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mercredi 9 août 2006

070 ◆ WOLF CREEK de Greg McLEAN ★★★★★




Résumé : Trois jeunes randonneurs partent pour trois semaines de trekking dans le désert australien. Ils en profitent pour aller admirer Wolf Creek, un cratère causé par un météorite vieux de plusieurs milliers d'années. Cette nuit-là, ils retrouvent leur voiture en panne. Lorsque un autochtone leur propose de l'aide, ils se croient sauvés. Mais le vrai cauchemar commence lorsque celui ci ne fait pas la différence entre chassé du gibier animal que de l'humain.




Mon Avis : L’année 2006 se démarquera par d’excellente production de films d’horreur. Après le splendide FRAGILE, l’inouï LA COLLINE A DES YEUX pour n’en citer que deux, voici venu tout droit du fin fond de l’Australie WOLF CREEK.    Un premier long métrage de Greg Mc Lean, qui a mis du temps à être distribué vu qu'il a été tourné en 2004. Il s'agit pour moi d'une des très bonnes surprises de l’année. L’idée de base part sur l’antithèse du héros de CROCODILE DUNDEE transformant un gentil bushman en un monstre chasseur de "tête". Ici toutes les conventions du genre sont écartées et le spectateur ne trouve aucun repère pour anticiper sur ce qui va se produire. Le réalisateur prend l’option de nous familiariser longuement avec les victimes. On les discerne dans des scènes anodines savamment distillées et on se met à les apprécier véritablement. Malgré cela on sent que quelque chose de néfaste s’installe. Cet accompagnement en huis clos des personnages avant le drame, qu’affectionnait particulièrement Hitchcock, amène une tension tangible jusqu’au basculement inéluctable. Tout s’inscrit dans cette perspective inquiétante ; les décors magnifiés par une lumière stylisée, la bande son piquante et tout en retenue, le jeu des acteurs surprenant… Greg Mc Lean nous assène un film où le voyeurisme tout azimut est de mise. Il nous fait la démonstration également que l’on peut, malgré un budget très restreint, réaliser un excellent film dont les qualités pourraient en inspirer plus d’un mieux dotés et pourtant plus convenus !    


mercredi 21 juin 2006

065 ◆ THE HILLS HAVE EYES de Alexandre AJA ★★★★★




Résumé : Pour fêter leur anniversaire de mariage, Big Bob Carter, un ancien policier de Cleveland, et sa femme Ethel ont demandé à leur famille de partir avec eux en Californie. Big Bob est sûr que faire la route tous ensemble les aidera à resserrer des liens familiaux un peu distendus. Même si tout le monde vient, personne n'est vraiment ravi d'être là. Lynn, la fille aînée, s'inquiète du confort de son bébé. Son mari, Doug, redoute de passer trop de temps près de son beau-père. La jeune Brenda regrette de ne pas être allée faire la fête à Cancun avec ses amis. Et Bobby ne s'intéresse qu'aux deux chiens de la famille. Une route désertique va conduire les Carter vers le pire des cauchemars...





Mon Avis : Tout simplement le meilleur film d'horreur de l'année. Alexandre Aja redonne ses lettres de noblesse au genre "survival" et donne la leçon a tout les tâcherons de réalisateurs de remake recent complètement foireux et même a Eli Roth avec son HOSTEL. La force du film réside dans sa mise en scéne et dans un scénario qui refuse toute concession (et encore on sent que le film a été amputé par les foudres de la MPAA) de part son approche frontale de l'horreur (pour peu qu'on soit légérement sadique, le film devient caremment jouissif, surtout à la fin!!), mais aussi dans son sous texte politique assez intéressant (l'amerique rattrapée par ses erreurs etc..), le tout est porté par des acteurs tout simplement géniaux (staanford, de ravin, levine... ils livrent tous une interprétation trés au dessus de la moyenne pour ce genre de film). En bref, Aja supplante aisément l'original et son film est destiné a être culte.


lundi 12 juin 2006

064 ◆ FRAGILE de Jaume BALAGUERO ★★★★☆




Résumé : L’hôpital pour enfant, Mercy Falls, est sur le point de fermer ses portes : après un siècle d’activité, celui-ci voit ses patients et son personnel transférés petit à petit vers d’autres centres médicaux. Mais des orages empêchent les hélicoptères d’opérer les transports, ce qui oblige les derniers pensionnaires à rester encore quelques temps dans la bâtisse. Un soir, l’un de ces jeunes patients se réveille, une atroce douleur lui traversant le corps. Après observations, il semble que l’enfant fut victime de deux fractures brutales !! Une force semble habitée l’hôpital, et ne semble pas souhaiter le plus grand bien aux derniers enfants présents dans les lieux…





