Nombre total de pages vues

I SUGGEST ⚆ ⚆ ⚇ ...


アーカイブ ⚆ Archives

Affichage des articles dont le libellé est CRIME STORY. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est CRIME STORY. Afficher tous les articles

mercredi 15 septembre 2010

319 ◆ THE TOWN de Ben AFFLECK ★★★★★




Résumé : Doug MacRay est un criminel impénitent, le leader de facto d’une impitoyable bande de braqueurs de banque qui s’ennorgueillit de voler à leur gré sans se faire prendre. Sans attaches particulières, Doug ne craint jamais la perte d’un être cher. Mais tout va changer le jour où, lors du dernier casse de la bande, ils prennent en otage la directrice de la banque, Claire Keesey.  Bien qu’ils l’aient relâchée indemne, Claire est nerveuse car elle sait que les voleurs connaissent son nom et savent où elle habite. Mais elle baisse la garde le jour où elle rencontre un homme discret et plutôt charmant du nom de Doug ne réalisant pas qu’il est celui qui, quelques jours plus tôt, l’avait terrorisée. L’attraction instantanée entre eux va se transformer graduellement en une romance passionnée qui menacera de les entraîner tous deux sur un chemin dangereux et potentiellement mortel.




Mon Avis : Film mémorable, où l'émotion ne disparaît jamais. Sans qu'elle s'en rende compte, Rebecca Hall oblige Ben Affleck à changer, à se surpasser, à se découvrir. La tension est palpable, parce que nous savons dès le départ qu'il va la briser en lui révélant qui il était lors de leur première rencontre, et qu'elle n'y est pas préparée. Jeremy Renner est tout simplement génial, comme écartelé entre ses instincts de mort, sa sauvagerie naturelle, et comme un zeste de sensibilité et de tristesse qui apparaît parfois furtivement sur son visage. Sans doute occupé par la caméra, Ben Affleck livre une prestation très subtile, sans que ce soit pour autant sa meilleure. Mais le point d'ancrage du film reste la performance de Rebecca Hall, bouleversante de beauté pure, de fragilité, de tendresse contenue, et de sobriété. Les scènes de braquage sont accrocheuses car soignées au détail près, mais l'ensemble respire plutôt des saveurs romantiques des braquages de John Dillinger, où la forme surpasse un peu le fond, où l'argent n'est pas mis en avant et où les attaques ne représentent qu'un choix de vie pour ce quartier rude où les espoirs d'expression humaine sont faibles. Excellent film! Critique constructive en a


mercredi 26 août 2009

266 ◆ UN PROPHETE de Jacques AUDIARD ★★★★★




Résumé : Condamné à six ans de prison, Malik El Djebena ne sait ni lire, ni écrire. A son arrivée en Centrale, seul au monde, il paraît plus jeune, plus fragile que les autres détenus. Il a 19 ans. D'emblée, il tombe sous la coupe d'un groupe de prisonniers corses qui fait régner sa loi dans la prison. Le jeune homme apprend vite. Au fil des missions qu'ils lui sont confiées, il s'endurcit et gagne la confiance des Corses. Mais, très vite, Malik utilise toute ses connaissances acquises pour développer discrètement son propre réseau à l'insu des corses mais avec leur méthode.





Mon Avis : Mais qu'elle film! C'était génial! Le meilleur polar français depuis un bon bout d'temps sans contestation. Merci à Jacques Audiard et à l'ensemble de ses oeuvres cinématographiques de relever le niveau du 7 ème art ffrraanncaiiss. Oui! Il fait du sans faute et pour moi c'est pas BIENVENU CHEZ LES CH'TI que j'attends, mais des polars purs et durs proche de mon genre cinématographique à l'américaine (le seul c'est Ivan Attal qui les propose). Ici des acteurs inconnus pour la majorité qui renouvelle le casting de nouveaux talents (toujours les mêmes "bidon" dans des rôles differents çà lasse) Tahar Rahim au top! Ca sent le César tout çà. Le plus surprenant c'est que UN PROPHETE dure plus de 2h30 et tu ne vois pas le temps passé, bien au contraire, à la fin tu en redemande encore! Une mention spéciale à la séquence du Gunfight dans la chevrolet... une p*** d'séquence comme je l'ai aime. Merci Jacques de faire en sorte que je gardes la foi au cinéma français et c'est bien triste en cette année 2009.


