Résumé : À Cold Rock, petite ville minière isolée des Etats-Unis, de nombreux enfants ont disparu sans laisser de traces au fil des années, et n’ont jamais été retrouvés. Chaque habitant semble avoir sa théorie sur le sujet mais pour Julia (Jessica Biel), le médecin dans cette ville sinistrée, ce ne sont que des légendes urbaines. Une nuit, son fils de 6 ans est enlevé sous ses yeux par un individu mystérieux. Elle se lance à sa poursuite sachant que si elle le perd de vue, elle ne reverra jamais son enfant.
Mon Avis : THE TALL MAN (je préfère le titre original que THE SECRET pour la distribution en France) c'est tout d'abord un thriller assez spécial à la "morale" bien douteuse, qui surprendra, comme je l'ai été, les fans de Pascal Laugier et de son chef d'oeuvre MARTYRS. En effet, pour cette première incursion aux Etats Unis, je m'attendais à voir un film dans le même genre, muni des attributs d'un tel pouvoir de terreur que dans son film précèdent mais ce ne fût pas le cas. Pascal Laugier adapte une de ses histoires qui jouent plutôt la carte de l'angoisse. Pourquoi pas? Avec une réalisation toujours aussi soignée, Laugier nous raconte l'histoire de cette ville minière qui se meurt (où il n'hésite pas à se servir du paysage touffus et boisé du Canada, pour retranscrire sa vision d'une Amérique "white trash") qui beigne dans une atmosphère poisseuse. Et puis il y a cette infirmière de la ville de Cold Rock (bien aidé par une talentueuse Jessica Biel habité par son personnage torturé) qui fait tout pour aider les plus démunis à s'en sortir, jusqu'à qu'une légende urbaine THE TALL MAN réapparaisse et s'empare de son enfant. Finalement on ne peut qu'être déçu du potentiel scénaristique non exploité de ce film qui perd immédiatement en qualité après une série de rebondissement qui te scotchent au fauteuil jusqu'à l'arrivée de son twist imparable. Mais bon THE TALL MAN n'est pas si décevant que celà et reste un très bon divertissement, bien que celà soit dommage de clôre cette histoire avec autant de facilité (# Le but étant de nous révéler certaine pratique tabou employée dans les coins les plus pauvre de la planète).