Mon Avis : Surprise! Après l'avoir découvert à la B.I.F.F.F. j'ai appris que son dernier film à Jaume Balaguero sortira en "direct to video" alors qu'il a été couvert de récompenses dans tous les festivals où il a été en compétition (même le mien). Apparemment les distributeurs français ne pouvaient pas garantir au film une exposition maximale sur le territoire français en lui allouant le nombre de salle nécessaire. Je regrette ce choix "peu téméraire" en espérant que çà ne t'empêche pas de le visionner à ton tour. Franchement dans le noir voir même tamisé, le suspense du film fait bien son effet pour preuve, j'ai pas trop entendu de blagues des festivaliers dans la salle lors de sa projection mdr.  Surtout quand tu te mets à la place de ces enfants et de cette magnifique petite héroïne (Yasmine Murphy) et son périple dans cette hopital qui s'apprête à un être évacuer mais dont l'esprit frappeur fait tout les conserver en ses lieux. Un pur moment de flippe à mettre au crédit de ce diable de "Jaume" évidemment. Je sais pas si çà lui arrive de faire des cauchemars comme nous autre. Déjà que DARKNESS me reste toujours en mémoire. J'ai bien aimé l'interprétation tout en justesse de Calista Flockart pour son retour bien loin de Ali McBeal. FRAGILE à voir et à revoir sans être déranger devant sa TV. 



mercredi 10 mai 2006

058 ◆ A BITTERSWEET LIFE 달콤한 인생 de KIM Jee-Woon ★★★★★




Résumé : Un chef de gang suspecte sa petite amie Hee Su d'avoir une liaison avec un autre homme. Il demande à son bras droit, Sun Woo, de suivre Hee Su et de l'éliminer s'il la surprend en galante compagnie.




Mon Avis : Tout le bien que je pensais du cinéma sud-coréen se confirme encore ici. Park Chan-wook qui avait loupé de peu la Palme d’or avec OLDBOY, Bong Joon-Ho et son MEMORIES OF MURDER qui n’avait rien à envier au SILENCE DES AGNEAUX et Kim Jee-Woon, déjà réalisateur de l’angoissant 2 SISTERS. Dans A BITTERSWEET LIFE Kim Jee-Woon nous livre un sacré  exercice de style qui deviendra culte au gré de ses innombrables visions et surtout, par son caractère onirique, plus insondable qu’elle n’y paraît au premier abord. Un film de mafieux comme je les aime en somme! 


mercredi 19 avril 2006

052 ◆ V FOR VENDETTA de James McTEIGUE ★★★★★




Résumé : Londres, au 21ème siècle, Evey Hammond (Nathalie Portman) ne veut rien oublier de l'homme qui lui sauva la vie et lui permit de dominer ses peurs les plus lointaines. Mais il fut un temps où elle n'aspirait qu'à l'anonymat pour échapper à une police secrète omnipotente. Comme tous ses concitoyens, trop vite soumis, elle acceptait que son pays ait perdu son âme et se soit donné en masse au tyran Sutler et à ses partisans. Une nuit, alors que deux "gardiens de l'ordre" s'apprêtaient à la violer dans une rue déserte, Evey vit surgir son libérateur. Et rien ne fut plus comme avant. Son apprentissage commença quelques semaines plus tard sous la tutelle de "V". Evey ne connaîtrait jamais son nom et son passé, ne verrait jamais son visage atrocement brûlé et défiguré, mais elle deviendrait à la fois son unique disciple, sa seule amie et le seul amour d'une vie sans amour...




Mon Avis : J'ai lu la BD et et connaissant les adaptations d'Alan Moore au grand ecran, je m'attendais à un film de mauvaise facture. Mais quelle ne fût pas ma surprise en le voyant. Comme dans la BD son adaptation cinématogrphique s'inscrit à son tour dans notre quotidien actuel et me fait craindre sur ce qui nous attend lorsque l'on voit les dérives liés à la bulle internet et cette nouvelle forme de communication privilégié par les médias. De la sécurité à la liberté, désinformer pour mieux contrôler, abêtir pour manipuler. Gandhi a dit "vous devez être le changement que vous souhaitez voir dans le monde", et bien V a eu le courage d'incarner ce changement et à pousser ses compatriotes à s'unir pour combattre le diktat en place, espérons que l'on ne fera pas de même dans un futur. Je m'imagine bien me balader avec un masque de Guy Faulkes si il faut s'unir à des voix comme caisse de résonnance. Georges Orwell, Aldous Huxley et d'autres nous ont à leur façon réveillés et ont inspiré les frères Wachowski afin de porter aujourd'hui devant nos yeux cette vision d'un avenir pas si lointain que çà. A lire la BD pour revisiter le film d'une autre manière.



mercredi 1 mars 2006

043 ◆ HOSTEL de Eli ROTH ☆




Résumé : Deux étudiants américains, Paxton et Josh, ont décidé de découvrir l'Europe avec un maximum d'aventures et de sensations fortes. Avec Oli, un Islandais qu'ils ont rencontré en chemin, ils se retrouvent dans une petite ville de Slovaquie dans ce qu'on leur a décrit comme le nirvana des vacances de débauche : une propriété très spéciale, pleine de filles aussi belles que faciles. Natalya et Svetlana sont effectivement très cools, un peu trop, même. Paxton et Josh vont vite se rendre compte qu'ils sont tombés dans un piège. Ce voyage-là va les conduire au bout de l'horreur. 