mercredi 13 août 2008

215 ◆ GOMORRA de Matteo GARRONE ★★★☆☆




Résumé : "On ne partage pas un empire d'une poignée de main, on le découpe au couteau". Cet empire, c'est Naples et ses environs, la "Gomorrhe" aux mains de la Camorra (mafia). Là-bas, une seule loi : la violence. Un seul langage : les armes. Un seul rêve : le pouvoir. Une seule ivresse : le sang. Nous assistons à quelques jours de la vie des habitants de ce monde impitoyable. Sur fond de guerres de clans et de trafics en tous genres, GOMORRA raconte les destins croisés de : Toto, Don Ciro et Maria, Franco et Roberto, Pasquale, Marco et Ciro. Cette fresque brutale et violente décrit avec une incroyable précision les cercles infernaux de la Camorra napolitaine pour mieux nous y entraîner.




Mon Avis : La force du film repose sur sa réalisation à la manière d'un documentaire télévisé très réaliste, façon très efficace de nous faire plonger sans concession dans le monde de la violence mafieuse, qui croît sur la misère noire du Mezzogiorno italien. Ce réalisme crée une familiarité malsaine avec les protagonistes. On suit le cheminement de plusieurs personnages très différents (un petit comptable qui donne l'aumône aux familles d'internés, un homme d'affaires qui enfouit des déchets hautement toxiques n'importe où, un couturier qui fait travailler des clandestins, un gamin qui souhaite gagner un peu d'argent et deux ados têtes brûlées) qui n'ont en commun que leur appartenance à la nébuleuse de la Camorra, dont la puissance est soulignée par la grande diversité de ses réseaux et activités (trafics de drogue, déchets, prostitution) et par l'impuissance de l'Etat italien, quasi absent du film. Le film insiste également sur les guerres intestines dévastatrices. Cette vision, aux moyens techniques et financiers très limités, plutôt juste de la mafia, est très éloignée de celle édulcorée et glamour du « Parrain », et la montre bien sous son vrai visage, meurtrier et cynique.


dimanche 20 janvier 2008

178 ◆ BREAKING BAD SAISONS 1,2,3,4 & 5 VOSTFR ☻☻☻☻☻




Synopsis :  Walter White, 50 ans, est professeur de chimie dans un lycée du Nouveau-Mexique. Pour subvenir aux besoins de Skyler, sa femme enceinte, et de Walt Junior, son fils handicapé, il est obligé de travailler doublement. Son quotidien déjà morose devient carrément noir lorsqu'il apprend qu'il est atteint d'un incurable cancer des poumons. Les médecins ne lui donnent pas plus de deux ans à vivre. Pour réunir rapidement beaucoup d'argent afin de mettre sa famille à l'abri, Walter ne voit plus qu'une solution : mettre ses connaissances en chimie à profit pour fabriquer et vendre du crystal meth, une drogue de synthèse qui rapporte beaucoup. Il propose à Jesse, un de ses anciens élèves devenu un petit dealer de seconde zone, de faire équipe avec lui. Le duo improvisé met en place un labo itinérant dans un vieux camping-car. Cette association inattendue va les entraîner dans une série de péripéties tant comiques que pathétiques.




Mon Avis : J'ai entendu parlé de cette série quand Arte diffusait la première saison. Je l'ai regardé et j'ai tout de suite était marqué par le changement de registre de Brian Cranston (Hal dans Malcolm) et comment le drame pouvait le rendre encore plus majestueux car Walter White est un personnage touchant et mystérieux qui m'a plu dès le début ! Cette série donne une vision de la drogue différente qu'un vulgaire reportage sur les amphétamines et toute la chaîne de production ! Elle donne une vision plus timide, plus introvertie d'un pauvre prof forcé de gagner de l'argent par tous les moyens. Cette série dramatique est parfois, dans certains épisodes, particulièrement choquante voire totalement intolérable dans certaines scènes de violence mais le sentiment général de cette série reste cependant la pitié qui nous touche quand on voit la détresse de Walt et dans la merde qu'il s'est mis... Série originale et captivante !




Résumé : Walt est devenu, un criminel endurci, ne reculant devant rien, capable de tuer de sang froid et surtout un rien mégalo. De son côté Jesse vacille de plus en plus et est rongé par les remords.


