Nombre total de pages vues

I SUGGEST ⚆ ⚆ ⚇ ...


アーカイブ ⚆ Archives

mercredi 15 août 2012

464 ◆ TOTAL RECALL 2012 de Len WISEMAN ★☆☆☆☆



Résumé : Modeste ouvrier, Douglas Quaid rêve de s’évader de sa vie frustrante. L’implantation de souvenirs que propose la société Rekall lui paraît l’échappatoire idéale. S’offrir des souvenirs d’agent secret serait parfait… Mais lorsque la procédure d’implantation tourne mal, Quaid se retrouve traqué par la police. Il ne peut plus faire confiance à personne, sauf peut-être à une inconnue qui travaille pour une mystérieuse résistance clandestine. Très vite, la frontière entre l’imagination et la réalité se brouille. Qui est réellement Quaid, et quel est son destin ?




Mon Avis : Len Wiseman nous avait habitué au pire en matière de gros blockbusters sans âme et bourrés d'explosions. Il était difficile de faire pire et pour ne pas changer, il renouvelle dans ce remake toutes les erreurs qui ont fait des ses précédents longs métrages des échecs critiques. Son TOTAL RECALL est donc fatiguant et sans âme, compliqué et énervant. A travers les décors futuristes du film on retrouve un peu de MINORITY REPORT, de BLADE RUNNER il n'arrive jamais à égaler l'original, au mieux à le copier. Malgré la performance convaincante de Colin Farrell, le film ne parvient jamais à nous embarquer et on reste sur la touche pendant plus de deux heures.


463 ◆ ABRAHAM LINCOLN VAMPIRE HUNTER de Timur BEKMAMBETOV ★★★☆☆




Résumé : On suit le jeune Abraham Lincoln qui souhaite venger sa mère tuée par un vampire alors qu’il était enfant. Abraham n’a alors d’autre choix que de devenir un chasseur de vampires…





Mon Avis :  Le titre de ce blockbuster estival annonçait la couleur : un président américain, des vampires et de la baston. Abraham Lincolm, chasseur de vampire, c’est avant tout un bouquin de Seth Grahame Smith qui avait déjà surpris avec son Orgueil et Préjugés et Zombies. Et c’est donc Seth qui signe le scénario de l’adaptation cinématographique de son propre roman, tandis que son ami Tim Burton s’occupe de la production.  Véritable divertissement, un rien abrutissant, assumant sans complexe ses influences de série B, Abraham Lincoln remplit son rôle de blockbuster à merveille. Pas de réflexion à la con, aucun soucis de vraisemblance, ici vous n’avez plus qu’à poser votre cerveau à l’entrée et à profiter. Le titre dit tout, le pitch tenant sur un timbre-poste : on suit le jeune Abraham Lincoln qui souhaite venger sa mère tuée par un vampire alors qu’il était enfant. Abraham n’a alors d’autre choix que de devenir un chasseur de vampires…  Sorte d’anti-Twilight, Abraham Lincoln restaure la figure du vampire en tant que démon assoiffé de sang. Nos vampires sont plus occupés à bouffer de l’humain et à prendre le pouvoir politique qu’à draguer les lycéennes et briller au soleil. Et ça, ça fait plaisir. Ambitieux, démesuré, le film est sans cesse dans le « too much ». Des scènes de baston à la pelle, des séquences spectaculaires, des grandes gerbes de sang : on ne lésine sur rien. A partir du moment où le héros choisit comme arme de prédilection une hache, on sait qu’on va en avoir pour son argent question action gore. Le réalisateur russe Timur Bekmambetov (Wanted : choisis ton destin) use et abuse des ralentis et des effets sonores. Véritables montagnes russes, le film vous embarque dès ses premières séquences pour un voyage étourdissant et un rien écœurant. Régressif et jouissif à souhait. Certes, dans son élan d’exubérance, le film se vautre parfois en beauté, le début de la deuxième partie étant particulièrement faible. De nombreuses erreurs techniques émaillent aussi le long-métrage : nuits américaines foireuses, abus de filtre orange, faux raccords obvious ou encore effets spéciaux parfois peu convaincants. Mais on lui pardonne parce que ça fait partie du lot. Et parce que le film nous offre des scènes qui risquent de devenir cultes. C’est ainsi que j’ai pu voir pour la première fois de ma vie une course poursuite au milieu d’une horde de chevaux sauvages au galop (lancer de cheval inclus). La scène de fin vaut aussi son pesant de cahuètes, puisqu’on y apprend que ce bon Président Obama serait lui aussi un chasseur de vampire, dans la digne lignée de Lincoln.  Bref, vous êtes prévenus, Abraham Lincoln, chasseur de vampires, n’est pas vraiment un film d’action bien sous tous rapports. C’est parfois foutraque, parfois un peu nul, mais tellement dans l’excès que ça en devient brillant. A réserver aux amateurs de baston et aux aventuriers des salles obscures qui n’ont plus peur de rien en terme d’excès à l’américaine. Un plaisir coupable à partager avec des potes et du pop-corn.