Mon Avis : Ce n'est pas parce que Tarantino en est le producteur que le film doit être super trash. Ce n'est pas parce qu'il existe un film aussi malsain que Saw qu'il faut l'égaliser pour autant. Reprenant à l'extrême les codes de l'horreur (étudiants, gore, sexe, alcool, drogue), Hostel se noie dans une boullie grand-guignolesque (scénario pitoyable, acteurs nullissimes, mauvaise mise en scène...). Alors que la saga Saw possède un certain "charme", Hostel se montre bien plus repoussant et mauvais, à tous les niveaux. Un film sans intérêt!


mercredi 25 janvier 2006

037 ◆ MUNICH de Steven SPIELBERG ★★★★★




Résumé : Dans la nuit du 5 septembre, un commando de l'organisation palestinienne Septembre Noir s'introduit dans le Village Olympique, force l'entrée du pavillon israélien, abat deux de ses occupants et prend en otages les neuf autres. 21 heures plus tard, tous seront morts, et 900 millions de téléspectateurs auront découvert en direct le nouveau visage du terrorisme. Après avoir refusé tout compromis avec les preneurs d'otages, le gouvernement de Golda Meir monte une opération de représailles sans précédent, baptisée "Colère de Dieu". Avner, un jeune agent du Mossad, prend la tête d'une équipe de quatre hommes, chargée de traquer à travers le monde onze représentants de Septembre Noir désignés comme responsables de l'attentat de Munich. Pour mener à bien cette mission ultrasecrète, les cinq hommes devront mener la mission dans la discrétion la plus totale.




Mon Avis : A croire que seuls ceux qui le meritent peuvent comprendre un film de Spielberg ces dernières années ! Le film ne raconte pas ce qui s'est passé pendant la prise d'otage mais ce qui a suivi. Et ce qui a suivi est basé sur un livre qui previens que les faits raconté sont sous reserve sur quelques points. Mais là n'est pas le probleme. Sans le 11/09 ( decidement present dans LA GUERRE DES MONDES, TERMINAL et donc MUNICH donc...) Spielberg n'aurait peut etre pas fait ce film. Le realisateur ne prend pas parti mais essaie de rester neutre et de laisser le spectateur trouver lui meme les reponses voire meme de chercher encore d'autres questions. Spielberg a eu le courage de se mettre dos à dos Israeliens et Palestiniens pour pousser à la réflexion! Noble cause! Quand au plan final sur les Twin Towers, seul quelques abruti ( dont les cahiers du cinema - veritable journal qui devrait servir de PQ ) en ont vu un plan "trop" symbolique. N'importe quoi! Au final, malgré quelques defauts commes les séquences très clichés en France et en Hollande, on appreciera la magnifique retranscription des 70', d'une brochette d'acteurs étonnant de réalisme, une photo et une musique impeccable comme d'habitude signé John Williams pour pas le nommé. MUNICH, un film d'espionnage et d'action hors norme. Une leçon de cinéma de la part de Spielberg qui n'a pas encore fini de nous étonner! 


mercredi 4 janvier 2006

034 ◆ LORD OF WAR de Andrew NICCOL ★★★★★




Résumé : Né en Ukraine avant l'effondrement du bloc soviétique, Yuri arrive aux Etats-Unis avec ses parents. Il se fait passer pour un émigrant juif... Audacieux et fin négociateur, il se fait une place dans le trafic d'armes. Les énormes sommes d'argent qu'il gagne lui permettent aussi de conquérir celle qui l'a toujours fasciné, la belle Ava. Parallèlement à cette vie de mari et de père idéal, Yuri devient l'un des plus gros vendeurs d'armes clandestins du monde. Utilisant ses relations à l'Est, il multiplie les coups toujours plus risqués, mais parvient chaque fois à échapper à Jack Valentine, l'agent d'Interpol qui le pourchasse. Des luxueux immeubles new-yorkais aux palais des dictateurs africains, Yuri joue de plus en plus gros. Convaincu de sa chance, il poursuit sa double vie explosive, jusqu'à ce que le destin et sa conscience le rattrapent...




