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mercredi 25 juillet 2012

460 ◆ THE DARK KNIGHT RISES de Christopher NOLAN ★★★☆☆




Résumé : Il y a huit ans, Batman a disparu dans la nuit : lui qui était un héros est alors devenu un fugitif. S'accusant de la mort du procureur-adjoint Harvey Dent, le Chevalier Noir a tout sacrifié au nom de ce que le commissaire Gordon et lui-même considéraient être une noble cause. Et leurs actions conjointes se sont avérées efficaces pour un temps puisque la criminalité a été éradiquée à Gotham City grâce à l'arsenal de lois répressif initié par Dent. Mais c'est un chat – aux intentions obscures – aussi rusé que voleur qui va tout bouleverser. À moins que ce ne soit l'arrivée à Gotham de Bane, terroriste masqué, qui compte bien arracher Bruce à l'exil qu'il s'est imposé. Pourtant, même si ce dernier est prêt à endosser de nouveau la cape et le casque du Chevalier Noir, Batman n'est peut-être plus de taille à affronter Bane…


 
 
 
 


Mon Avis : Les quelques minutes projetées dès fin 2011 sur la fin du chapitre de Batman, nous laissaient entrevoir une mise en scène léchée dans laquelle on pouvait apercevoir les futurs personnages principaux. Et il y avait cette phrase susurée par Selina Kyle alias Catwoman dedans : "There's a storm coming Mister Wayne" qui faisait saliver d'envie et d'impatience. L'attente était interminable et est-ce qu'on a été récompenser? En tout cas c'est belle et bien fini. Le chapitre se termine comme il a commencé! Je développe. Lorsque que Christopher Nolan avait lancé sa trilogie à partir de BATMAN BEGINS, il y rêgnait une atmosphère mystique car le héros de sa trilogie sera avant tout un Bruce Wayne qui a perdu foi envers la société. Pour celà, rien de mieux que d'introduire la genèse du justicier masqué à partir de l'émergence de la Ligue Of Shadow, dirigé par son mentor : Ra's Al Gul. Bien ancrée dans le réel et rompant complètement avec la vision des précédents Batman, Nolan poursuit sur le thème de la folie dès le retour de Bruce Wayne vers la civilisation et tout ses dangers, et qui d'autre comme premier vrai vilain ferait l'affaire... et bien c'est naturellement Scarecrow (L'épouvantail) et son gaz hallucinogène.

 
 

Puis d'un second volet vient un chef d’œuvre : THE DARK KNIGHT. Magnifié par la prestation époustouflante de Heath Ledger, qui s'est réapproprié le némésis sombre de Batman, le rendant véritablement menaçant et imprévisible. Nolan poursuit dans sa thématique, en nous offrant une vision ultra réaliste et noire de la société occidentale actuelle, puisque le Joker de Nolan,  tentait de faire imploser le pouvoir en place par l'anarchie en employant des moyens plus vicieux les uns que les autres. Il sera aidé par un autre vilain qui est lui même une allégorie au  désordre en la personne de Double Face. Il était donc normal que les attentes des spectateurs soient dès lors très haut placées. 

 
 

Et enfin ce troisième volet nous place immédiatement dans la continuité des deux précédents, avec les funérailles d'Harvey Dent, dont le grand public ne connaissait que le bon coté (il fallait bien trouver une alternative vu que le Joker était vraiment mort hors caméra). L'inspecteur Gordon, toujours joué avec autant de justesse par Gary Oldman, a une facette plus étoffée et est tiraillé entre la volonté de révéler à la population, ce qui était vraiment devenu le procureur (un fou! Du nom de Double-Face) ou de respecter le défunt et préserver son image pour conserver les mesures qu'il avait prise pour lutter contre les malfrats. Sauf qu'un élément déclencheur va s'initier par l'intermédiaire de Selina Kyle, une cambrioleuse hors pair. Elle sera le fil conducteur du film et permettre à la véritable menace qui pèse sur la ville de Gotham City de mettre ses plans à exécution... en mettant hors jeu son protecteur : Batman.

 
 

C'est avec une énorme surprise que j'ai redécouvert Anne Hattaway en Catwoman. J'avais des doutes vu que le must avant elle c'était Michelle Pfeiffer. Mais ici Anne Hattaway crève littéralement l'écran de sa beauté, de son physique parfait et joue excellemment bien de son charme, dans un rôle de filou qui lui va comme un gant. Chacune de ses apparitions nous électrifient, et son personnage est sans cesse pris dans la balance entre intérêt personnel et culpabilité.

 

C'est elle qui a le profil psychologique le plus creusé et le plus intéressant du film. Ses actes serviront indirectement l’intérêt de Bane dans un premier temps. C'est la menace qui viendra clore la trilogie. Un nouveau vilain et nouvel ennemi de Batman, interprété par un Tom Hardy (qui commence à se plaire à interprèter des personnages sous stéroïdes après BRONSON et WARRIOR), dont Nolan tente bien que mal d'en faire le Caïn de Bruce Wayne en l'affiliant à cette Ligue Of Shadow.


