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vendredi 20 avril 2012

○★°○ RICK GENEST / ZOMBIE BOY


ZOMBIE BOY

A force de surfer sur la toile, tu finis forcement par tomber sur de véritables OVNI qui t'intriguent et qui attisent ta curiosité au point de faire ta petite enquête. Et bien c'est le cas des shooting d'un type qui fait le model pour les grands couturiers avec un look de mort vivant et pas l'inverse. Son nom : RICK GENEST. Son nom ne t'évoquera forcément rien, mais lorsque c'est accompagné d'une photo de lui, l'effet est immédiat et on pourrait même penser que c'est un fake. Et bien j'ai quelques doc' qui démontrent le contraire. 


« Ça a pris pas mal de temps, parce que tu ne peux pas vraiment faire toute ta tête d’un coup, right ? Donc j’ai d’abord fait une moitié. Puis l’autre. J’ai ajouté ensuite des ombres et des détails. »


Avant de devenir le mannequin d'une campagne de Thierry Mugler en 2011, l'homme qui a un crâne tatoué sur son visage et sur son corps représentant un squelette, est un phénomène découvert sur internet par le designer de Lady Gaga grâce aux réseaux sociaux et à sa page Facebook (pas comme Justin Bieber mais dans un autre genre). Et c'est ainsi qu'à 26 ans le monde entier le découvre dans le clip de "Born This Way" accompagant la plus déjantée des artistes pop actuelles Lady Gaga qui était tatouée à l'identique du model. Je pensais que tout n'était que maquillage, mais non ZOMBIE BOY lui, est bien réel!


Ce qui le différencie de la masse c'est que tout les tatouages dessinés sur son corps son vrais. A 16 ans, premier tatouage pour Rick, puis pendant plus de 6 ans, après avoir quitté le domicile familial et avoir vécu dans la rue, il va se faire tatouer presque tout le corps. Une fois l'oeuvre d'art presque accomplie, Rick Genest crée une page fan sur Facebook et commence à publier des photographies. Au Canada, certains magazines suivaient déjà l'évolution de son tatouage extrême. Imprégné par une culture "punk", oui! C'est peut être comme ça qu'on pourrait définir ce concept qu'est Rick Genest. Cette personnalité et ce vécu bien à lui, qui le différencie de la masse, est avant tout imprégné d'un courant artistique contemporain appelé D.I.Y (Do It Yourself / "faites le vous même"). Et c'est suite à une opération du cerveau que Rick Genest a été surnommé Zombie Boy. Puis ce surnom a pris une grande place dans sa vie et lui colle aujourd'hui à la peau vu qu'il a réussi à sortir de l'anonymat grâce à Nicola Formichetti


Depuis ce clip sa carrière débute vraiment et il devient un véritable phénomène en défilant pour Thierry Mugler à Paris en septembre dernier au côté de la Lady Gaga.  


Aujourd'hui, Zombie Boy est l'égérie de la marque de cosmétique Dermablend et c'est là que je voulais en venir avec cette article, car je l'ai redécouvert lors de cette publicité absolument extraordinaire et bien pensée où l'on voit le mannequin assis sur une chaise et posant devant la caméra sans ses tatouages qui lui recouvrent habituellement tout le torse et le visage, son corps est là, entièrement recouvert de fond de teint. On y voit, peut etre Rick comme rarement on le verra et l'on découvre sa superbe plastique et son regard humain et c'est comment Rick Genest était avant. L'effet est bluffant. On ne sait plus dans quel sens a été filmée la scène. Puis, petit à petit, Rick utilise le démaquillant et ôte la pellicule épaisse de maquillage sur son corps pour dévoiler au fur et à mesure ses nombreux tatouages. Trois maquilleurs ont travaillé pendant une journée et ont utilisé quatre gros tubes de produits Dermablend pour faire disparaître le gigantesque tatouage squelette de Zombie Boy. Tout ça pour... 3 minutes de pub. 


Le futur projet de Rick Genest est de devenir un « corps décomposé » car il affirme qu’il en est qu’à la moitié de son œuvre. Puisqu’il lui reste les jambes, qu’il veut aussi se faire tailler les dents et qu’il veut aussi se faire tatouer le globe oculaire (?) selon son précepte DIY. 


