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mercredi 24 février 2010

294 ◆ AN EDUCATION de Lone SCHERFIG ★★★★★




Résumé : 1961, Angleterre. Jenny a seize ans. Élève brillante, elle se prépare à intégrer Oxford. Sa rencontre avec un homme deux fois plus âgé qu'elle va tout remettre en cause. Dans un monde qui se prépare à vivre la folie des années 60, dans un pays qui passe de Lady Chatterley aux Beatles, Jenny va découvrir la vie, l'amour, Paris, et devoir choisir son existence.





Mon Avis : Ce premier film de la réalisatrice britannique Lone Scherfig est un petit moment de bonheur. D'une simple reconstitution historique à la condition des femmes des années 60, on assiste au passage à l'âge adulte et à cette éducation de la vie d'une adolescente étouffée par les conventions familiales et la société de l'époque. D'entrée on est séduit par l'ambiance et les personnages tous attachants, que ce soient dans leur légèreté ou leur gravité. Le scénario mêle avec habileté la comédie et le drame sans jamais trop appuyer sur la corde de l'un ou de l'autre. Le rythme est soutenu de bout en bout et la mise en scène convaincante. La direction d'acteurs est sans doute la partie la plus réussie. Carey Mulligan est une vraie révélation, elle porte tout le film sur ses épaules (nomination aux Golden Globes et aux Oscars). Elle évolue tout au long du film avec une aisance et un talent certain, gages d'une belle carrière en devenir, une grande actrice est sans doute née ici. Le reste du casting est tout aussi formidable. Peter Sarsgaard est aussi très convaincant dans le rôle du mentor. Tout comme Dominic Cooper et Rosamund Pike, qui joue très bien les idiotes (les amis), Alfred Molina, formidable, et Cara Seymour (les parents) ou Olivia Williams et Emma Thompson (le corps enseignant). Un film subtil et attachant, au charme un brin suranné, mais fait avec tact sur un sujet délicat qui aurait pu déraper rapidement. Une actrice et une réalisatrice révélées. Un beau film qui fait du bien à voir.

mercredi 3 février 2010

285 ◆ SHERLOCK HOLMES de Guy RICHIE ★★★★★




Résumé : Aucune énigme ne résiste longtemps à Sherlock Holmes... Flanqué de son fidèle ami le Docteur John Watson, l'intrépide et légendaire détective traque sans relâche les criminels de tous poils. Mais une menace sans précédent plane aujourd'hui sur Londres, une série de meurtres rituels sévient dans la ville...




Mon avis : Le cabotin Robert Downey Jr (accompagné d'un surprenant Judd Law) a encore frappé. Il continue sur sa lancée à créer des personnages aussi mythiques sur grand écran. Après Chaplin, Tony Stark voici venir une version sortie du Formol de SHERLOCK HOLMES, personnage plus actualisé et téméraire avec l'accent Cockney d'un bon londonien. Si l'on ajoute un méchant à la auteur du héros avec la gueule cassé de Marc Strong en Lord Blackwood le chassé croisé n'en est que plus surprenant. Servi par une histoire bien sombre, qui tourne sur la naissance du "Nouvel Ordre Mondial" (si!si!) On assiste là à un spectacle haut en couleur parfaitement bien orchestré par Mister Madonna Guy Richie, qui a su créer l'atmosphère de "son" Londres des docks d'antan, magnifiquement mis à l'image grâce aux nouvelles possibilités d'effets spéciaux car c'est clair qu'à notre époque on peut tout se permettre. Hyper rythmé avec une mise en scènes qui peux faire partie de sa filmographie, quand on pense à SNATCH par exemple. C'est une nouvelle version de SHERLOCK HOLMES plus ancré à notre époque. Non franchement, je traînais des pieds à rentrer dans la salle sentant bon le Pop corn movie avec les ralentis que j'ai pu entre apercevoir dans le trailer, mais heureusement ces ralentis servent l'histoire (idée judicieuse pour les combats même) avec mon coup coeur pour la séquence "des" explosions! le chef Op' à fait un magnifique travail vu que les instantanés d'images des jets de flammes étaient somptueuses. Une grosse claque que je recommande au plus sceptique comme moi je le fut... foncer le voir! Les 9euro seront bien rentabilisés. Tout simplement Super... j'ai hâte de voir la suite avec le Professeur Moriarty bien loin de l'esprit enfantin du dessin animé de Miyazaki qui avait bercé ma jeunesse :°)



mardi 26 janvier 2010

♡ LADY GAGA (Feat. BEYONCE) - TELEPHONE (Dir. Jonas AKERLUND)