mercredi 1 août 2012

462 ◆ BRAVE de Mark ANDREWS & Brenda CHAPMAN ★☆☆☆☆




Résumé : Depuis la nuit des temps, au cœur des terres sauvages et mystérieuses des Highlands d’Ecosse, récits de batailles épiques et légendes mythiques se transmettent de génération en génération. Merida, l’impétueuse fille du roi Fergus et de la reine Elinor, a un problème… Elle est la seule fille au monde à ne pas vouloir devenir princesse ! Maniant l’arc comme personne, Merida refuse de se plier aux règles de la cour et défie une tradition millénaire sacrée aux yeux de tous et particulièrement de sa mère. Dans sa quête de liberté, Merida va involontairement voir se réaliser un vœu bien malheureux et précipiter le royaume dans le chaos. Sa détermination va lui être cruciale pour déjouer cette terrible malédiction.




Mon Avis : Cà, un PIXAR?!! Après de bonnes scènes de présentation de chacun des protagonistes avec un roi (dont la bonomie a gentiment été pomper dans le DRAGONS de chez Dreamworks)... tout à coup! On nous met, comme problématique principale, une intrigue censée nous tenir en haleine avec cette histoire d'ours qui suit gentiment la trame pompé dans le FRERES D'OURS de chez Disney. Non content de cette trouvaille prodigieuse et ô combien hautement subtile, les décomplexés qui ont pondu cette merveilleuse histoire décident de greffer une 2e histoire d'ours - autant se faire plaisir, hein?! Ce qu'on retient par la suite? Qu'on nous a oublié de nous raconter l'histoire de la princesse! Des péripéties pitoyables, des facilités scénaristiques à 2 balles (ah ils ont le bon rôle les feux-follets avec leurs interventions récurrentes quand on doit accélérer le rythme d'une histoire déjà vaseuse ou se sortir d'une impasse). Je n'ai pas bien saisi le but de tout ce remue-ménage? A quoi ça sert? Pour délivrer quel message? Avec quelle intention? Techniquement, c'est sympa, mais dans le fond? De Pixar, il ne reste que le graphisme dans cette pauvre tentative. Pour celles et ceux qui ne connaissent rien à cette boîte d'animation, pourquoi pas ? Mais ça n'enlève rien à la mièvrerie du sujet.. A déconseiller aux fans de la première heure de l'ex-studio phare de John Lassiter.  


mercredi 25 juillet 2012

461 ◆ HODEJEGERNE (JONESBO'S THE HEADHUNTERS) de Morten TYLDUM ★★★★★




Résumé : Chasseur de tête talentueux, ayant pour client les plus grosses entreprises du marché, Roger Brown (Aksel Hennie) affiche tous les signes extérieurs de réussite : grosse voiture, villa design à la déco clinique, Rolex, crinière de minet BCBG, jusqu’à une blonde et sculpturale épouse, directrice de galerie d’art (Synnove Macody Lund, qui, contrairement aux apparences, n’est pas une ex-mannequin mais critique de cinéma). Pour arrondir ses fins de mois et subsidier à la passion de sa chère et tendre, Roger est aussi cambrioleur de haut vol, spécialisé dans les tableaux de maîtres. Il flaire le coup juteux lorsqu’il se trouve en présence de Clas Grave, ex-partenaire d’un important prestataire de services militaires.Outre sa valeur sur le marché du travail high-tech, le wonder-boy retient l’intérêt de Roger parce qu’il est, par le plus grand des hasards, l’heureux propriétaire d’un authentique Rubens. Ne résistant pas à la tentation, Roger s’introduit chez Clas en vue de dérober le tableau. Outre qu’il aurait mieux fait de vérifier deux fois les états de service du bonhomme, Roger tombe sur un détail qui lui donne le sentiment d’être le dindon d’une farce empoisonnée. La suite tourne au cauchemar, sur les chapeaux des roues.




