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mercredi 21 mars 2012

435 ◆ THE HUNGER GAMES de Gary ROSS ★☆☆☆☆




Résumé : Chaque année, dans les ruines de ce qui était autrefois l'Amérique du Nord, le Capitole, l'impitoyable capitale de la nation de Panem, oblige chacun de ses douze districts à envoyer un garçon et une fille - les "Tributs" - concourir aux HUNGER GAMES. A la fois sanction contre la population pour s'être rebellée et stratégie d'intimidation de la part du gouvernement, les HUNHER GAMES sont un événement télévisé national au cours duquel les tributs doivent s'affronter jusqu'à la mort. L'unique survivant est déclaré vainqueur. La jeune Katniss, 16 ans, se porte volontaire pour prendre la place de sa jeune sœur dans la compétition. Elle se retrouve face à des adversaires surentraînés qui se sont préparés toute leur vie. Elle a pour seuls atouts son instinct et un mentor, Haymitch Abernathy, qui gagna les HUNGER GAMES il y a des années mais n'est plus désormais qu'une épave alcoolique. Pour espérer pouvoir revenir un jour chez elle, Katniss va devoir, une fois dans l'arène, faire des choix impossibles entre la survie et son humanité, entre la vie et l'amour...





Mon Avis : Etant donnée que j'ai pas lu l'oeuvre de Suzanne Collins je retiendrais du film qu'il contient "une maturité" assez inhabituelle pour de la littérature destinée aux adolescents. On est loin du TWILLIGHT nian nian de Stephanie Meyer (vu que la stratégie de promotion du film par les producteurs nous renvoie vers cette daube). Donc ici, point de vampire, mais du Survival, et moi je dis pourquoi pas! Mais des adolescents, qui doivent combattre entre eux, dans un endroit isolé, pour une histoire de quotas dans leur société, pour qu'à la fin un seul d'entre eux survive... c'est pas le pitch de BATTLE ROYALE çà? Maintenant je doute fort que le réalisateur japonais Kinji Fukazaku soit fan de Suzanne Collins  mais la romancière si je me fis à mon enquête (l’auteur ayant été associé à l’écriture du scénario et il faut donc croire que cette vision du film est conforme à l’esprit de sa saga) ...elle s'est pas trop cassé l'cul à en faire un succès commercial sur le dos d'un autre! On y parle d'espoir pour contenir les rebellions mais c'est le pitch d'une oeuvre japonaise à la base, alors pourquoi ne l'avoir pas respecter! Soit, c'est pas grave je regarde quand même le film et l'histoire commence honorablement. La mise en place du décor, les enjeux, j'ai même réussi à faire abstraction de la présentation de ces deux sociétés en conflit puisque j'attendais impatiemment le début du HUNGER GAMES, c'est à dire les combats dans "l'arène" avec des combats épiques, des gueules cassés, un truc proche de GLADIATOR de Ridley Scott dans un futur lointain, même si on a droit à des ado' bien propre sur eux. Déjà, Jennifer Lawrence j'sais pas qu'elle âge elle a, mais c'est une bombe. Un sacré charisme pour porter le film à elle toute seule mais malheureusement elle n'est pas aidé par le reste du casting vu qu' n'il y en a aucun qui sort du lot : même les plus expérimentés et plus connus d'entre eux... surtout lorsque je retrouve Isabelle Fuhrman, la petite fille avec des couettes qui m'avait bien fait flipper dans son thriller ESTHER, je ne sais pas pour quelle raison elle soir venue faire de la figuration dans ce nanard. Pour la réalisation, n'est pas Ridley Scott qui veut ,  on a droit à un yesman du nom de Gary Ross (secondé par Steven Soderbergh si! si!). qui a à son actif commis l'erreur de se contenter de conserver une thématique romanesque, par crainte de heurter le public qui a fait le succès de cette saga littéraire (le changement de règle du HUNGER GAMES à la fin, j'sais pas si c'est dans le bouquin mais personnellement çà m'a plombé l'espoir de voir une fin dramatique, une trahison, un élement perturbateur qui viendrait parasiter les espoirs de Katniss de remporter les HUNGER GAMES pour sa soeur). Et pis Ross a préféré lisser les possibles inégalités du récit où deux sociétés bancales se confrontaient (des riches ridiculeusement habillés et des pauvres, proches de notre façon de vivre) sans voir que c’est précisément ces différences qui faisaient l’intérêt même du film. Et le parti pris moralisateur vu que çà se veut sérieux un peu trop même - par le biais d’internet, les adolescents ont en effet aujourd’hui facilement accès à des spectacles choquants et ils ne s’en privent pas pour en regardant à l'insu des adultes. Je ne dis pas que l’on doive se réjouir de cette situation mais toutefois c'est la réalité! - Cette pudeur me paraît donc étrangement décalé avec les mœurs de notre temps. Soit, THE HUNGER GAMES c'est beaucoup de bruit pour de rien, voir même, du déjà vu d'un point de vue réalisation. Je me suis ennuyé à mourir et l'autre acteur qui accompagne l'héroïne à un charisme de pine d'huitre (le pire c'est qu'il a gagné un Teen Choice Award... et ouaih j'suis à la page qu'est ce que vous croyez lol).  Au générique de fin, j'ai constaté que cette "trilogie" se prennait un peu trop au sérieux. Car après tout BATTLE ROYALE (vu que c'est du plagiat) est à prendre au second degré, tandis qu'ici on veut nous donner un semblant de réél à travers ce film. N'importe quoi! Mais quelle va être le contenu des suites!! 