Voilà! Je ne pense pas que j'aurais l'envie de faire quelque chose de semblable un jour, mais les tatouages çà devient quelque chose de tellement banal qu'un aussi extrème que celui de Rick Genest je trouve çà génial en plus le type est allé au bout de ses idées sans se soucier des aprioris et j'admire ce genre d'initiative personnelle. A part çà les filles ...séduites? ;)

jeudi 19 avril 2012

440 ◆ DYLAN DOG de Kevin MUNROE ★☆☆☆☆




Résumé : La Nouvelle Orléans abrite un secret : la ville est aux mains de communautés de monstres qui vivent cachés parmi nous. Loups Garous, Vampires, Zombies partagent clandestinement notre quotidien. Vêtu de sa mythique chemise rouge, et armé de son arsenal à balles d’argent, Dylan Dog est le gardien de ces forces obscures et veille à maintenir l’équilibre entre les communautés. Jusqu’au jour où une série de meurtres ensanglante la ville et menace de déclencher une guerre des monstres...




Mon Avis : Depuis longtemps annoncé, rencontrant quelques problèmes minimes, le fumetti (bande dessinée italienne) des années 80 "Dylan Dog", quasiment inconnu en France, bénéficie enfin d'une adaptation sur grand écran. Réalisé par Kevin Munroe, auteur des TMNT qui signe là son premier long-métrage live, le film change quelques détails de la BD originelle, à commencer par le lieu de l'intrigue, passant de l'Angleterre aux États-Unis, certains noms de personnages variant par souci de droits et la personnalité de notre héros se voit un tout petit peu modifiée. Pour le reste, des costumes à l'univers fantastique, c'est du tout bon. Dans le rôle-titre, l'excellent Brandon Routh qui livre ici une sympathique interprétation du plus végétarien des détectives spécialisé en paranormal, s'imposant en héros intrépide, romantique et charismatique. À ses côtés, son comparse de Superman Returns Sam Huntington (qui campait Jimmy Olsen), parfait en sidekick mort-vivant trouillard. Ajoutez au casting la magnifique Anita Bergen en obligatoire élément féminin, le cabotin Taye Diggs en méchant vampire et le toujours aussi génial Peter Stormare dans le rôle d'un vieux loup-garou dont on ne verra que les crocs. Hélas, doté d'un "petit" budget de 20 millions, DYLAN DOG n'est pas vraiment pris au sérieux par la production et, en mélangeant effets spéciaux et maquillages cheap à une mise en scène assez pépère, le long-métrage sonne agréablement comme un bon vieux film fantastique des années 80 ou encore tout simplement un vieil épisode de la série "Buffy contre les vampires". Pas aussi explosif que son modèle CONSTANTINE, dont il emprunte beaucoup d'éléments, DYLAN DOG reste néanmoins une agréable adaptation pleine d'humour, d'action, de monstres divers et de rebondissements.    


mercredi 18 avril 2012

439 ◆ LOCK OUT de James MATHER & Stephen SAINT LEGER ★★★★☆




Résumé : MS One est une prison spatiale expérimentale où les 500 criminels les plus dangereux au monde sont maintenus dans un sommeil artificiel. Chargée d’une mission humanitaire, la fille du Président des Etats-Unis, Emilie Warnock, arrive à bord de la station. Une mutinerie d’une rare violence y éclate. Emilie et l’équipe du MS One sont prises en otage par les détenus. Le Président décide d’y envoyer l’agent Snow avec pour seule et unique mission de sauver sa fille et personne d’autre… 




Mon Avis : Vu les notes des critiques sur les sites spécialisés, je suis très surpris du résultat : Le budget était quand même de 30 Millions de Dollar quoi, soit une petite production avec un superbe visuel, de très bons effets spéciaux, des têtes d'affiches connues (moi je les connais!) et de l'action sans temps mort avec en bonus : de l'humour! J’ai passé un super bon moment en regardant ce Space Opéra, très divertissant, qui se laisse regarder avec plaisir. Maintenant le scénario n'est pas vraiment original je le reconnais vu que "Luc Besson" hmmm (c'est lui qui cachetonnes dans ses productions donc c'est de sa faute), il prend plein d’idée vu dans mes films cultes comme le héros qui ressemble étrangement à Snake Pliskens voir John McLan et le reste c'est un peu fourre tout, mais sa reste captivant et efficace mais pas original encore une fois dans une production EuropaCorp. Mais je dois reconnaître à ce filou de Besson son talent à nous faire decouvrir de très bons réalisateurs en devenir. Maintenant l’idée de la prison dans l’espace qui va devenir un huit-clos et un véritable enfer pour le personnage Marc Caro a bien essayé mais il s'est planté dans son approche tandis qu'ici, pourquoi se prendre la tête. C'est bien ficelé et rythmé, on ne s’ennuie pas et c’est divertissent. Les acteurs quand a eux sont excellent et très convaincant. Bonne pioche avec le talentueux Guy Pearce qui sait tout jouer comme d'habitude et Maggie Grace (la seule qui tourne depuis la fin de LOST) a trouvé le bon filon avec les prod' françaises et dans ce film au moins elle fait moins "tarte" que dans TAKEN. Deux têtes d'affiches bien encadrés par un méchant en la personne de Robert GuilGuen toujours aussi fou que dans MISFITS. Voila LOCK OUT n'est certes pas un must du blockbuster, peut être pas un chef-d’œuvre, mais l'essentiel c'est que j’ai passé un bon moment et c’est çà le principale. Vivement la suite (bah oui c'est à la mode non?)    