284 ◆ MASS EFFECT 2 ☻☻☻☻☻





Mon Avis : Bioware, c'est une machine à blockbusters et MASS EFFECT 2 ne déroge pas à la règle. Un univers extrêmement riche si on prend la peine de s'y immergé, chose très simple grâce à un scénario super bien maîtrisé et d'une jouissance exclusive. Les quêtes annexes et principales sont nombreuses, même si celles ci peuvent paraître linéaires, la progression est quant à elle beaucoup plus permissive. La durée de vie est donc très bonne pour l'époque que nous vivons, même si les 35h pour boucler toutes les quêtes paraissent légères pour un jeu de rôle, celles-ci sont trop bien construites pour les pénalisé. Le gameplay est coupé en deux, d'une part, le côté RPG que l'on retrouve dans les interactions sociales (dialogues, romances...) et le système de montée de niveau. D'autre part, la dominante action qui prime à l'intérieur des quêtes (malgré la pose active). La bande son est magistrale, les thèmes toujours adaptés à l'action en cours, mais MASS EFFECT 2 brille surtout par ses dialogues, à choix multiples et influant quasiment tous sur l'histoire ou la progression du joueur, grâce au système de conciliation et de pragmatisme, et le doublage de ceux ci est toujours au poil, malgré de nombreux bugs qui sont l'un des seuls défauts de ce jeu car l'aspect visuel est vraiment magnifique. En tout cas je peux remercier X-Box d'avoir vendu sa licence de MASS EFFECT pour la Playstation 3.



mercredi 20 janvier 2010

282 ◆ THE BOOK OF ELI des frères HUGHES ★★★★★




Résumé : Dans un futur proche, l'Amérique n'est plus qu'une terre désolée dont les villes sont des ruines et les routes autant de pièges infestés de bandes criminelles. Depuis des années, Eli voyage seul, se protégeant des attaques et se battant pour trouver de quoi survivre. Lorsqu'il arrive dans ce qui fut autrefois la Californie, Eli se heurte au redoutable Carnegie, un homme qui ne recule devant rien pour imposer sa volonté à la petite communauté qu'il contrôle. Eli fait aussi la connaissance de la très belle Solara et découvre que Carnegie compte bien étendre sa sombre domination à toute la région. Eli parvient à échapper de Carnegie, mais Solara l'a suivi... Même s'il est décidé à poursuivre sa route en solitaire, Eli comprend qu'il ne peut abandonner la jeune femme. Pour elle, il va prendre des risques qu'il n'a jamais pris pour lui-même. Mais Carnegie est sur leurs traces et alors que se profile l'inéluctable affrontement, Eli va prendre conscience qu'il a le pouvoir de faire bien plus que sauver une femme et sa propre vie : son destin est de redonner l'espoir, de sauver le futur en soufflant sur les braises d'une humanité qui n'attend que l'étincelle...




Mon Avis : J'ai lu a peu pres tout et n'importe quoi sur ce film, la France est gangréné par une laicité nauséabonde, et parler de religion dans un film est avant tout perçu comme de la propagande. Si on regarde bien la fin du film on n'y vois que toutes les religions sont presentes et que le livre d'Eli est le seul qui manque, point. Il sauve personne, il complète, il boucle juste une boucle. A toutes les critiques faciles je dirais que si ce livre était remplacé par un autre on n'aurait pas écrit une once de connerie de peur que l'on se foutent une bombe au cul!! D'ailleurs des critiques envers la religion ou plutôt de la manière dont elle est utilisée, sont disséminés tout le long du film. Magnifique photo, clin d'oeil a Sergio Leone, et une quasi adaptation live du jeu FALLOUT des acteurs justes et un film a l'atmosphère unique, la leçon qu'il faut retenir est que le savoir et la connaissance est le véritable pouvoir. Donc a bas les critiques faciles des que l'on parles religion, essayons d'aller plus loin dans une reflexion. Le meilleur film post-apocalyptique depuis MAD MAX. Futur film culte!   


mercredi 30 décembre 2009

280 ◆ ORPHAN (ESTHER) de Jaume COLLET-SERRA ★★★★★





Résumé : Après avoir perdu l'enfant qu'elle attendait, la fragile Kate voit ressurgir les douloureux souvenirs d'un passé qu'elle préférerait oublier. Hantée par des cauchemars récurrents, et décidée à retrouver une vie de couple équilibrée, elle fait le choix, avec son compagnon John, d'adopter un enfant. A l'orphelinat voisin, Kate et John se sentent étrangement attirés par une fillette prénommée Esther. Mais Kate ne tarde pas à découvrir la face cachée de cette "douce" enfant...




