutes les lumières, montez un poil le son et préparez vous à ce qui pourrait bien être une bonne nuit de flippe pour certains d'entre vous. Scott Derrickson a su placer tous ces "hommages" aux cinémas de genre où il fallait et son SINISTER est une très bonne surprise sur tous les plans qui devrait en toute logique mettre tout le monde d'accord. Laissez-vous tenter, le genre horrifique ne se consomme plus qu'en DTV de nos jours.


mercredi 10 octobre 2012

469 ◆ INSENSIBLES de Juan Carlos MEDINA ★★★☆☆




Résumé : A la veille de la guerre civile espagnole, un groupe d’enfants insensibles à la douleur est interné dans un hôpital au cœur des Pyrénées. De nos jours, David Martel, brillant neurochirurgien, doit retrouver ses parents biologiques pour procéder à une greffe indispensable à sa survie. Dans cette quête vitale, il va ranimer les fantômes de son pays et se confronter au funeste destin de ces enfants "insensibles".





Mon Avis : Après THE SECRET de Laugier, voici cette année un autre film plus européen qui nous traite de la maltraitance d'enfant avec INSENSIBLES. Une époque différente mais très douloureuse  se passant en Espagne, lors des trentes années de règne du Général Franco dont nous avions déjà eu un aperçu avec EL ESPINAZO DEL DIABLO de Guillermo Del Toro. On pourra toujours dire que le cinéma d'horreur espagnol se répète, mais au moins celui-ci a une identité, une intensité dont peu de pays peuvent se targuer. Cette terrible période est le moteur d'un récit passionnant, d'une quête identitaire mélangeant le passé et le présent d'un homme qui va être confronter aux horreurs de la guerre et des dommages collatéraux liés à sa propre enfance. Pour un premier film INSENSIBLES confirme avec succès tout le talent de Juan Carlos Medina. Son excellente mise en scène permet de rendre un climat aussi séduisant qu'inquiétant. J'aurais une préférence pour la période sombre, celle qui est consacrée à ces enfants « si spéciaux », isolés de cruelle façon car c'est juste un peu dommage que ce scénario si fascinant, s'estompe un peu à certains moment. Mais tant pis! L'étrange final et la pertinence de l'entreprise suffit pour faire de INSENSIBLES un film à part qui ne laisse clairement pas indifférent : à découvrir absolument.



mercredi 4 avril 2012

437 ◆ [•REC]³ GENESIS de Paco PLAZA ★★☆☆☆



Résumé : C'est le plus beau jour de leur vie : Koldo et Clara se marient! Mais dans un instant, une terrifiante vague de violence s'abattra sur la fête et leur rêve virera au cauchemar... Séparés au milieu de ce chaos, les mariés se lancent, au péril de leur vie, dans une quête désespérée pour se retrouver...




Mon Avis : J'attendais avec impatience de voir comment allait évoluer la saga [•REC] après avoir crier 'Oh Génie' lorsque j'ai  vu le premier volet lors d'un Festival de Films Fantastiques et ensuite, d'avoir déchanté à la fin du second volet lorsque j'ai appris la véritable nature de ces zombies ...qui n'en sont pas!  Dans [•REC]³ point de trilogie car ce n'est pas un final qui va suivre, mais deux films qui seront lancés, chacun mis en scène par l'un des deux réalisateurs : Paco Plaza et Jaume Balaguèro. 


Pour [•REC]³ Génesis, c'est Paco Plaza qui s'y colle en premier pour travailler sur un loner (comme un épisode de série Tv dont il n'est pas  nécessaire d'avoir vu la série pour sa compréhension) avec son style bien à lui. 



Si [REC]² était clairement plus orienté action par rapport à son prédécesseur, [•REC]³ fait dans le registre comédie d'horreur comme avait pu l'être BRAINDEAD de Peter Jackson en son temps.