 

mercredi 11 avril 2012

438 ◆ BATTLESHIP de Peter BERG ★★☆☆☆



Résumé : Océan Pacifique, une forme étrange et menaçante émerge à la surface des eaux, suivie par des dizaines d’autres dotées d’une puissance de destruction inimaginable. Qui sont-ils ? Que faisaient-ils, cachés depuis si longtemps au fond de l’océan ? Au large d’Hawaï, l’US Navy déploie toute sa puissance. A bord de l’USS John Paul Jones, le jeune officier Hopper, l’Amiral Shane, le sous-officier Raikes vont découvrir que l’océan n’est pas toujours aussi pacifique qu’il y paraît. La bataille pour sauver notre planète débute en mer.




Mon Avis : Les mots me manquent pour caractériser le vide scénaristique qu'est ce film. Sérieux, c'est juste une bataille navale à effets spéciaux ultra prévisible, bourré d'instants et de dialogues cons qui font la part belle à des scènes sans intérêt : la drague pathétique de Kitsch au début du film, tellement navrante et qui marche! Non mais franchement ?!! Plus le penalty, plus les relations entre protagonistes où chaque querelle se règle par un "gros bisou" mais surtout pour moi, une Rihanna qui mitraille du haut de son canot sur un vaisseau extra-terrestre ultra armé. Franchement ce film m'a semblé être par moment une ode à la crétinerie! Si on ajoute le faite que Peter Berg a repris les codes propre à Michael Bay pour ces énormes séquences de plans héroïque pro-US déprimant, il faut être patient et ne pas craquer, car ensuite çà en vaut quand même la peine vu qu'on ne s'ennuie pas du tout! C'est même très bien réalisé, bien rythmé et la mise en scène demeure correcte malgré tout. Disons que c'est lisible et pas laid (à part la partie sur l'île). Mais bon, les interprètes font leur boulot, même si Rihanna en mode badass est assez pathétique et qu'Asano se ridiculise un peu dans ce rôle hollywoodien indigne de son talent. BATTLESHIP est finalement un film qui amusera la galerie mais qui compense par les FX signé ILM très bien employé. Dommage que tant de moyen ne serve pas un vrai scénario pour venir relever le niveau. Mais ce serait trop demander à un Hollywood en grosse perte de vitesse et sans ambition. La mission divertissement est remplie de mon côté, mais j'ai rien d'autre à ajouter de plus!


mercredi 4 avril 2012

437 ◆ [•REC]³ GENESIS de Paco PLAZA ★★☆☆☆



Résumé : C'est le plus beau jour de leur vie : Koldo et Clara se marient! Mais dans un instant, une terrifiante vague de violence s'abattra sur la fête et leur rêve virera au cauchemar... Séparés au milieu de ce chaos, les mariés se lancent, au péril de leur vie, dans une quête désespérée pour se retrouver...




Mon Avis : J'attendais avec impatience de voir comment allait évoluer la saga [•REC] après avoir crier 'Oh Génie' lorsque j'ai  vu le premier volet lors d'un Festival de Films Fantastiques et ensuite, d'avoir déchanté à la fin du second volet lorsque j'ai appris la véritable nature de ces zombies ...qui n'en sont pas!  Dans [•REC]³ point de trilogie car ce n'est pas un final qui va suivre, mais deux films qui seront lancés, chacun mis en scène par l'un des deux réalisateurs : Paco Plaza et Jaume Balaguèro. 


Pour [•REC]³ Génesis, c'est Paco Plaza qui s'y colle en premier pour travailler sur un loner (comme un épisode de série Tv dont il n'est pas  nécessaire d'avoir vu la série pour sa compréhension) avec son style bien à lui. 



Si [REC]² était clairement plus orienté action par rapport à son prédécesseur, [•REC]³ fait dans le registre comédie d'horreur comme avait pu l'être BRAINDEAD de Peter Jackson en son temps.