Saison 5





Résumé : Jesse a tué Gale d'une balle sous l’œil gauche. Victor le garde mexicain qui surveillait Walter retrouve un Jesse en état de choc et le ramène au laboratoire secret où Mike détient Walter. Désormais, tous les moyens sont bons pour gagner du temps pour les deux chimistes. Walter essaie de négocier avec Mike pour qu'ils reprennent le travail, mais Victor lui prouve qu'il s'est « cuisiner » : il a retenu tous les gestes des chimistes et s'estime prêt à gérer le laboratoire. Quand Gus apparait enfin, il ne dit rien, enfile une combinaison et égorge Victor avec un cutter sous les yeux des chimistes et Mike avant de partir pour les laisser reprendre le travail. Les trois hommes se débarrassent du corps en le dissolvant dans de l'acide fluorhydrique puis rentrent chez eux. Walt et Jesse savent à quoi s'en tenir : ils sont en vie, mais vont regretter leur geste, qui les menace tous car une enquête de police est lancée dans l'appartement de Gale.





Résumé : Deux semaines après la collision de deux avions au-dessus d'Albuquerque, la ville est en émoi. Walter connait sa responsabilité, mais se voile la face. Skyler compte demander le divorce et la garde des enfants, ce que Walter Jr refuse. Jesse est en cure de désintoxication. Et deux hommes armés demandent l'aide d'un dieu pour la mort de « Heisenberg », le personnage dealer créé par Walter.






Résumé : Le business de Walt et Jesse avec Tuco dérape quand ce dernier tue son associé devant leurs yeux. Paranoïaques, les deux hommes sont persuadés qu'ils sont les prochains sur la liste.


Saison 2

Episode 1 - 08/Mar/09 Seven Thirty-Seven
Episode 2 - 15/Mar/09 Grilled
Episode 3 - 22/Mar/09 Bit by a Dead Bee
Episode 4 - 29/Mar/09 Down
Episode 5 - 05/Apr/09 Breakage
Episode 6 - 12/Apr/09 Peekaboo
Episode 7 - 19/Apr/09 Negro Y Azul
Episode 8 - 26/Apr/09 Better Call Saul
Episode 9 - 03/May/09 4 Days Out
Episode 10 - 10/May/09 Over
Episode 11 - 17/May/09 Mandala
Episode 12 - 24/May/09 Phoenix
Episode 13 - 31/May/09 ABQ




Résumé : Walter White, un professeur de chimie de 50 ans, commence secrètement à produire de la méthamphétamine pour subvenir aux besoins de sa famille le jour où il découvre qu'il a un cancer du poumon en phase terminale. Il se met en équipe avec un de ses ancien étudiant, Jesse Pinkman, qui est dealer de meth. Jesse essaie de vendre la meth à des dealers : Emilio et Krazy-8. Mais les dealers sont persuades que Jesse est une Balance. Malgre tout, etonnés par l'excellente qualité de la meth, Émilio et Krazy-8 veulent rencontrer le chimiste avant de le supprimer. Pour sauver leurs peaux, Walter tente de les tuer avec du gaz phosphine.

Anecdote : La première saison n'est composée que de sept épisodes à cause de la grève des scénaristes américains. AMC en avait à l'origine commandé neuf.


Saison 1

Episode 1 - 20/Jan/08 Pilot
Episode 2 - 27/Jan/08 Cat's in the Bag...
Episode 3 - 10/Feb/08 ...and the Bag's in the River
Episode 4 - 17/Feb/08 Cancer Man
Episode 5 - 24/Feb/08 Gray Matter
Episode 6 - 02/Mar/08 Crazy Handful of Nothin'
Episode 7 - 09/Mar/08 A-No-Rough-Stuff-Type-Deal

mercredi 16 janvier 2008

177 ◆ DEATH SENTENCE de James WAN ★★★★☆





Résumé : Entre sa carrière réussie et sa vie de famille épanouie, l'existence de Nick Hume est plutôt confortable. Pourtant, un soir, alors qu'il fait le plein d'essence avec son fils aîné, Brendan, la route de Nick va croiser celle d'un gang. Son fils n'y survivra pas. Bien qu'arrêté, le coupable, Joe Darly, est vite libéré. Pour Nick, il n'est pas question qu'il puisse s'en tirer ainsi. Ravagé par la douleur et assoiffé de vengeance, il décide de prendre les choses en main et de punir lui-même l'assassin de son fils. Après avoir abattu Joe, Nick tente de revenir à son ancienne vie auprès de sa femme, Helen, et de son fils survivant, Lucas. Nick croit que tout est fini, mais il a du sang sur les mains, et le grand frère de Joe, Billy, le chef du gang, est sur ses traces. Jusqu'où iront les deux hommes au nom de leur famille ?