Et ce n'est pas la seule différence que ce nouveau film entretient avec les deux premiers volets. En effet dans [•REC]³ l'introduction du film est filmée caméra à l'épaule aidé par les images vidéo du mariage, mais lorsque la terreur s'installe Paco Plaza abandonne le concept found footage (ex. BLAIR WITCH), pour que l'on voit le film sous un angle de vue traditionnel en Camera Panavision. Paco Plaza fait le choix de nous en mettre pleins la vue avec de superbes images ultra léchées, esthétiques et qui mettent les protagonistes à leurs avantages. 


L'excès de gore oui il y en a, on est pas enfermé dans un immeuble, mais en plein air et il y a une foule de  zombies qui en ont après les survivants ce qui équivaut à [•REC]³ Genesis d'être l'épisode le plus gore de la saga. La monstrueuse apparence des victimes de ces possessions démoniaques nous sera même révélée à travers les miroirs qui ornent la salle des fêtes. La créature du 1# en plusieurs fois.


Quitte à trucider du zombie à l'arme blanche avec une rage et une férocité impressionnantes, la mariée (l'épouse du réalisateur, la ravissante Léticia Doléra) est prête à tout pour retrouver son mari (Diego Martin), muni d'une armure ridicule dans ce chaos ambiant. Même si il y avait par moment des moments de flottement narratif à force de se chercher Paco Plaza en profite pour régler ses comptes avec humour noir lorsque l'on a droit à un huissier présent pour comptabilisé les musiques joués sans droit d'auteur (il va mourir salement mdr) ou un type armé d'un fusil de chasse dans un costume de bob l'éponge et qui se fait appeler John pour une question de droit d'auteur aussi et qui à la seule arme pour se défendre contre les zombies.


Cependant le scénario paraît un peu maigre même s'il mélange bien les genres entre l'horreur et la romance et l'on est surpris  de s'apercevoir que la fin du film approche très vite par une pirouette scénaristique me rappelant l'incohérence des créatures de [•REC] bien qu'il fallait éviter le happy ending. En effet la séquence finale bien explosif a rattrapé cette semi amertume et se manque d'action explosif. En tout cas j'ai hâte de découvrir le [•REC] n°4 Apocalypse selon maître Jaume Balaguèro, prévu pour l'an prochain. En cette période de sevrage de films gore pour les amateurs du genre je vous encourage à aller le voir à votre tour car des films d'horreur distribués en salle, si ce ne sont pas des reboot/remake, y en a pas des masses!


mercredi 5 octobre 2011

392 ◆ AMERICAN HORROR STORY SAISON 1 & 2 VOSTFR ☻☻☻☻☻





Récap' :  De nos jours, un couple (Adam Levine et Jenna Dewan-Tatum) fait le tour de lieux hantés pour leur lune de miel qui va tourner au cauchemar quand ils vont s’infiltrer dans une vieille bâtisse abandonnée : Briarcliff. Ce manoir était un institut pour les fous criminels dirigé par l’église catholique. Puis on change de lieu et de personnages et on se retrouve en 1964. Un jeune homme (Evan Peters) qui dit avoir été enlevé par des extraterrestres, est accusé de plusieurs meurtres atroces dont celui de son épouse afro americaine. Ce dernier est surnommé Bloody Face par la presse. Lana Winters (Sarah Paulson), une journaliste, s’intéresse de près aux drôles d’événements qui se déroulent dans l’institut et s’infiltre sous de faux prétexte pour approcher Bloody Face. Sa curiosité va se retourner contre elle et la jeune femme va se retrouver enfermée à l’asile. Des patients meurent mystérieusement sous la supervision du Dr Arthur Arden (James Cromwell). Sœur Jude (Jessica Lange) n’a pas confiance en lui et elle a bien raison puisqu’il a des méthode peu conventionnelles. La maison hantée de la saison 1 laisse donc place à un asile de fous criminels dans la saison 2.  La nonne masochiste, les aliens, des scènes de sexe, des créatures monstrueuses, de l'hémoglobine, c’est bien American Horror Story. Zachary Quinto et Frances Conroy n’ont pas encore pointé le bout de leur nez, mais on les attend avec impatience dans cette suite et la nouvelle du retour de Dylan McDermott vient d’être annoncée. Ce casting s’améliore de jour en jour. Que se soient les revenants ou les nouveaux Lizzie Brocheré, Chloe Sevigny, Joseph Finnes, Clea Duvall, Adam Levine et Jenna Dewan-Tatum tous livrent pour l'instant une bonne prestation.  Les personnages sont tous intrigants et  bien écrits. Le passage entre les événements dans les années 60 et ceux dans le présent se fait de manière subtile. Le couple de jeunes mariés sert d’ancrage dans le présent. Un nouveau lieu, une autre époque, de nouveaux personnages, un nouveau mystère plus prenant et déroutant qu’effrayant. J'attend la suite avec impatience. 