Mon Avis : LORD OF WAR ce n'est pas seulement l'histoire d'un trafiquant d'arme c'est avant tout l'histoire d'un homme et de ses rapports avec la société et avec sa famille et ses mensonges. C'est l'histoire du monde tel qu'il est aujourd’hui et il s'y passe des choses que nous ignorons ou plutôt que les informations ignorent puisqu’on n’entend pas souvent parler du trafic d'arme à la télé, mais pourquoi? On nous livre une réponse dans le film ce sont les gouvernements des pays riches qui sont les plus gros trafiquant d'armes ans le monde. C'est surement pour cela qu’on n’entend jamais parler de ces problèmes chez nous. Le film raconte donc l'évolution de Yuri un homme Américain d'origine Européenne issue d'un milieu modeste. Sa famille possède un restaurant à New york ou il travail avec son frère, il faut donc croire qu'il n'a jamais fait d'étude. Yuri, à grandie dans un quartier ou les gens font souvent usages d'armes à feux. Puis un jour il lui vient une idée, il veut devenir marchand d'armes et il réussie à devenir le meilleur sans jamais avoir aucune expérience ni qualifications pour faire du business et il réussi à devenir riche. Il vend ses armes comme du petit pain. Yuri est un homme sans scrupule, il a un parfait sens de la répartie, il est intelligent, il connait parfaitement les règles et les lois qu'il retourne facilement à son avantage (il y a des moyens légaux d'exploiter les pays en voie de développement) il nourrie les conflits et entretiens des contacts avec les pires salauds de la planète sans jamais se sentir responsable. Comme il le fait remarquer dans le film il n'est qu'un vendeur d'arme ce n'est pas lui qui appuie sur la gâchette. Avec lui il entraine son frère, un homme beaucoup plus sensible que lui qui finie par sombrer petit à petit à cause de Yuri. En dehors de tout cela le film montre un autre point intéressant et nous montre comment une famille née par des mensonges se termine. Lord of war dresse un bilan terrible et réaliste sur le monde tel qu'il est. Des chiffres effrayants. Les trafiquants d'armes deviennent plus riches et plus puissant que des honnêtes entrepreneurs sans histoires qui ont passé toute leurs vies à faire des études. Le pire c'est que personne ne peut rien contre eux, ils sont protégés par les plus hautes autorités pour qui ils font de parfaits boucs émissaire. C'est l'immoralité qui paye pas la moralité ni la bonté. Un film intelligent très bien réalisé. Le générique du début est formidable et la dernière image du film est géniale. Le genre de film qui dénonce et nous fait comprendre ce qui se passe autour de nous. C'est trés bien réalisé, un scénario génial et des acteurs au top. Un film à voir absolument.




REPLIQUES CULTES°

"De toutes les armes du vaste arsenal soviétique, la meilleure source de profit était sans conteste le célèbre fusil d’assaut automatique modèle 1947 plus connus sous le nom de AK-47 ou Kalachnikov. Le fusil d’assaut le plus célèbre du monde. Une arme appréciée par tout les combattants. Quatre kilos sept d’acier et de bois d’une élégante simplicité. Incassable il ne chauffe pas il ne s’enraye jamais. Couvert de boue ou plein de sable il continue de fonctionner. Il est d’un emploi si facile que même les enfants peuvent s’en servir... Et ils s’en servent. Les soviétiques l’avait fait figuré sur une pièce de monnaie, le Mozambique sur son drapeau. Depuis la fin de la guerre froide, la kalachnikov est devenue le premier produit d’exportation de la Russie, devant la vodka, le caviar et les écrivains suicidaire. En revanche personne n’a jamais fait la queue pour acheter leurs voitures." (LORD OF WAR de Andrew Niccols)

"Ça pose toujours un problème de soulever un corps en un seul morceau. Apparemment, la meilleure façon de procéder est de découper le corps en 6 morceaux et de les mettre en tas. Une fois que vous avez vos 6 morceaux il faut vous en défaire rapidement parce que votre maman ne serait peut-être pas contente de les trouver dans le congélateur. Il semble que la meilleure façon soit de nourrir les porcs avec. Il faut les mettre à la diète quelques jours. Pour un porc affamé des morceaux de cadavre c’est du coq au vin pour un poivrot. Vous devez raser la tête de vos victimes et leur arracher les dents. Ce sont les seules choses que les porcs ne digèrent pas. Vous pourriez les récupérer après bien sûr mais vous n’avez pas envi de fouiller dans la merde de cochon je suppose. Ils dévorent les os comme du beurre. Il vous faut au moins 16 porcs pour finir le travail en un seule fois. Aussi je vous conseille de vous méfier des types qui élèvent les porcs parce que ces bestiaux sont capables de venir à bout d’un cadavre de 100kg en moins de 8 minutes, ce qui veut dire qu’un porc peut engloutir, en moyenne, un kilo de viande toute les minutes. D’où l’expression se goinfrer comme un porc."
(SNATCH de Guy Richie)