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mercredi 20 juin 2012

453 ◆ THE DICTATOR de Larry CHARLES ★★★★★




Résumé : Isolée, mais riche en ressources pétrolières, la République du Wadiya, en Afrique du Nord, est dirigée d’une main de fer par l’Amiral Général Aladeen. Vouant une haine farouche à l’Occident, le dictateur a été nommé Leader Suprême à l’âge de 6 ans, après la mort prématurée de son père, tué dans un accident de chasse par 97 balles perdues et une grenade ! Depuis son accession au pouvoir absolu, Aladeen se fie aux conseils d’Oncle Tamir, à la fois Chef de la Police Secrète, Chef de la Sécurité et Pourvoyeur de Femmes. Malheureusement pour Aladeen et ses conseillers, les pays occidentaux commencent à s’intéresser de près à Wadiya et les Nations Unies ont fréquemment sanctionné le pays depuis une dizaine d’années. Pour autant, le dictateur n’est pas du tout disposé à autoriser l’accès de ses installations d’armes secrètes à un inspecteur du Conseil de Sécurité – sinon à quoi bon fabriquer des armes secrètes ? Mais lorsqu’un énième sosie du Leader Suprême est tué dans un attentat, Tamir parvient à convaincre Aladeen de se rendre à New York pour répondre aux questions de l’ONU. C’est ainsi que le dictateur, accompagné de Tamir et de ses plus proches conseillers, débarquent à New York, où ils reçoivent un accueil des plus tièdes. Il faut dire que la ville compte une importante communauté de réfugiés wadiyens qui rêvent de voir leur pays libéré du joug despotique d’Aladeen. Mais bien plus que des expatriés en colère, ce sont des sanctions qui attendent le dictateur dans la patrie de la liberté…





Mon Avis : Voici le dernier film de Sacha Baron Cohen qui s'inspire des plus grand dictateurs de notre histoire, avec ce tyran excentrique qui lutte "héroïquement" pour continuer d'opprimer son peuple. Franchement je ne peux qu'applaudir devant les 1h30 non-stop de fou rire et le plaisir que j'ai eu à le visionner son film, d'autant plus qu'en deuxième partie,  il nous dépeint l'image du rêve américain pour la population d'immigré avec beaucoup d'audace bien aidé par un petit ange de moral en la personne d'une Anna Faris sous anesthésie et d'un petit diable qui lui rappelle quel genre de dictateur il est dans ses moments de doute, un némésis "wadyan" interprété par Jason Mantzoukas alias Nuclear Nadal. Sacha Baron Cohen a encore frappé fort sur la planète Comédie non consensuelle avec son THE DICTATOR. Se servant en grande partie de l'image renvoyé par les médias du général Khadafi, il applique avec beaucoup d'humour l'idéologie d'oppression que subissait sous leur règne la population. Moins provocateur et grinçant que BRÜNO ou BORAT son film reste avec une bémol tout de même osé et provocateur ; les deux thèmes de prédilection de Cohen. Le film réserve son lot de répliques envoyés par rafales, qui feront rire les adeptes de ce général Aladeen et c'est là la grande force du film car niveau scénario, ce n'est pas non plus la grande réussite mais au vu du résultat final ce n'était sans doute pas l'intention de Baron Cohen et Larry Charles d'offrir une histoire complexe, mais plutôt un bon délire ou Baron Cohen peut une nouvelle fois y déverser avec force et passion son génie comique provocant. Derrière tout ça, on y voit aussi une critique de la société américaine et du microcosme politique qui y gravite autour sur des thèmes sensibles comme le terrorisme ou la dictature mais que Baron Cohen sait montrer et cacher au travers de vannes qui font mouche chez le spectateur. On aimerait pas vivre en Wadiya mais on adore regarder la vie de son leader suprême là-bas. THE DICTATOR tout simplement "Génial".  




REPLIQUES CULTES°

"De toutes les armes du vaste arsenal soviétique, la meilleure source de profit était sans conteste le célèbre fusil d’assaut automatique modèle 1947 plus connus sous le nom de AK-47 ou Kalachnikov. Le fusil d’assaut le plus célèbre du monde. Une arme appréciée par tout les combattants. Quatre kilos sept d’acier et de bois d’une élégante simplicité. Incassable il ne chauffe pas il ne s’enraye jamais. Couvert de boue ou plein de sable il continue de fonctionner. Il est d’un emploi si facile que même les enfants peuvent s’en servir... Et ils s’en servent. Les soviétiques l’avait fait figuré sur une pièce de monnaie, le Mozambique sur son drapeau. Depuis la fin de la guerre froide, la kalachnikov est devenue le premier produit d’exportation de la Russie, devant la vodka, le caviar et les écrivains suicidaire. En revanche personne n’a jamais fait la queue pour acheter leurs voitures." (LORD OF WAR de Andrew Niccols)

"Ça pose toujours un problème de soulever un corps en un seul morceau. Apparemment, la meilleure façon de procéder est de découper le corps en 6 morceaux et de les mettre en tas. Une fois que vous avez vos 6 morceaux il faut vous en défaire rapidement parce que votre maman ne serait peut-être pas contente de les trouver dans le congélateur. Il semble que la meilleure façon soit de nourrir les porcs avec. Il faut les mettre à la diète quelques jours. Pour un porc affamé des morceaux de cadavre c’est du coq au vin pour un poivrot. Vous devez raser la tête de vos victimes et leur arracher les dents. Ce sont les seules choses que les porcs ne digèrent pas. Vous pourriez les récupérer après bien sûr mais vous n’avez pas envi de fouiller dans la merde de cochon je suppose. Ils dévorent les os comme du beurre. Il vous faut au moins 16 porcs pour finir le travail en un seule fois. Aussi je vous conseille de vous méfier des types qui élèvent les porcs parce que ces bestiaux sont capables de venir à bout d’un cadavre de 100kg en moins de 8 minutes, ce qui veut dire qu’un porc peut engloutir, en moyenne, un kilo de viande toute les minutes. D’où l’expression se goinfrer comme un porc."
(SNATCH de Guy Richie)