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mercredi 7 décembre 2011

408 ◆ SHAME de Steve MCQUEEN II ★★★★★




Résumé : Le film aborde de manière très frontale la question d'une addiction sexuelle, celle de Brandon, trentenaire new-yorkais, vivant seul et travaillant beaucoup. Quand sa sœur Sissy arrive sans prévenir à New York et s'installe dans son appartement, Brandon aura de plus en plus de mal à dissimuler sa vraie vie...




Mon Avis : Le duo Steve McQueen - Michael Fassbender a déjà donné vie à une grosse claque nommé HUNGER. SHAME c'est résumé une sorte de REQUIEM FOR A DREAM pour le sexe. Le personnage de Fassbender, accro aux sexe, a besoin de sa dose de jouissance par jour pour tenir au stress qui l'entoure. L'arrivé de sa soeur, alcoolique et dépendante des autres, va l'inciter à soit changer de vie ou plonger encore plus. Jamais on apprendra la raison, enfin de façon explicite, de leurs mal sauf par une phrase de la soeur ("Ce n'est pas nous qui somme mauvais, mais l'endroit d'où l'ont vient"), et là est une bonne chose. On essaye de comprendre son comportement, sans approuver, on a de la pitié, de la tristesse pour le personnage lorsqu'au bord de la jouissance il se met à pleurer. Le film enchaîne les séquences crus avec des scènes d'une émotion brute. Un film qui traite parfaitement le fait d'être accro à une substance (ici le sexe, l'alcool). McQueen avait déjà frappé fort avec HUNGER et notamment pour SA scène de conversation entre le prêtre et Fassbender. Il retente le coup, et réussi de nouveau avec la scène entre Fassbender et Carey Mulligan (de nouveau parfaite) en plan serré sur leur visage, plan unique, la caméra fixe, on suit la brutale conversation avec une intensité rare. Autre scènes, Fassbender cours, un plan séquences sur son jogging d'une justesse parfaite. Ces exemple montre le génie du réalisateur. Fassbender est juste diaboliquement juste : Physiquement et dans son jeu, il est dans l'extrême, au bord de l'implosion, son regard, sa voix sont toutes parfaite. Un grand film, marquant, frappant et qui donne autant de réflexion sur soi que sur ce qui nous entourent.



mercredi 5 octobre 2011

393 ◆ DRIVE de Nicolas WINDING REFN ★★★★★




Résumé : Un jeune homme solitaire "The Driver", conduit le jour à Hollywood pour le cinéma en tant que cascadeur et la nuit pour des truands. Ultra professionnel et peu bavard, il a son propre code de conduite. Jamais il n’a pris part aux crimes de ses employeurs autrement qu’en conduisant - et au volant, il est le meilleur! Shannon le manager qui lui décroche tous ses contrats, propose à Bernie Rose, un malfrat notoire, d’investir dans un véhicule pour que son poulain puisse affronter les circuits de stock-car professionnels. Celui-ci accepte mais impose son associé, Nino, dans le projet. C’est alors que la route du pilote croise celle d’Irêne et de son jeune fils. Pour la première fois de sa vie, il n’est plus seul. Lorsque le mari d’Irêne sort de prison et se retrouve enrôlé de force dans un braquage pour s’acquitter d’une dette, il décide pourtant de lui venir en aide. L’expédition tourne mal, doublé par ses commanditaires et obsédé par les risques qui pèsent sur Irène, il n’a dès lors pas d’autre alternative que de les traquer un à un. 








Mon Avis : Ryan Gosling interprète le personnage de l'homme sans nom, sans peur et sans reproche à la manière d'un Takeshi Kitano, c'est à dire le type calme et silencieux qui explose de fureur et de violence quand on s'attaque à ses proches.


Un déchaînement de violence qui interviendra évidemment, tout en nous laissant craquer sur cette love story des temps moderne entre Ryan Gosling et une révélation en ce qui me concerne avec l'hypnotique Carey Mulligan.


Le spectateur est en apesanteur, j'étais sur mon petit nuage! Cette magie dans DRIVE opère aussi pour une autre raison, il n'y a pas eu d'erreur de casting. Chacun des acteurs principaux interprètent un personnage qui le ressemblent avec une mention spéciale pour Bernie Rose joué par Albert Brooks, un caïd impitoyable comme dans les vieux films mafieux à l'ancienne.


La mise en scène est contemplative et c'est la particularité du film, vu que Nicolas Winding Refn n'a pas eu peur des silences et des champs contre champs statiques qui auraient pu plomber le rythme de son film, bien au contraire, c'est ces regards, ces mouvements, cette façon de poser la caméra pour faire le plan juste que j'ai trouvé extraordinaire (une Palme d'or 2011 plus que mérité donc) surtout qu'on peut pas dire que çà parlait beaucoup dedans.


Voilà si on ajoute, une ambiance crépusculaire qui donne une tension permanente, lente, violente, sèche et qui monte crescendo


jusqu'à ce final explosif (bien aidé par cette superbe bande sonore à la Giorgio Moroder arrangée par Cliff Martinez) on retrouvera alors cette atmosphère propre aux polars des années 80.