Mon Avis : Damned!! Dans le genre cliffhanger de dingue, il y a bien un avant et un après ORPHAN (Esther) pour moi. Et si je croise dans la rue la petite Isabelle Fuhrman (qui a 13 ans maintenant) et qui interprète la petite Esther (9 ans), obligé... je change de trottoir brreuuh!!! J'ai passé un moment très inconfortant et de stress je l'avoue, un peu comme ces thrillers d'avant du style ROSEMARY BABY ou LIAISON FATALE avec des tarés qui sont au dessus de tout soupçon et qui au fûr et à mesure des révélations, nous entraîne dans leur folie jusqu'au dénouement de l'histoire. C'est çà ORPHAN. Une fillette plus agée que la moyenne, adoptée dans un couvent par un couple desespéré et avec un twist final du tonnerre parce que tu ne vois pas venir le truc, Pppfiouu! Qu'est ce qu'ils sont fort ces réal' espagnols!! A voir absolument pour passer un sacré moment de flip ...et à déconseiller aux femmes enceintes :°)


mercredi 2 décembre 2009

275 ◆ THE ROAD de John HILLCOAT ★★★☆☆




Résumé : Le livre de McCarthy n'avait aucunement vocation à être adapté au cinéma, et ça se ressent. Le film ne fait qu'illustrer assez fidèlement le roman, mais sans parvenir à retranscrire la noirceur et la tension qui s'en dégageait. Le film en lui même est plutôt bien réalisé et les acteurs sont convaincants. Le problème repose sur le fait qu'il ne se différencie pas vraiment d'un autre film post-apocalyptique, qu'il ne sort donc pas vraiment du commun, contrairement au livre. John Hillcoat aurait dû prendre plus de risques mais a préféré en faire un film aux contours adoucis, à même de tenir en haleine le spectateur mais sans le déranger, il en perd par la même occasion l'essence du roman de McCarthy. Finalement ni le livre ni le film ne m'ont enthousiasmé, mais pas pour les mêmes raisons. The Road reste malgré tout un bon film à voir sans hésitation comme un bon divertissement.




Mon Avis : Le livre de McCarthy n'avait aucunement vocation à être adapté au cinéma, et ça se ressent. Le film ne fait qu'illustrer assez fidèlement le roman, mais sans parvenir à retranscrire la noirceur et la tension qui s'en dégageait. Le film en lui même est plutôt bien réalisé et les acteurs sont convaincants. Le problème repose sur le fait qu'il ne se différencie pas vraiment d'un autre film post-apocalyptique, qu'il ne sort donc pas vraiment du commun, contrairement au livre. John Hillcoat aurait dû prendre plus de risques mais a préféré en faire un film aux contours adoucis, à même de tenir en haleine le spectateur mais sans le déranger, il en perd par la même occasion l'essence du roman de McCarthy. Finalement ni le livre ni le film ne m'ont enthousiasmé, mais pas pour les mêmes raisons. The Road reste malgré tout un bon film à voir sans hésitation comme un bon divertissement. 


jeudi 12 novembre 2009

273 ◆ MISFITS UK SAISONS 1,2,3 & 4 VOSTFR ☻☻☻☺☺




Mon avis sur ce nouveau cycle : Beaucoup trop d'acteurs d'origine s'en sont allés. Je m'y était attaché. De nouveaux sont arrivés, mais vu les quelques épisodes, je constate qu'ils n'ont pas le charisme, l'humour second degré porté sur les injures "salaces" des anciens ,surtout quand le créateur ne conserve que Curtis, celui qui ne servait à rien. En faite je me lasse et je pense que c'est la dernière saison que je suivrais MISFITS, en attendant plutôt le reboot américain qui est prévu pour l'an prochain. 