Mon Avis : Un thriller norvégien à la surenchère dramatique délirante mais efficace et maîtrisé. Un des meilleurs thriller que j'ai pu voir cette année. Rebondissements sur rebondissements, on ne s'ennuie pas une seconde. Morten Tyldum / Jo Nesbo... un ticket gagnant à retenir à l'avenir, surtout quand on a au casting Nikolaj Coster-Waldau de GAME OF THRONES. S’il sait user de l’efficacité du cinéma de genre hollywoodien, Morten Tyldum reste dans le ton scandinave, avec un humour à froid, des décors minimalistes, une narration au cordeau et de brusques montées de violence et d’adrénaline. Récit à la première personne, THE HEADHUNTERS offre un décalage savoureux - on peut apprécier la métaphore ironique de la représentation littérale de la loi de la jungle professionnelle : que se passe-t-il quand un chasseur de têtes en rencontre un authentique ? La moindre des réussites de Tyldum n’est pas de parvenir à créer petit à petit de l’empathie pour le détestable et très cynique Roger. Surtout, le réalisateur fait passer la pilule d’une surenchère joyeusement délirante dans la fuite en avant de Roger. Son film tient à une authentique construction dramatique où, dans ce jeu du chat et de la souris, chaque pièce finit par trouver sa place.


460 ◆ THE DARK KNIGHT RISES de Christopher NOLAN ★★★☆☆




Résumé : Il y a huit ans, Batman a disparu dans la nuit : lui qui était un héros est alors devenu un fugitif. S'accusant de la mort du procureur-adjoint Harvey Dent, le Chevalier Noir a tout sacrifié au nom de ce que le commissaire Gordon et lui-même considéraient être une noble cause. Et leurs actions conjointes se sont avérées efficaces pour un temps puisque la criminalité a été éradiquée à Gotham City grâce à l'arsenal de lois répressif initié par Dent. Mais c'est un chat – aux intentions obscures – aussi rusé que voleur qui va tout bouleverser. À moins que ce ne soit l'arrivée à Gotham de Bane, terroriste masqué, qui compte bien arracher Bruce à l'exil qu'il s'est imposé. Pourtant, même si ce dernier est prêt à endosser de nouveau la cape et le casque du Chevalier Noir, Batman n'est peut-être plus de taille à affronter Bane…


 
 
 
 


Mon Avis : Les quelques minutes projetées dès fin 2011 sur la fin du chapitre de Batman, nous laissaient entrevoir une mise en scène léchée dans laquelle on pouvait apercevoir les futurs personnages principaux. Et il y avait cette phrase susurée par Selina Kyle alias Catwoman dedans : "There's a storm coming Mister Wayne" qui faisait saliver d'envie et d'impatience. L'attente était interminable et est-ce qu'on a été récompenser? En tout cas c'est belle et bien fini. Le chapitre se termine comme il a commencé! Je développe. Lorsque que Christopher Nolan avait lancé sa trilogie à partir de BATMAN BEGINS, il y rêgnait une atmosphère mystique car le héros de sa trilogie sera avant tout un Bruce Wayne qui a perdu foi envers la société. Pour celà, rien de mieux que d'introduire la genèse du justicier masqué à partir de l'émergence de la Ligue Of Shadow, dirigé par son mentor : Ra's Al Gul. Bien ancrée dans le réel et rompant complètement avec la vision des précédents Batman, Nolan poursuit sur le thème de la folie dès le retour de Bruce Wayne vers la civilisation et tout ses dangers, et qui d'autre comme premier vrai vilain ferait l'affaire... et bien c'est naturellement Scarecrow (L'épouvantail) et son gaz hallucinogène.

 
 

Puis d'un second volet vient un chef d’œuvre : THE DARK KNIGHT. Magnifié par la prestation époustouflante de Heath Ledger, qui s'est réapproprié le némésis sombre de Batman, le rendant véritablement menaçant et imprévisible. Nolan poursuit dans sa thématique, en nous offrant une vision ultra réaliste et noire de la société occidentale actuelle, puisque le Joker de Nolan,  tentait de faire imploser le pouvoir en place par l'anarchie en employant des moyens plus vicieux les uns que les autres. Il sera aidé par un autre vilain qui est lui même une allégorie au  désordre en la personne de Double Face. Il était donc normal que les attentes des spectateurs soient dès lors très haut placées. 