DRIVE c'est sans nul doute le film de l'année 2011. D'ailleurs j'en avais fait une de mes priorités "à voir absolument" et je ne l'ai pas regretté. En tout cas j'ai fini par faire comme tout le monde après la projection, en me procurant la B.O dont j'ai mis à ta disposition le générique du film sur le post, et je te fais partager en même temps mes trois plus belles affiches du film qui ont inspirés des artworkers très doués. Ce film est culte après tout!





En Conclusion : DRIVE c'est un coup de maître qui confirme le talent de Nicolas Winding Refn après la trilogie Pusher et Valhalla Rising. Ok Drive c'est la Palme d'or 2011 de la mise en scène mais franchement çà aurait mériter bien mieux quand on s'est tapé le Tree Of Life de Malik (Tu me diras The Artist, Take Shelter c'était aussi de sacré candidat) mais à suivre, car il pourrait y avoir de belles surprises lors des futurs Oscar 2012. Soit, DRIVE c'est le film d'une génération et je renouvelle mon coup d'coeur pour ce petit bijou tout en apesanteur! C'était un moment unique!


mercredi 24 février 2010

294 ◆ AN EDUCATION de Lone SCHERFIG ★★★★★




Résumé : 1961, Angleterre. Jenny a seize ans. Élève brillante, elle se prépare à intégrer Oxford. Sa rencontre avec un homme deux fois plus âgé qu'elle va tout remettre en cause. Dans un monde qui se prépare à vivre la folie des années 60, dans un pays qui passe de Lady Chatterley aux Beatles, Jenny va découvrir la vie, l'amour, Paris, et devoir choisir son existence.





Mon Avis : Ce premier film de la réalisatrice britannique Lone Scherfig est un petit moment de bonheur. D'une simple reconstitution historique à la condition des femmes des années 60, on assiste au passage à l'âge adulte et à cette éducation de la vie d'une adolescente étouffée par les conventions familiales et la société de l'époque. D'entrée on est séduit par l'ambiance et les personnages tous attachants, que ce soient dans leur légèreté ou leur gravité. Le scénario mêle avec habileté la comédie et le drame sans jamais trop appuyer sur la corde de l'un ou de l'autre. Le rythme est soutenu de bout en bout et la mise en scène convaincante. La direction d'acteurs est sans doute la partie la plus réussie. Carey Mulligan est une vraie révélation, elle porte tout le film sur ses épaules (nomination aux Golden Globes et aux Oscars). Elle évolue tout au long du film avec une aisance et un talent certain, gages d'une belle carrière en devenir, une grande actrice est sans doute née ici. Le reste du casting est tout aussi formidable. Peter Sarsgaard est aussi très convaincant dans le rôle du mentor. Tout comme Dominic Cooper et Rosamund Pike, qui joue très bien les idiotes (les amis), Alfred Molina, formidable, et Cara Seymour (les parents) ou Olivia Williams et Emma Thompson (le corps enseignant). Un film subtil et attachant, au charme un brin suranné, mais fait avec tact sur un sujet délicat qui aurait pu déraper rapidement. Une actrice et une réalisatrice révélées. Un beau film qui fait du bien à voir.

REPLIQUES CULTES°

"De toutes les armes du vaste arsenal soviétique, la meilleure source de profit était sans conteste le célèbre fusil d’assaut automatique modèle 1947 plus connus sous le nom de AK-47 ou Kalachnikov. Le fusil d’assaut le plus célèbre du monde. Une arme appréciée par tout les combattants. Quatre kilos sept d’acier et de bois d’une élégante simplicité. Incassable il ne chauffe pas il ne s’enraye jamais. Couvert de boue ou plein de sable il continue de fonctionner. Il est d’un emploi si facile que même les enfants peuvent s’en servir... Et ils s’en servent. Les soviétiques l’avait fait figuré sur une pièce de monnaie, le Mozambique sur son drapeau. Depuis la fin de la guerre froide, la kalachnikov est devenue le premier produit d’exportation de la Russie, devant la vodka, le caviar et les écrivains suicidaire. En revanche personne n’a jamais fait la queue pour acheter leurs voitures." (LORD OF WAR de Andrew Niccols)

"Ça pose toujours un problème de soulever un corps en un seul morceau. Apparemment, la meilleure façon de procéder est de découper le corps en 6 morceaux et de les mettre en tas. Une fois que vous avez vos 6 morceaux il faut vous en défaire rapidement parce que votre maman ne serait peut-être pas contente de les trouver dans le congélateur. Il semble que la meilleure façon soit de nourrir les porcs avec. Il faut les mettre à la diète quelques jours. Pour un porc affamé des morceaux de cadavre c’est du coq au vin pour un poivrot. Vous devez raser la tête de vos victimes et leur arracher les dents. Ce sont les seules choses que les porcs ne digèrent pas. Vous pourriez les récupérer après bien sûr mais vous n’avez pas envi de fouiller dans la merde de cochon je suppose. Ils dévorent les os comme du beurre. Il vous faut au moins 16 porcs pour finir le travail en un seule fois. Aussi je vous conseille de vous méfier des types qui élèvent les porcs parce que ces bestiaux sont capables de venir à bout d’un cadavre de 100kg en moins de 8 minutes, ce qui veut dire qu’un porc peut engloutir, en moyenne, un kilo de viande toute les minutes. D’où l’expression se goinfrer comme un porc."
(SNATCH de Guy Richie)