Et ce n'est pas la seule différence que ce nouveau film entretient avec les deux premiers volets. En effet dans [•REC]³ l'introduction du film est filmée caméra à l'épaule aidé par les images vidéo du mariage, mais lorsque la terreur s'installe Paco Plaza abandonne le concept found footage (ex. BLAIR WITCH), pour que l'on voit le film sous un angle de vue traditionnel en Camera Panavision. Paco Plaza fait le choix de nous en mettre pleins la vue avec de superbes images ultra léchées, esthétiques et qui mettent les protagonistes à leurs avantages. 


L'excès de gore oui il y en a, on est pas enfermé dans un immeuble, mais en plein air et il y a une foule de  zombies qui en ont après les survivants ce qui équivaut à [•REC]³ Genesis d'être l'épisode le plus gore de la saga. La monstrueuse apparence des victimes de ces possessions démoniaques nous sera même révélée à travers les miroirs qui ornent la salle des fêtes. La créature du 1# en plusieurs fois.


Quitte à trucider du zombie à l'arme blanche avec une rage et une férocité impressionnantes, la mariée (l'épouse du réalisateur, la ravissante Léticia Doléra) est prête à tout pour retrouver son mari (Diego Martin), muni d'une armure ridicule dans ce chaos ambiant. Même si il y avait par moment des moments de flottement narratif à force de se chercher Paco Plaza en profite pour régler ses comptes avec humour noir lorsque l'on a droit à un huissier présent pour comptabilisé les musiques joués sans droit d'auteur (il va mourir salement mdr) ou un type armé d'un fusil de chasse dans un costume de bob l'éponge et qui se fait appeler John pour une question de droit d'auteur aussi et qui à la seule arme pour se défendre contre les zombies.


Cependant le scénario paraît un peu maigre même s'il mélange bien les genres entre l'horreur et la romance et l'on est surpris  de s'apercevoir que la fin du film approche très vite par une pirouette scénaristique me rappelant l'incohérence des créatures de [•REC] bien qu'il fallait éviter le happy ending. En effet la séquence finale bien explosif a rattrapé cette semi amertume et se manque d'action explosif. En tout cas j'ai hâte de découvrir le [•REC] n°4 Apocalypse selon maître Jaume Balaguèro, prévu pour l'an prochain. En cette période de sevrage de films gore pour les amateurs du genre je vous encourage à aller le voir à votre tour car des films d'horreur distribués en salle, si ce ne sont pas des reboot/remake, y en a pas des masses!



REPLIQUES CULTES°

"De toutes les armes du vaste arsenal soviétique, la meilleure source de profit était sans conteste le célèbre fusil d’assaut automatique modèle 1947 plus connus sous le nom de AK-47 ou Kalachnikov. Le fusil d’assaut le plus célèbre du monde. Une arme appréciée par tout les combattants. Quatre kilos sept d’acier et de bois d’une élégante simplicité. Incassable il ne chauffe pas il ne s’enraye jamais. Couvert de boue ou plein de sable il continue de fonctionner. Il est d’un emploi si facile que même les enfants peuvent s’en servir... Et ils s’en servent. Les soviétiques l’avait fait figuré sur une pièce de monnaie, le Mozambique sur son drapeau. Depuis la fin de la guerre froide, la kalachnikov est devenue le premier produit d’exportation de la Russie, devant la vodka, le caviar et les écrivains suicidaire. En revanche personne n’a jamais fait la queue pour acheter leurs voitures." (LORD OF WAR de Andrew Niccols)

"Ça pose toujours un problème de soulever un corps en un seul morceau. Apparemment, la meilleure façon de procéder est de découper le corps en 6 morceaux et de les mettre en tas. Une fois que vous avez vos 6 morceaux il faut vous en défaire rapidement parce que votre maman ne serait peut-être pas contente de les trouver dans le congélateur. Il semble que la meilleure façon soit de nourrir les porcs avec. Il faut les mettre à la diète quelques jours. Pour un porc affamé des morceaux de cadavre c’est du coq au vin pour un poivrot. Vous devez raser la tête de vos victimes et leur arracher les dents. Ce sont les seules choses que les porcs ne digèrent pas. Vous pourriez les récupérer après bien sûr mais vous n’avez pas envi de fouiller dans la merde de cochon je suppose. Ils dévorent les os comme du beurre. Il vous faut au moins 16 porcs pour finir le travail en un seule fois. Aussi je vous conseille de vous méfier des types qui élèvent les porcs parce que ces bestiaux sont capables de venir à bout d’un cadavre de 100kg en moins de 8 minutes, ce qui veut dire qu’un porc peut engloutir, en moyenne, un kilo de viande toute les minutes. D’où l’expression se goinfrer comme un porc."
(SNATCH de Guy Richie)