Mon Avis : Après l'original SAW et l'excellent DEAD SILENCE, le réalisateur James Wan délaisse le genre horrifique pour signer une fresque abominable sur la douleur et la manière de la retourner envers ceux qui l'ont créée. Ne reprenant que quelques éléments du roman original dont est tiré "commercialement" le film à savoir la suite de "Death Wish" (déjà porté à l'écran par Charles Bronson dans le célèbre Justicier dans la ville), Wan et Leigh Whannell, son compère de toujours, remodifient totalement l'histoire pour servir un scénario dont la violence est portée à l'extrême. Très réaliste, DEATH SENTENCE baigne dans une atmosphère glauque et terriblement violente. Mais le metteur en scène ne se limite pas à une simple histoire de vendetta sanglante, il s'attarde également sur cette famille lambda décomposée après la mort de leur fils aîné, n'oubliant personne, allant de la mère déchirée au benjamin délaissé. Kevin Bacon livre, lui, une interprétation poignante en simple père anéanti qui fera justice tout seul après avoir constaté que la justice ne lui sera d'aucune aide. On pourrait blâmer cette immoralité mais le film perdrait en efficacité, surtout lorsque l'on constate que la fiction se rapproche de la réalité en voyant la justice américaine actuelle. Face à notre héros malgré lui, le méconnaissable Garrett Hedlung de 4 BROTHERS, un brin cabotin en chef de gang nouvelle génération et le toujours aussi excellent John Goodman, ici dans un rôle plutôt inhabituel. Nous suivons donc, impuissants et contemplatifs, la véritable descente aux enfers d'un homme ordinaire qui, petit à petit, va se dénaturaliser pour devenir un être fou de vengeance se rapprochant finalement de ses propres ennemis. Dans un monde où la police sermonne et où l'insécurité est omniprésente, Nick Hume est le dernier rempart à la réelle justice, point culminant de ce film étouffant. Autre point intéressant : la mise en scène époustouflante de James Wan, ce dernier n'hésitant pas filmer de manière très crue, caméra à l'épaule, et à proposer un impressionnant plan-séquence où notre héros est poursuivi dans un vaste parking. Ponctué de scènes extrêmement violentes comme l'intrusion dans le domaine familial ou encore le final gorissime où jambes et autres membres explosent au son de la chevrotine, DEATH SENTENCE est une réelle bombe, non empreinte de défauts mineurs, mais brillamment mise en scène.



mercredi 10 mai 2006

058 ◆ A BITTERSWEET LIFE 달콤한 인생 de KIM Jee-Woon ★★★★★




Résumé : Un chef de gang suspecte sa petite amie Hee Su d'avoir une liaison avec un autre homme. Il demande à son bras droit, Sun Woo, de suivre Hee Su et de l'éliminer s'il la surprend en galante compagnie.




Mon Avis : Tout le bien que je pensais du cinéma sud-coréen se confirme encore ici. Park Chan-wook qui avait loupé de peu la Palme d’or avec OLDBOY, Bong Joon-Ho et son MEMORIES OF MURDER qui n’avait rien à envier au SILENCE DES AGNEAUX et Kim Jee-Woon, déjà réalisateur de l’angoissant 2 SISTERS. Dans A BITTERSWEET LIFE Kim Jee-Woon nous livre un sacré  exercice de style qui deviendra culte au gré de ses innombrables visions et surtout, par son caractère onirique, plus insondable qu’elle n’y paraît au premier abord. Un film de mafieux comme je les aime en somme! 


mercredi 16 novembre 2005

024 ◆ SYMPATHY FOR LADY VENGEANCE 친절한 금자씨 de PARK Chan-Wook ★★★★★




Résumé : Geum-ja, une belle jeune femme, devient un personnage public lorsqu'elle est accusée de l'enlèvement et du meurtre d'un garçon de 5 ans. Ce crime atroce obsède les médias. Geum-ja passe aux aveux et est condamnée à une longue peine de prison. Elle va consacrer ses 13 ans d'enfermement à la préparation méticuleuse d'une vengeance sans pitié envers le véritable kidnappeur.