 
 

Et enfin ce troisième volet nous place immédiatement dans la continuité des deux précédents, avec les funérailles d'Harvey Dent, dont le grand public ne connaissait que le bon coté (il fallait bien trouver une alternative vu que le Joker était vraiment mort hors caméra). L'inspecteur Gordon, toujours joué avec autant de justesse par Gary Oldman, a une facette plus étoffée et est tiraillé entre la volonté de révéler à la population, ce qui était vraiment devenu le procureur (un fou! Du nom de Double-Face) ou de respecter le défunt et préserver son image pour conserver les mesures qu'il avait prise pour lutter contre les malfrats. Sauf qu'un élément déclencheur va s'initier par l'intermédiaire de Selina Kyle, une cambrioleuse hors pair. Elle sera le fil conducteur du film et permettre à la véritable menace qui pèse sur la ville de Gotham City de mettre ses plans à exécution... en mettant hors jeu son protecteur : Batman.

 
 

C'est avec une énorme surprise que j'ai redécouvert Anne Hattaway en Catwoman. J'avais des doutes vu que le must avant elle c'était Michelle Pfeiffer. Mais ici Anne Hattaway crève littéralement l'écran de sa beauté, de son physique parfait et joue excellemment bien de son charme, dans un rôle de filou qui lui va comme un gant. Chacune de ses apparitions nous électrifient, et son personnage est sans cesse pris dans la balance entre intérêt personnel et culpabilité.

 

C'est elle qui a le profil psychologique le plus creusé et le plus intéressant du film. Ses actes serviront indirectement l’intérêt de Bane dans un premier temps. C'est la menace qui viendra clore la trilogie. Un nouveau vilain et nouvel ennemi de Batman, interprété par un Tom Hardy (qui commence à se plaire à interprèter des personnages sous stéroïdes après BRONSON et WARRIOR), dont Nolan tente bien que mal d'en faire le Caïn de Bruce Wayne en l'affiliant à cette Ligue Of Shadow.


Bane, je peux toutefois regretter de ne l'avoir pas vu montée en puissance progressivement dans THE DARK KNIGHT RISES. Une belle campagne de promotion pour nous pousser dans les salles et voir une confrontation dantesque avec Batman, mais çà a fait Chhhpliitt!! Que dalle. Ok Tom Hardy a pris une belle voix bien grave pour compenser son masque mais à part çà? Je pense que l'utilisation du "venom", le stéroïde expérimental qui fait la force de Bane dans la BD (et qui lui fait décupler une monstrueuse musculature) aurait été le bienvenue, surtout dans les combats à mains-nu, car à l'origine c'est le seul vilain qui bat Batman en lui abimant sérieusement  le dos. Le Bane de Nolan, nous est livré un peu brute de décoffrage pour un final où il disparait comme il est apparu : à la và-vite! Une ou deux scènes d'anthologies comme pour le Joker, aurait permis à Hardy d'exprimer tout son talent. En tout cas, le physique d'un THE ROCK aurait été parfait pour ce rôle imposant.

 

Miranda Tate, interprétée par la frenchie Marion Cotillard, n'apporte que très de crédit au film et son personnage n'est pas assez étoffé pour entretenir le fameux suspense que tente de nous cacher Nolan à son sujet. D'autant plus que les rares passages que son personnage a, c'est une gamine coincé dans "le puit des âmes" qui lui vole la vedette. Cotillard a très mal interprété son rôle. C'est limite si çà m'a pas saoulé qu'elle débarque au casting et plombe le film de sa présence (Nolan aurait du prendre une indienne pour être raccord avec les origines du personnage) et c'est dommage, quand on découvre l'importance de Miranda Tate dans la saga Batman. C'est le vrai point négatif du film!

 

Bruce Wayne, lui, incarné par Christian Bale, est beaucoup plus effacé dans ce dernière opus. Exténué, vivant reclus de la société depuis 8 ans, il ne tient debout que grâce à une canne et n'a plus aucune raison de vivre. Le temps du Batman infaillible semble à des années lumières. La page chauve-souris est définitivement tournée dans sa tête, et son corps est celui d'un vieillard. J'ai beaucoup apprécié l'auto-dérision dont il fait preuve, notamment avec Alfred au début du film. Ce n'est qu’après l'acte déclencheur de Catwoman, et supplier de revenir par l'agent de police John Black (le personnage mystère) qui découvre le chaos dont se trouve la ville, qu'il va revêtir son légendaire costume noir.

 

Et en parlant de John Black justement, qui aurait pu dire que Nolan n'avait pas uniquement fait appel à Joseph Gordon-Hewitt à cause de sa précedente collaboration dans INCEPTION lol, mais bien parce qu'il allait être celui qu'on attendait tous (sans vouloir spoiler). Sa seule préoccupation est de sauver les enfants de son orphelinat du chaos ambiant et d'aider Bruce Wayne à retrouver foi en lui ;). J'ai adoré cette approche du personnage et jusqu'au bout Nolan se sera réapproprié l'identité d'un personnage de bande dessinée et d'en faire un autre à l'écran comme pour le Joker.