Saison 2
Episode 13 - 23/Jan/13 Madness Ends (Final)







Résumé : La série est centrée autour de la famille Harmon composée de Ben, Vivien et Violet. Après que Vivien a fait une fausse couche et que Ben l'a trompée avec l’une de ses étudiantes, les Harmon décident de quitter Boston et achètent une maison victorienne à Los Angeles. À leur arrivée, ils apprennent que le précédent propriétaire de la demeure a été tué par son petit ami, qui s’est suicidé après le meurtre. Moira O'Hara, femme de ménage s’occupant de la maison depuis des années se présente à la famille dès le début de la série pour reprendre son travail. La maison subit de fréquentes visites de la voisine Constance  et de sa fille trisomique Adelaide qui semble être attachée à la maison et à son passé. Ben, psychiatre, a pour client le jeune Tate Langdon semblant atteint de schizophrénie, celui-ci noue vite des liens avec Violet. Plus le temps passe, plus la famille Harmon réalise que leur nouvelle vie devient peu à peu leur pire cauchemar, habitant dans une maison cachant de terribles secrets.


Saison 1



Mon Avis : Ça y est ! Je l'ai enfin vu AMERICAN HORROR STORY, la série évènement aux Etats-Unis.  À la tête de cette production surprenante, Ryan Murphy, l'homme qui a explosé à la télévision avec Nip/Tuck et puis en co-créant Glee ! Bien évidemment, sa nouvelle production est plus proche de sa série sur les chirurgiens esthétiques et les freaks en mal de scalpel que de sa chorale lycéenne ! On retrouve dans AMERICAN HORROR STORY les mêmes obsessions : le choc, la difformité (physique ou morale), la perversité sexuelle… mais le tout dans une maison hantée ! AMERICAN HORROR STORY raconte la tragique épopée d'un couple en pleine rupture qui, pour tenter de recoller les morceaux, change de ville et de vie. La famille s'installe dans une superbe demeure gothique. Vivian et Ben rencontrent les voisins, comme la fantasque Constance (magistralement interprété par une Jessica Lange stupéfiante), l'ado Tate, la gouvernante Moira, et la fille trisomique de Constance, Adelaïde. Rien d'inhabituel, sauf qu'il se passe de drôles de choses dans cette maison. Très vite, on comprend qu'il s'agit d'un lieu où, au fil des années, des crimes ont été commis, où des opérations chirurgicales étranges ont été menées et où les habitants successifs ont trouvé la mort dans des circonstances souvent très violentes… Une vraie maison des horreurs ! Et les voisins ne sont pas aussi inoffensifs que l'on croit : Moira apparait tantôt sous l'apparence d'une femme mûre, tantôt sous celle d'une jeune pin-up à fantasme! Ajoutez à cela une tenue en latex que les précédents habitants ont laissée là, et vous aurez le cocktail parfait pour une série qui, sans être innovante, est un vrai plaisir coupable. On enchaine les chocs, les surprises et les moments horrifiants avec une déconcertante habileté ! Du générique grinçant et discordant aux personnages défigurés et fantomatiques, AMERICAN HORROR STORY remplit parfaitement son contrat : nous faire peur.