Bane, je peux toutefois regretter de ne l'avoir pas vu montée en puissance progressivement dans THE DARK KNIGHT RISES. Une belle campagne de promotion pour nous pousser dans les salles et voir une confrontation dantesque avec Batman, mais çà a fait Chhhpliitt!! Que dalle. Ok Tom Hardy a pris une belle voix bien grave pour compenser son masque mais à part çà? Je pense que l'utilisation du "venom", le stéroïde expérimental qui fait la force de Bane dans la BD (et qui lui fait décupler une monstrueuse musculature) aurait été le bienvenue, surtout dans les combats à mains-nu, car à l'origine c'est le seul vilain qui bat Batman en lui abimant sérieusement  le dos. Le Bane de Nolan, nous est livré un peu brute de décoffrage pour un final où il disparait comme il est apparu : à la và-vite! Une ou deux scènes d'anthologies comme pour le Joker, aurait permis à Hardy d'exprimer tout son talent. En tout cas, le physique d'un THE ROCK aurait été parfait pour ce rôle imposant.

 

Miranda Tate, interprétée par la frenchie Marion Cotillard, n'apporte que très de crédit au film et son personnage n'est pas assez étoffé pour entretenir le fameux suspense que tente de nous cacher Nolan à son sujet. D'autant plus que les rares passages que son personnage a, c'est une gamine coincé dans "le puit des âmes" qui lui vole la vedette. Cotillard a très mal interprété son rôle. C'est limite si çà m'a pas saoulé qu'elle débarque au casting et plombe le film de sa présence (Nolan aurait du prendre une indienne pour être raccord avec les origines du personnage) et c'est dommage, quand on découvre l'importance de Miranda Tate dans la saga Batman. C'est le vrai point négatif du film!

 

Bruce Wayne, lui, incarné par Christian Bale, est beaucoup plus effacé dans ce dernière opus. Exténué, vivant reclus de la société depuis 8 ans, il ne tient debout que grâce à une canne et n'a plus aucune raison de vivre. Le temps du Batman infaillible semble à des années lumières. La page chauve-souris est définitivement tournée dans sa tête, et son corps est celui d'un vieillard. J'ai beaucoup apprécié l'auto-dérision dont il fait preuve, notamment avec Alfred au début du film. Ce n'est qu’après l'acte déclencheur de Catwoman, et supplier de revenir par l'agent de police John Black (le personnage mystère) qui découvre le chaos dont se trouve la ville, qu'il va revêtir son légendaire costume noir.

 

Et en parlant de John Black justement, qui aurait pu dire que Nolan n'avait pas uniquement fait appel à Joseph Gordon-Hewitt à cause de sa précedente collaboration dans INCEPTION lol, mais bien parce qu'il allait être celui qu'on attendait tous (sans vouloir spoiler). Sa seule préoccupation est de sauver les enfants de son orphelinat du chaos ambiant et d'aider Bruce Wayne à retrouver foi en lui ;). J'ai adoré cette approche du personnage et jusqu'au bout Nolan se sera réapproprié l'identité d'un personnage de bande dessinée et d'en faire un autre à l'écran comme pour le Joker.


Et justement, faute d'avoir pu en remettre une couche avec le Joker, Christopher Nolan s'est attaché à donner une fin à l'idéologie de Ra's Al Gul et de son armée, à savoir détruire Gotham City, ville de tous les vices, en réalisant une "fin du monde" démentielle! L'enjeu est la mise à l’épreuve de la croyance des hommes de pouvoir (quel qu'il soit), dans le bien-fondé de leur action, dans l’intérêt de conserver la société telle qu'elle est, et de se battre pour elle.

 
 
 
Ma bémol pour TDKR ce sont les combats justement qui paraissent pénibles pour les protagonistes notamment ceux avec Batman. Certes, il est censé ne plus avoir la même forme qu'avant, mais il est quand même super rigide par rapport à ce qu'on avait vu de mieux dans les précèdent opus. J'avais l'impression de voir des prises de Catch. Heureusement que l'artillerie lourde est de sortie!

 
 

Voilà! Tout cela n'est pas aussi sombre que dans THE DARK KNIGHT, car ce dernier volet c'est carrément l'apocalypse, avec une ville qui s'écroule, l'avènement de la folie avec ce tribunal qui a pour seul juge l'épouvantail. Mais lorsque la conclusion arrive et que l'on apprend la véritable identité de John Black, l'épilogue qui est crée, donne au final un peu d'espoir à ce que l'aventure se poursuive. Je retiendrais surtout dans la saga Batman de Christopher Nolan, qu'on a droit à une mise en scène pleine de maîtrise, qui nous plonge pas dans la surenchère de séquences spectaculaires juste pour nous en mettre plein la vue au détriment de l'histoire, ce qui éclipse d'un revers de main tous les films Marvel Production possible et imaginable sortis à ce jour. Ce chapitre vient donc clôre une trilogie qui va repousser (je l'espère) encore pendant longtemps l'envie d'un prochain reboot. C'était long (2H45) et pourtant à aucun moment je n'ai baillé. Bravo! Maintenant place au MAN OF STEEL l'an prochain ;)