Et justement, faute d'avoir pu en remettre une couche avec le Joker, Christopher Nolan s'est attaché à donner une fin à l'idéologie de Ra's Al Gul et de son armée, à savoir détruire Gotham City, ville de tous les vices, en réalisant une "fin du monde" démentielle! L'enjeu est la mise à l’épreuve de la croyance des hommes de pouvoir (quel qu'il soit), dans le bien-fondé de leur action, dans l’intérêt de conserver la société telle qu'elle est, et de se battre pour elle.

 
 
 
Ma bémol pour TDKR ce sont les combats justement qui paraissent pénibles pour les protagonistes notamment ceux avec Batman. Certes, il est censé ne plus avoir la même forme qu'avant, mais il est quand même super rigide par rapport à ce qu'on avait vu de mieux dans les précèdent opus. J'avais l'impression de voir des prises de Catch. Heureusement que l'artillerie lourde est de sortie!

 
 

Voilà! Tout cela n'est pas aussi sombre que dans THE DARK KNIGHT, car ce dernier volet c'est carrément l'apocalypse, avec une ville qui s'écroule, l'avènement de la folie avec ce tribunal qui a pour seul juge l'épouvantail. Mais lorsque la conclusion arrive et que l'on apprend la véritable identité de John Black, l'épilogue qui est crée, donne au final un peu d'espoir à ce que l'aventure se poursuive. Je retiendrais surtout dans la saga Batman de Christopher Nolan, qu'on a droit à une mise en scène pleine de maîtrise, qui nous plonge pas dans la surenchère de séquences spectaculaires juste pour nous en mettre plein la vue au détriment de l'histoire, ce qui éclipse d'un revers de main tous les films Marvel Production possible et imaginable sortis à ce jour. Ce chapitre vient donc clôre une trilogie qui va repousser (je l'espère) encore pendant longtemps l'envie d'un prochain reboot. C'était long (2H45) et pourtant à aucun moment je n'ai baillé. Bravo! Maintenant place au MAN OF STEEL l'an prochain ;)


 
 


REPLIQUES CULTES°

"De toutes les armes du vaste arsenal soviétique, la meilleure source de profit était sans conteste le célèbre fusil d’assaut automatique modèle 1947 plus connus sous le nom de AK-47 ou Kalachnikov. Le fusil d’assaut le plus célèbre du monde. Une arme appréciée par tout les combattants. Quatre kilos sept d’acier et de bois d’une élégante simplicité. Incassable il ne chauffe pas il ne s’enraye jamais. Couvert de boue ou plein de sable il continue de fonctionner. Il est d’un emploi si facile que même les enfants peuvent s’en servir... Et ils s’en servent. Les soviétiques l’avait fait figuré sur une pièce de monnaie, le Mozambique sur son drapeau. Depuis la fin de la guerre froide, la kalachnikov est devenue le premier produit d’exportation de la Russie, devant la vodka, le caviar et les écrivains suicidaire. En revanche personne n’a jamais fait la queue pour acheter leurs voitures." (LORD OF WAR de Andrew Niccols)

"Ça pose toujours un problème de soulever un corps en un seul morceau. Apparemment, la meilleure façon de procéder est de découper le corps en 6 morceaux et de les mettre en tas. Une fois que vous avez vos 6 morceaux il faut vous en défaire rapidement parce que votre maman ne serait peut-être pas contente de les trouver dans le congélateur. Il semble que la meilleure façon soit de nourrir les porcs avec. Il faut les mettre à la diète quelques jours. Pour un porc affamé des morceaux de cadavre c’est du coq au vin pour un poivrot. Vous devez raser la tête de vos victimes et leur arracher les dents. Ce sont les seules choses que les porcs ne digèrent pas. Vous pourriez les récupérer après bien sûr mais vous n’avez pas envi de fouiller dans la merde de cochon je suppose. Ils dévorent les os comme du beurre. Il vous faut au moins 16 porcs pour finir le travail en un seule fois. Aussi je vous conseille de vous méfier des types qui élèvent les porcs parce que ces bestiaux sont capables de venir à bout d’un cadavre de 100kg en moins de 8 minutes, ce qui veut dire qu’un porc peut engloutir, en moyenne, un kilo de viande toute les minutes. D’où l’expression se goinfrer comme un porc."
(SNATCH de Guy Richie)