391 ◆ THE HUMAN CENTIPEDE (FULL SEQUENCE) de Tom SIX ☆




Résumé : Martin est un quarantenaire handicapé mental fasciné et obsédé par le film "The Human Centipede". Il cherche à créer à sa manière le fruit de la création entrepris par le Docteur Heitzer dans le film original. Son objectif est de faire un mille-pattes avec douze personnes, toutes reliées de la tête à l'anus pour ainsi créer le plus long tube digestif au monde.




Mon Avis : Alors que les longs silences séparant les phrases de Dieter Laser, dans le premier opus, rendaient l'atmosphère tendue, Laurence R. Harvey, le présent psychopathe, est ici silencieux, à l'exception de quelques onomatopées (ridicules) ; il a ainsi eu tout loisir d'expliquer le scénario au spectateur, puisque celui-ci est inexistant. En effet, fort du retentissement relatif provoqué par The Human Centipede (First Sequence), Tom Six a cru bon d'ajouter une couche. Seulement, adieu la tension psychologique qui a fait le succès du premier volet ! Adieu le "charisme" de Dieter Laser ! Et je ne parle même pas de réalisme. C'est vrai quoi, pourquoi quelqu'un aurait-il été enquêter sur une dizaine de disparitions dans un même lieu ? C'est ridicule ! On dirait que ce film a été bâclé ; c'est quand même plus simple de faire fi des incohérences, d'ajouter un peu de papier de verre par ci, quelques étrons par là, un p'tit retard mental pour toucher un autre tabou, on recouvre d'une tranche de gore au premier degré, et voilà, on obtient un coprolithe bien difficile à digérer... pour rester dans le ton. A ce rythme, je n'ose pas imaginer à quoi ressemblera la troisième partie... D'autant que le seul point intéressant du film, la mise en abîme, ne pourra pas être réutilisée!




REPLIQUES CULTES°

"De toutes les armes du vaste arsenal soviétique, la meilleure source de profit était sans conteste le célèbre fusil d’assaut automatique modèle 1947 plus connus sous le nom de AK-47 ou Kalachnikov. Le fusil d’assaut le plus célèbre du monde. Une arme appréciée par tout les combattants. Quatre kilos sept d’acier et de bois d’une élégante simplicité. Incassable il ne chauffe pas il ne s’enraye jamais. Couvert de boue ou plein de sable il continue de fonctionner. Il est d’un emploi si facile que même les enfants peuvent s’en servir... Et ils s’en servent. Les soviétiques l’avait fait figuré sur une pièce de monnaie, le Mozambique sur son drapeau. Depuis la fin de la guerre froide, la kalachnikov est devenue le premier produit d’exportation de la Russie, devant la vodka, le caviar et les écrivains suicidaire. En revanche personne n’a jamais fait la queue pour acheter leurs voitures." (LORD OF WAR de Andrew Niccols)

"Ça pose toujours un problème de soulever un corps en un seul morceau. Apparemment, la meilleure façon de procéder est de découper le corps en 6 morceaux et de les mettre en tas. Une fois que vous avez vos 6 morceaux il faut vous en défaire rapidement parce que votre maman ne serait peut-être pas contente de les trouver dans le congélateur. Il semble que la meilleure façon soit de nourrir les porcs avec. Il faut les mettre à la diète quelques jours. Pour un porc affamé des morceaux de cadavre c’est du coq au vin pour un poivrot. Vous devez raser la tête de vos victimes et leur arracher les dents. Ce sont les seules choses que les porcs ne digèrent pas. Vous pourriez les récupérer après bien sûr mais vous n’avez pas envi de fouiller dans la merde de cochon je suppose. Ils dévorent les os comme du beurre. Il vous faut au moins 16 porcs pour finir le travail en un seule fois. Aussi je vous conseille de vous méfier des types qui élèvent les porcs parce que ces bestiaux sont capables de venir à bout d’un cadavre de 100kg en moins de 8 minutes, ce qui veut dire qu’un porc peut engloutir, en moyenne, un kilo de viande toute les minutes. D’où l’expression se goinfrer comme un porc."
(SNATCH de Guy Richie)