Saison 4 


Résumé du dernier épisode : Simon révèle aux autres qu'il est l'Homme Masqué et leur explique qu'il va devoir retourner dans le passé. Seth lui propose alors de lui prêter de l'argent afin de s'acheter un nouveau pouvoir dans le passé (il revient ainsi au début de l'épisode 6 de la première saison). Lorsqu'il y est, Simon va retrouver Seth pour acheter son pouvoir : l'immunité contre les autres pouvoirs la découverte de la cave qu'il va réaménager.




Résumé du dernier épisode : Les mois de travaux d'intérêt général touchent à leur fin. Quand les cinq amis se demandent ce qu'ils vont faire, ils découvrent qu'un homme peut leur enlever leurs pouvoirs contre de l'argent. S'ils profitent de l'opportunité, ils déchantent vite quand un prêtre en mal de paroissiens rachète les pouvoirs et se fait passer pour un nouveau prophète..


Saison 2 




Synopsis : Nathan, Simon, Curtis, Kelly et Alisha sont cinq jeunes adultes ayant été condamnés, pour des raisons diverses, à des travaux d'intérêt général. Alors qu'ils effectuent leur premier jour, non sans provoquer Tony, leur superviseur, un violent orage éclate. Les personnages sont alors frappés par la foudre. Très vite, ils vont se rendre compte qu'ils détiennent désormais des super-pouvoirs. Mais, ils vont également se rendre compte qu'ils ne sont pas les seuls à avoir changé. Tony, devenu complètement fou, va tenter de les assassiner. En danger de mort, ils n'auront d'autre choix que de frapper les premiers et de le tuer. Suite à ce meurtre qu'ils se refusent de révéler, une longue suite de mésaventures s'enchaîne. Les cinq jeunes vont devoir tenter de cacher leur crime, déplaçant le corps au gré des fouilles de la police, utilisant la carte bleue du disparu pour tromper ses proches et faire croire qu'il est simplement parti. Mais aussi, ils vont devoir apprendre à se faire confiance mutuellement.

Tournage : Misfits a été tourné avec des appareil photo hybride Canon 5D pour certains épisodes, mais principalement en Red One. L'utilisation récurrente d'objectifs à bascule avec le grand capteur a permis de créer des flous artificiels afin de rendre l'impression de faible profondeur de champ encore plus présente, même en plans larges.


Saison 1 



REPLIQUES CULTES°

"De toutes les armes du vaste arsenal soviétique, la meilleure source de profit était sans conteste le célèbre fusil d’assaut automatique modèle 1947 plus connus sous le nom de AK-47 ou Kalachnikov. Le fusil d’assaut le plus célèbre du monde. Une arme appréciée par tout les combattants. Quatre kilos sept d’acier et de bois d’une élégante simplicité. Incassable il ne chauffe pas il ne s’enraye jamais. Couvert de boue ou plein de sable il continue de fonctionner. Il est d’un emploi si facile que même les enfants peuvent s’en servir... Et ils s’en servent. Les soviétiques l’avait fait figuré sur une pièce de monnaie, le Mozambique sur son drapeau. Depuis la fin de la guerre froide, la kalachnikov est devenue le premier produit d’exportation de la Russie, devant la vodka, le caviar et les écrivains suicidaire. En revanche personne n’a jamais fait la queue pour acheter leurs voitures." (LORD OF WAR de Andrew Niccols)

"Ça pose toujours un problème de soulever un corps en un seul morceau. Apparemment, la meilleure façon de procéder est de découper le corps en 6 morceaux et de les mettre en tas. Une fois que vous avez vos 6 morceaux il faut vous en défaire rapidement parce que votre maman ne serait peut-être pas contente de les trouver dans le congélateur. Il semble que la meilleure façon soit de nourrir les porcs avec. Il faut les mettre à la diète quelques jours. Pour un porc affamé des morceaux de cadavre c’est du coq au vin pour un poivrot. Vous devez raser la tête de vos victimes et leur arracher les dents. Ce sont les seules choses que les porcs ne digèrent pas. Vous pourriez les récupérer après bien sûr mais vous n’avez pas envi de fouiller dans la merde de cochon je suppose. Ils dévorent les os comme du beurre. Il vous faut au moins 16 porcs pour finir le travail en un seule fois. Aussi je vous conseille de vous méfier des types qui élèvent les porcs parce que ces bestiaux sont capables de venir à bout d’un cadavre de 100kg en moins de 8 minutes, ce qui veut dire qu’un porc peut engloutir, en moyenne, un kilo de viande toute les minutes. D’où l’expression se goinfrer comme un porc."
(SNATCH de Guy Richie)