 
 

jeudi 17 mai 2012

446 ◆ DE ROUILLE ET D'OS de Jacques AUDIARD ★★★☆☆




Résumé : Ali se retrouve avec Sam, 5 ans, sur les bras. C’est son fils, il le connaît à peine. Sans domicile, sans argent et sans amis, Ali trouve refuge chez sa sœur à Antibes. Là-bas, c’est tout de suite mieux, elle les héberge dans le garage de son pavillon, elle s’occupe du petit et il fait beau.  A la suite d’une bagarre dans une boîte de nuit, son destin croise celui de Stéphanie. Il la ramène chez elle et lui laisse son téléphone. Il est pauvre ; elle est belle et pleine d’assurance. C’est une princesse. Tout les oppose. Stéphanie est dresseuse d’orques au Marineland. Il faudra que le spectacle tourne au drame pour qu’un coup de téléphone dans la nuit les réunisse à nouveau.  Quand Ali la retrouve, la princesse est tassée dans un fauteuil roulant : elle a perdu ses jambes et pas mal d’illusions. Il va l’aider simplement, sans compassion, sans pitié. Elle va revivre.




Mon Avis : Jacques Audiard réconcilie le spectateur et la critique. Il a réussi à débarrasser le cinéma français d'auteurs de sa lourdeur idéologique (il faut enterrer le passé et avancer). C'est un résistant pour ne s'être pas fourvoyé par l'ère du temps (trop de comédie de série Z). Son dernier film encensé par la critique comme rarement, est une oeuvre moins austère que ce à quoi il nous avait accoutumé. Une love story entre un laissé pour compte et une handicapé avait de quoi faire peur sur le papier mais est transcendé par une mise en scène inspirée, une vraie justesse de ton, des pointes d'humour et deux excellents comédiens. Matthias Schoenaerts s'impose à la fois brutal et fragile face à une Marion Cotillard d'une étonnante sobriété. DE ROUILLE ET D'OS est un film qui évite toute sensationnalisme et effet larmoyant et pour cela c'est une réussite, cependant Audiard ne réussit pas à nous bouleverser, certes son film est beau, parfois émouvant mais moins poignant et dérangeant que SUR MES LEVRES, DE BATTRE MON COEUR C'EST ARRETE ou UN PROPHETE. Certaines histoires parrallèles parasitent un peu le récit (sur les plates bandes "social" des frères Dardenne) et la fin surfaite fait trop happy end. Néanmoins rarement sur le plan visuel, Audiard aura été aussi loin. Filmant sans effets trop appuyés la violence des combats de rue ou l'accident de Cotillard. Sa puissance de cinéaste vraiment indéniable ressort aussi dans d'épatantes séquences émotions, servi par une excellente bande son. DE ROUILLE ET D'OS mérite d'être vu malgré des éloges critiques vraiment trop excessives et un côté mélo un peu artificiel dans le dernier quart d'heure.




REPLIQUES CULTES°

"De toutes les armes du vaste arsenal soviétique, la meilleure source de profit était sans conteste le célèbre fusil d’assaut automatique modèle 1947 plus connus sous le nom de AK-47 ou Kalachnikov. Le fusil d’assaut le plus célèbre du monde. Une arme appréciée par tout les combattants. Quatre kilos sept d’acier et de bois d’une élégante simplicité. Incassable il ne chauffe pas il ne s’enraye jamais. Couvert de boue ou plein de sable il continue de fonctionner. Il est d’un emploi si facile que même les enfants peuvent s’en servir... Et ils s’en servent. Les soviétiques l’avait fait figuré sur une pièce de monnaie, le Mozambique sur son drapeau. Depuis la fin de la guerre froide, la kalachnikov est devenue le premier produit d’exportation de la Russie, devant la vodka, le caviar et les écrivains suicidaire. En revanche personne n’a jamais fait la queue pour acheter leurs voitures." (LORD OF WAR de Andrew Niccols)

"Ça pose toujours un problème de soulever un corps en un seul morceau. Apparemment, la meilleure façon de procéder est de découper le corps en 6 morceaux et de les mettre en tas. Une fois que vous avez vos 6 morceaux il faut vous en défaire rapidement parce que votre maman ne serait peut-être pas contente de les trouver dans le congélateur. Il semble que la meilleure façon soit de nourrir les porcs avec. Il faut les mettre à la diète quelques jours. Pour un porc affamé des morceaux de cadavre c’est du coq au vin pour un poivrot. Vous devez raser la tête de vos victimes et leur arracher les dents. Ce sont les seules choses que les porcs ne digèrent pas. Vous pourriez les récupérer après bien sûr mais vous n’avez pas envi de fouiller dans la merde de cochon je suppose. Ils dévorent les os comme du beurre. Il vous faut au moins 16 porcs pour finir le travail en un seule fois. Aussi je vous conseille de vous méfier des types qui élèvent les porcs parce que ces bestiaux sont capables de venir à bout d’un cadavre de 100kg en moins de 8 minutes, ce qui veut dire qu’un porc peut engloutir, en moyenne, un kilo de viande toute les minutes. D’où l’expression se goinfrer comme un porc."
(SNATCH de Guy Richie)