REPLIQUES CULTES°

"De toutes les armes du vaste arsenal soviétique, la meilleure source de profit était sans conteste le célèbre fusil d’assaut automatique modèle 1947 plus connus sous le nom de AK-47 ou Kalachnikov. Le fusil d’assaut le plus célèbre du monde. Une arme appréciée par tout les combattants. Quatre kilos sept d’acier et de bois d’une élégante simplicité. Incassable il ne chauffe pas il ne s’enraye jamais. Couvert de boue ou plein de sable il continue de fonctionner. Il est d’un emploi si facile que même les enfants peuvent s’en servir... Et ils s’en servent. Les soviétiques l’avait fait figuré sur une pièce de monnaie, le Mozambique sur son drapeau. Depuis la fin de la guerre froide, la kalachnikov est devenue le premier produit d’exportation de la Russie, devant la vodka, le caviar et les écrivains suicidaire. En revanche personne n’a jamais fait la queue pour acheter leurs voitures." (LORD OF WAR de Andrew Niccols)

"Ça pose toujours un problème de soulever un corps en un seul morceau. Apparemment, la meilleure façon de procéder est de découper le corps en 6 morceaux et de les mettre en tas. Une fois que vous avez vos 6 morceaux il faut vous en défaire rapidement parce que votre maman ne serait peut-être pas contente de les trouver dans le congélateur. Il semble que la meilleure façon soit de nourrir les porcs avec. Il faut les mettre à la diète quelques jours. Pour un porc affamé des morceaux de cadavre c’est du coq au vin pour un poivrot. Vous devez raser la tête de vos victimes et leur arracher les dents. Ce sont les seules choses que les porcs ne digèrent pas. Vous pourriez les récupérer après bien sûr mais vous n’avez pas envi de fouiller dans la merde de cochon je suppose. Ils dévorent les os comme du beurre. Il vous faut au moins 16 porcs pour finir le travail en un seule fois. Aussi je vous conseille de vous méfier des types qui élèvent les porcs parce que ces bestiaux sont capables de venir à bout d’un cadavre de 100kg en moins de 8 minutes, ce qui veut dire qu’un porc peut engloutir, en moyenne, un kilo de viande toute les minutes. D’où l’expression se goinfrer comme un porc."
(SNATCH de Guy Richie)