Mon Avis : Park Chan-Wook termine sa trilogie magistralement (Sympathy for Mr Vengeance et Old Boy). Le thème de la vengeance se conclu brillamment. Ici on  a  une femme rongé par des remords mais lorsqu'elle est libéré de prison après 13 ans d'incarcération, car emprisonné à tort et Geum Ja s'est préparé à se venger durant tout ces années d'enfermement. Encore une fois Park Chan-Wook nous pose le problème de la justice, faire justice soit même permet il le salut ? La réalisation est d'une finesse épatante, flash back constant reconstituant petit à petit le plan de la jeune vengeresse et montrant ainsi sa vie en prison de même que les rencontres qu'elle y a faite. La femme totalement métamorphosé (au niveau mental et attitude; "Tu as changé. Je ne te reconnais plus.") va donc manipuler, organiser et gérer sa petite affaire afin de réussir son coup. Moins violant que les précédents il n'en est pas moins psychologique et n'a aucune pitié. Le réalisateur coréen nous envoûte dans cette quête de rédemption et dérange une nouvelle fois, la vengeance semble être la seule solution et en devient même logique, on en vient à rechercher la même chose que Geum Ja. En effet le film est tourné d'une façon à ce que l'ennemi n'obtienne aucune sympathie de notre part via le manque total d'empathie de celui ci. Les acteurs du film sont talentueux, Yeong-ae Lee incarne parfaitement cette femme torturée intérieurement et Min-sik Choi est de nouveau totalement imprégné dans son personnage offrant une prestation admirable. Le reste des personnages sont à la fois complexes tout en étant attachants même si leurs apparitions sont courte. Le film traite aussi de l'amour maternelle dans ce tourbillon de vengeance et prend une place importante dans le récit et le déroulement de l'oeuvre. Le montage final du film est d'une grande prouesse; les transitions, flash-backs, plans, séquences, couleurs ainsi que la BO font de ce film une oeuvre esthétique et visuellement impressionnante. La maîtrise de ce film est sidérante et se déroule ainsi d'une manière tout à fait pertinente. Park Chan-Wook conclu sa trilogie avec adresse et signe ici un film, bien qu'en deçà de Old Boy, hors du commun. Une leçon de cinéma.





A voir absolument!



REPLIQUES CULTES°

"De toutes les armes du vaste arsenal soviétique, la meilleure source de profit était sans conteste le célèbre fusil d’assaut automatique modèle 1947 plus connus sous le nom de AK-47 ou Kalachnikov. Le fusil d’assaut le plus célèbre du monde. Une arme appréciée par tout les combattants. Quatre kilos sept d’acier et de bois d’une élégante simplicité. Incassable il ne chauffe pas il ne s’enraye jamais. Couvert de boue ou plein de sable il continue de fonctionner. Il est d’un emploi si facile que même les enfants peuvent s’en servir... Et ils s’en servent. Les soviétiques l’avait fait figuré sur une pièce de monnaie, le Mozambique sur son drapeau. Depuis la fin de la guerre froide, la kalachnikov est devenue le premier produit d’exportation de la Russie, devant la vodka, le caviar et les écrivains suicidaire. En revanche personne n’a jamais fait la queue pour acheter leurs voitures." (LORD OF WAR de Andrew Niccols)

"Ça pose toujours un problème de soulever un corps en un seul morceau. Apparemment, la meilleure façon de procéder est de découper le corps en 6 morceaux et de les mettre en tas. Une fois que vous avez vos 6 morceaux il faut vous en défaire rapidement parce que votre maman ne serait peut-être pas contente de les trouver dans le congélateur. Il semble que la meilleure façon soit de nourrir les porcs avec. Il faut les mettre à la diète quelques jours. Pour un porc affamé des morceaux de cadavre c’est du coq au vin pour un poivrot. Vous devez raser la tête de vos victimes et leur arracher les dents. Ce sont les seules choses que les porcs ne digèrent pas. Vous pourriez les récupérer après bien sûr mais vous n’avez pas envi de fouiller dans la merde de cochon je suppose. Ils dévorent les os comme du beurre. Il vous faut au moins 16 porcs pour finir le travail en un seule fois. Aussi je vous conseille de vous méfier des types qui élèvent les porcs parce que ces bestiaux sont capables de venir à bout d’un cadavre de 100kg en moins de 8 minutes, ce qui veut dire qu’un porc peut engloutir, en moyenne, un kilo de viande toute les minutes. D’où l’expression se goinfrer comme un porc."
(SNATCH de Guy Richie)